Investir dans l’art dès 20 000 € : le modèle de Matis
Entre son lancement en 2023 et mars 2025, Matis a sélectionné 52 œuvres d’art pour le compte de ses investisseurs notamment des pièces de Pablo Picasso, Andy Warhol ou encore Jean-Michel Basquiat.
Fin mars 2025, 10 pièces ont déjà été cédées, dégageant une plus-value de +16,5 % et un TRI de +54,5 %, net de tous frais.
Avertissement : Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.
Caractéristiques clés d’un club deal Matis
- Ticket d’entrée : 20 000 €
- Artistes cibles : uniquement des artistes majeurs de l’art moderne ou de l’art contemporain avec une forte reconnaissance institutionnelle.
- Durée attendue d’une opération : 2 à 5 ans (peut parfois être inférieur à 1 an).
- Rendement attendu (non garanti) : en fonction des œuvres, généralement 5 à 20 % de TRI.
Principaux artistes déjà proposés à l’investissement par Matis
Matis a déjà proposé de 2023 à 2024 d’investir dans 1/3 des 25 principaux artistes au monde, classé selon le résultat global de leurs ventes aux enchères (source : Deloitte - Art & Finance Report 2023, résultats de ventes aux enchères cumulés de 2015 à mi-2023) :
- Pablo Picasso (numéro 1)
- Andy Warhol (numéro 3)
- Jean-Michel Basquiat (numéro 4)
- Zao Wou-Ki (numéro 8)
- Alexander Calder (numéro 17)
- Yayoi Kusama (numéro 19)
- Lucio Fontana (numéro 20)
- Jean Dubuffet (numéro 23)
Par ailleurs Matis a également proposé d’investir dans des œuvres de l’artiste Pop Art Ed Ruscha (dont 3 œuvres figurent parmi les 50 ventes les plus importantes de 2024, notamment la 2ème vente de l’année).
Plusieurs artistes très appréciés du grand public ont également fait l’objet de club deal : Pierre Soulages, Niki de Saint Phalle, Keith Haring, Marcel Duchamp ou encore François-Xavier et Claude Lalanne.

Avantages et inconvénients d’investir dans l’art avec Matis
Voir aussi : Investir dans l’art : pourquoi et comment faire ?
Performance réelle de Matis 2023-2025
Matis affiche une très grande transparence dans le résultat de ses opérations et tient à jour de statistiques détaillées sur son site Internet.
Au 31/03/2025 :
- 52 œuvres ont été acquises.
- 10 cessions ont été réalisées (en moyenne en 7,9 mois) pour une performance investisseur moyenne nette de 16,5 % et un TRI annualisé moyen net de 54,5 %.
Matis communique également le détail des opérations en cours :
Exemples concrets de sorties réalisées
Avertissement : Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.
Il faut garder en tête que ces premières sorties effectuées par Matis ne représentent que les deals qui ont pu être cédés rapidement (environ 1 œuvre sur 5).
La durée de détention est donc nécessairement courte et sensiblement inférieure à la durée moyenne des détentions des œuvres (annoncée entre 2 et 5 ans).
Matis assume de privilégier la liquidité des investisseurs au détriment du rendement net : cela explique certains TRI très élevés.
Potentiellement, il faut s’attendre à une évolution à la hausse du rendement moyen net et à la baisse du TRI.
Un des enseignements les plus intéressants de cet échantillon est la capacité de Matis à dégager des marges proches sur un même artiste à travers plusieurs opérations : par exemple celles autour de Josef Albers ou Andy Warhol.
Historique de performance de l’équipe d’investissement hors Matis
Depuis 2013, Arnaud Dubois avait déjà conseillé via sa structure de conseil plus de 700 transactions pour le compte d’investisseurs privés :
- Durée médiane de conservation des œuvres : 1,8 ans
- Taux de perte : 0 %
- TRI net investisseur sur les 100 dernières cessions : +36 %
La méthodologie d’investissement de Matis est donc déployée depuis plus de 10 ans avec d’excellents résultats.
Le modèle du club deal introduit avec Matis permet de lever la contrainte de liquidité qui limitait le nombre d’opérations auparavant.
Avis de Ramify : faut-il investir dans l’art avec Matis ?
La performance de l’indice ArtPrice 100 (qui se recoupe très largement avec l’univers de Matis) par rapport au S&P 500 illustre bien le rendement potentiel ainsi que la capacité de diversification de l’art comme classe d’actif.
Le modèle de Matis, unique en Europe, permet aux investisseurs particuliers d’accéder au segment de l’art qui présente la meilleure liquidité et le meilleur potentiel de création de valeur.
Il est désormais possible d’investir dans des œuvres d’artistes majeurs comme Pablo Picasso, Andy Warhol ou Jean-Michel Basquiat (valorisées plusieurs millions d’euros) à partir de 20 000 €.
En 1 an et demi d’existence Matis a déjà cédé plus d’1 œuvre acquise sur 5 (alors que la société table sur une durée de détention de 2 à 5 ans), en réalisant systématiquement une plus-value pour les investisseurs de l’ordre de 16,5 %.
Avertissement : Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L’investissement dans des actifs non cotés présente un risque de perte partielle ou totale du capital investi.
La stratégie d’investissement de Matis est éprouvée et sécurisante pour les investisseurs :
- Basée sur une plus-value générée à l’achat et non pas sur des hypothèses d’appréciation future de l’artiste.
- Ciblage uniquement d’artistes institutionnels avec un marché profond ce qui évite les effets de mode.
- Alignement d’intérêt avec les acteurs existants du marché de l’art.
Nous recommandons cependant de ne pas consacrer plus de 5 % de votre patrimoine à l’art et de diversifier vos investissements sur un minimum de 3 à 5 œuvres. Aussi, Matis s’adresse avant tout à des patrimoines de l’ordre de 500 000 € ou plus.
Il faut aussi partir du principe que vous n’aurez probablement pas la possibilité de voir physiquement les œuvres dans lesquelles vous investissez (même si elles peuvent parfois être visibles lors de grandes foires d’art ou exposées publiquement en galerie).
Fonctionnement de l’investissement avec Matis
Comment se déroule un investissement avec Matis ?
Matis crée une société spécifique (une SAS) pour chaque œuvre d’art acquise.
Ce véhicule d’investissement va se financer auprès des investisseurs via une émission obligataire.
Les investisseurs sont remboursés une fois que la société parvient à revendre l’œuvre et se partagent la plus-value (non garantie).
Ce modèle offre la possibilité aux investisseurs de choisir les œuvres qu’ils souhaitent ajouter à leur portefeuille tout en offrant l’avantage d’une grande transparence sur la performance.
Matis fonctionne sur le modèle du club deal aussi les opérations ne sont pas publiques. Elles ne sont accessibles qu’aux investisseurs enregistrées sur la plateforme Matis ou auprès d’un de ses partenaires.
Quelle est la durée d’investissement moyenne ?
Matis communique sur un délai de 2 à 5 ans pour revendre une œuvre. A fin mars 2025, Matis a néanmoins réussi à revendre 20 % des œuvres achetées dans un délai inférieur à 1 an.
La société allant fêter ses 2 ans d’existence fin 2025, elle respecte forcément ses objectifs quant à la durée de détention pour l’instant.
Dans le cas où une œuvre ne serait pas revendue au bout de 5 ans, le choix des émissions obligataires convertibles en action permettrait à Matis de rembourser les investisseurs directement en actions.
Quels sont les acteurs d’un club deal dans l’art ?
Schématiquement les rôles sont partagés entre 3 acteurs majeurs qui interviennent au cours de l’opération :
- Matis se charge de sourcer, de négocier, d’acquérir les œuvres, ainsi que de structurer le club deal.
- Les investisseurs apportent la liquidité nécessaire à l’opération.
- Les galeries d’art partenaires de Matis se chargent de revendre les œuvres.

Zoom sur le rôle de Matis
En amont de l’acquisition, le rôle de Matis est de sécuriser des œuvres et de les acheter au meilleur prix :
- L’authenticité des œuvres est assurée par le rôle des spécialistes, des fondations dédiées à chaque artiste et la référence aux catalogues raisonnés officiels.
- Si Matis peut acquérir certaines œuvres aux enchères, la majorité des acquisitions se font de gré à gré auprès de collectionneurs privés.
- De par ses liens avec les galeristes, Matis est en mesure d’estimer en amont le prix de revente des œuvres afin de les acheter à un prix attractif. Matis s’appuie également sur une connaissance profonde de l’historique des transactions sur le marché de l’art.
En aval de l’acquisition, Matis se charge de valoriser les œuvres et de piloter la stratégie de cession :
- Réaliser des recherches historiographiques afin de pouvoir mettre en avant l’importance de l’œuvre dans la carrière d’un artiste et l’histoire de l’art.
- Organiser le transport de l’œuvre, réaliser les formalités douanières.
- Rédiger un rapport de condition, si besoin réaliser des travaux de nettoyage, de restaurations ou de ré-encadrement de l’œuvre.
- Déterminer quelles sont les foires d’art ou les expositions les plus pertinentes pour l’œuvre.
- Consigner l’œuvre à une ou plusieurs galeries partenaires spécialisées dans le travail de l’artiste.
Quel est le modèle de frais ?
Matis prélève automatiquement 10 % des frais à la souscription, puis 20 % de la plus-value éventuelle générée (principe du carried interest).
Les frais de 10 % à la souscription couvrent :
- La fourniture du service de réception et transmission d’ordre (5 %) : l’achat de l'œuvre.
- La fourniture du service de placement (5 %) : la revente de l'œuvre.
Il n’y a pas de frais de gestion annuels à prévoir pendant la période de détention de l'œuvre.
Matis n’investit pas ses fonds propres dans les œuvres, mais prélève des commissions de structuration et de performance sur chaque opération.
Exemple pour une œuvre acquise 1 000 000 €
La stratégie d’investissement de Matis
Matis privilégie 3 axes majeurs pour investir dans des œuvres :
- Cibler des œuvres et des artistes iconiques
- Battre le marché à l’acquisition
- Favoriser la rotation des œuvres.
Matis ne cherche pas à spéculer sur des artistes jeunes mais à acheter sous le prix du marché afin de sécuriser une plus-value rapide pour les investisseurs.
L’univers d’investissement de Matis : les artistes “Blue Chip”
Matis investit exclusivement sur des artistes du 20ème siècle, avec une forte reconnaissance institutionnelle et un marché profond :
- Les 100 principaux artistes mondiaux représentent 76 % du résultat global des ventes aux enchères (Sotheby’s, Christie’s et Phillips) entre 2015 et mi-2023 (source : Deloitte Art & Finance Report 2023)
- Les artistes du 20ème siècle représentent entre 70 % et 80 % du résultat des ventes aux enchères de Beaux-Arts (Fine Art), une proportion stable de 2010 à 2024 (source : Art Basel & UBS Art Market 2025 Report)
- Les œuvres d’art valorisées au-delà de 50 000 $ représentent 83 % de la valeur des ventes aux enchères en 2024, pour seulement 5 % du volume (source : Art Basel & UBS).
L’importance majeure des principaux artistes du 20ème siècle dans le marché de l’art a donné naissance au nom “Blue Chip” pour les désigner.
La particularité de ce segment est de proposer un nombre d’œuvres limité, dont le nombre se raréfie avec le temps (à mesure que des œuvres entrent dans les musées).
Ces artistes sont encore assez récents pour toujours connaître une appréciation de leur cote, qui a tendance à se stabiliser au bout de 50-60 ans.
En conséquence, Matis investit majoritairement sur des œuvres valorisées entre 250 000 € et 5 000 000 €.
Le critère de la reconnaissance institutionnelle permet à Matis d’éviter les “artistes de marché” dont la valorisation peut être très fluctuante et suivre des modes.
Le caractère institutionnel d’un artiste se mesure par sa présence dans les collections des grands musées (MoMa ou Guggenheim à New York, Tate à Londres, Centre Pompidou à Paris …) ainsi que le soutien de galeries majeures du monde de l’art (Gagosian, Pace, Perrotin, Hauser & Wirth, Thaddaeus Roppac …).
Le rôle clef d’un artiste dans un mouvement artistique est également un élément très valorisant à long terme, a fortiori s’il est célébré par des expositions monographiques majeures.
En résumé, Matis se concentre sur des artistes et des œuvres incontestables de l’histoire de l’art, promu par des marchands extrêmement puissants dont l’offre se raréfie et dont la demande augmente.
Capacité de Matis à valoriser les œuvres
Matis apprécie particulièrement les artistes qui ont travaillé en série (ex : les Fleurs d’Andy Warhol, les Hommage to the Square de Josef Albers, les Outrenoirs de Soulages …).
Le caractère répliquable de ces œuvres permet d’en estimer la valeur avec une grande précision sur la base de l’historique des ventes publiques.
Par exemple, un Tagli de Lucio Fontana (des toiles qui ont été percées avec une lame) peut être valorisé assez finement sur la base de sa couleur, sa taille et du nombre de fentes qu’il présente.

Un avantage concurrentiel : la capacité à lever des fonds
Arnaud Dubois, co-fondateur de Matis, a expliqué à plusieurs reprises que le marché de l’art n’a globalement pas accès à la dette.
Les professionnels sont incapables de se financer auprès des banques car la plupart des prêteurs classiques ne savent pas valoriser les actifs.
Un acteur comme Matis qui est capable de lever des fonds via ses club deals peut accéder à des transactions très intéressantes en fournissant de la liquidité sur un marché qui en manque.
Cette capacité de financement est également très appréciée des galeries d’arts qui peuvent proposer, via le mécanisme de la consignation, des œuvres majeures à leur client sans immobiliser de trésorerie.
Cet alignement d’intérêt avec les galeries est un élément clé de la stratégie de Matis.
Quel est l’historique de Matis et de ses fondateurs ?
Qui sont les co-fondateurs de Matis ?
Matis a été cofondée par François Carbone (cofondateur de la plateforme de crowdfunding Anaxago) et Arnaud Dubois (fondateur du cabinet de gestion de patrimoine artistique Arnaud Dubois Associates en 2012).
La société est donc née de la combinaison de 2 expertises complémentaires :
- La maîtrise de la structuration du financement participatif via François Carbone, un des pionniers du secteur avec Anaxago et ancien président de la Fédération Française du Crowdfunding.
- La connaissance du milieu de l’art d’Arnaud Dubois, avec 15 ans d’expérience dans le conseil en gestion d’actif spécialisée dans l’art et enseignant de la gestion d’actif en finance et en art à l’université Paris-Panthéon-Assas.
La création de la société a aussi été permise par l’évolution du cadre réglementaire européen qui n’a permis l’investissement dans l’art sous forme de club deals qu’à partir de 2022.
Historique du développement de Matis
La société Matis a été créée en décembre 2022.
Elle obtient l’agrément de Prestataire de Services de Financement Participatif (PSFP) auprès de l’Autorité des Marchés Financiers en novembre 2023, sous le numéro FP-2023-19.
Les premiers club deal sont lancés en novembre et décembre 2023, puis la société va connaître un fort développement dès 2024.
Ce sont plus de 30 millions d’€ qui ont été collectés début 2025 depuis le lancement auprès d’environ 1600 investisseurs d’après Le Journal des Arts.
Dès sa première année d’exploitation (2024), Matis a atteint la rentabilité.
Début 2025, les équipes de Matis sont désormais composées d’environ 25 collaborateurs.
Perspectives et ambitions de Matis
La société a déjà ouvert un premier bureau à Genève en 2024 et commence également à adresser le marché italien.
Matis vise à installer l’investissement dans l’art contemporain comme un incontournable de l’investissement non côté en Europe.
Quelles sont les alternatives à Matis ?
Matis est un acteur unique en Europe en 2025. Le principal acteur similaire se trouve aux Etats-Unis.
Masterworks : pionnier du marché aux Etats-Unis
Matis est souvent comparé à la société américaine Masterworks.
Lancée en 2019, cette plateforme permet également d’investir dans l’art via un modèle de financement participatif.
En décembre 2024, Masterworks a financé plus de 450 œuvres pour plus d’1 milliard de $ (source).
Matis se distingue de Masterworks sur plusieurs points, en particulier sur sa capacité prouvée à revendre les œuvres et à favoriser la liquidité des investisseurs :
ARTEX Global Market : un marché coté pour l’art ?
Artex est une société qui ambitionne de proposer le premier marché côté pour les œuvres d’art.
Lancé en 2024 à Londres, ce marché ne propose fin avril 2025 qu’une seule œuvre de Francis Bacon.
Le modèle est le suivant :
- Artex rachète des œuvres d’art à des collectionneurs puis les titrise à la manière d’un produit financier en parts d’une valeur originale de 100 $ qui sont cotées sur une Bourse spécifique.
- Les œuvres d'art ont vocation à être exposées dans des musées.
- Les investisseurs peuvent revendre leurs parts sur le marché d’Artex à condition de trouver un acheteur au prix souhaité.
Malgré un lancement il y a plus d’un an, Artex semble n’avoir rencontré qu’un faible succès, au regard de l’unique œuvre cotée et du volume d’échange.
Pour les investisseurs, ce modèle ne propose aucune stratégie claire pour générer une plus-value ou garantir la liquidité des investisseurs.
Les fonds d’investissement
Le modèle d’un fonds d’investissement dans l’art est peu répandu dans le monde et a souvent rencontré des difficultés par le passé.
En 1998, la BNP (future BNP-Paribas) avait abandonné son fonds d’investissement dans l’art, tout comme l’Art Collection Fund basée au Luxembourg quelques années plus tard.
En 2024, le FrenchArtFund a été abandonné avant même son lancement officiel. Il avait pourtant obtenu l’agrément de l’AMF.
Certains acteurs américains continuent de proposer des fonds d’investissement dans l’art (ArteMundi, Anthea Art Investment) mais leur visibilité est assez faible.
Synthèse des avis externes sur Matis
L’avis des médias sur Matis
Depuis son lancement fin 2023, Matis a reçu un accueil globalement très positif dans la presse grand public ou spécialisée : Le Figaro (janvier 2024), L’Express (janvier 2024, “Matis : un nouvel intermédiaire pour investir dans l’art”) ou encore Le Journal des Arts (février 2025).
Ces différents médias soulignent le caractère innovant de Matis qui donne accès à des œuvres prestigieuses à partir de 20 000 €.
A notre connaissance, aucun article de presse grand public n’a émis de réserves sévères, on sent plutôt un enthousiasme pour ce nouveau modèle.
Néanmoins certains auteurs rappellent que le marché de l’art a globalement baissé en 2024, et que Matis devra prouver sa résilience à long terme.
L’avis des utilisateurs sur Matis
De par son modèle sur invitation, Matis a récolté très peu d’avis sur des plateformes d’avis publiques type Trustpilot. À ce jour, aucune note Trustpilot n'est disponible pour Matis.
L’investissement via Matis a néanmoins fait l’objet d’une discussion sur le forum en ligne Finary ou plusieurs investisseurs ont témoigné de leur expérience d’investissement :
- Un utilisateur témoigne d’un “retour sympa, TRI +15 % net net” et se dit prêt à réinvestir sur un nouveau projet. Il souligne la contrainte de l’illiquidité et regrette une communication jugée insuffisante sur la vie de l’œuvre pendant sa détention.
- Un autre investisseur indique avoir investi sur 7 œuvres Matis en 2024, dont une a été revendue rapidement avec un beau TRI. Il apprécie de ne “s’occuper de rien” et d’avoir “des espoirs de rendement pas trop mauvais voire bons”. Il regrette cependant de “ne pas pouvoir voir physiquement les œuvres”.
Globalement les investisseurs apprécient :
- La possibilité de diversifier son patrimoine avec une classe d’actifs décorrélée des marchés financiers traditionnels.
- L’aspect culturel au-delà de d’investissement.
- Des performances financières attractives sur les deals déjà clôturés.
En revanche les points négatifs suivant sont plusieurs fois évoqués :
- Un ticket d’entrée élevé de 20 000 €.
- L’incertitude qui entoure la durée de détention des œuvres et par extension le TRI potentiel : “même si ils sont souvent bons ET conservateurs dans leurs estimations de durée de cession, rien n’empêche qu’ils se trompent une fois et qu’il n’y ait pas de vente pendant 4 ans par exemple. Et alors là, le TRI se mange un uppercut sévère.”
- L’impossibilité de voir physiquement les œuvres et la communication limitée à un court rapport trimestriel.
Conclusion
Matis apporte une innovation notable dans le paysage de l’investissement en abaissant le ticket d’entrée de l’art comme classe d’actif de plusieurs centaines de milliers d’€ à 20 000 €.
Dès sa première année d’existence, Matis a démontré sa capacité à valoriser avec précision les œuvres et les revendre. Les performances initiales sont très encourageantes.
Matis offre une alternative pertinente aux investisseurs en quête de diversification.
Néanmoins les investisseurs devront privilégier la constitution d’un portefeuille diversifié d’au moins 3 à 5 œuvres ce qui destine Matis à des patrimoines déjà importants.