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Rendement assurance-vie : taux historique, calcul et perspectives 2025

EN BREF

Le rendement annuel de l'assurance-vie sur les 5 dernières années s'élève en moyenne à 1,84 % net pour les fonds euros et 1,33 % pour tous les types d'unités de compte. En 2024, ils ont rapporté respectivement 2,6 % et 4,1 %, dans un contexte de taux stabilisés et de marchés positifs.

Rendement moyen par année (2020-2024) :

Année Fonds euros (net) UC (net) Inflation Fonds euros (réel) UC (réel)
2020 1,3 % 1,1 % 0,5 % +0,8 % +0,6 %
2021 1,3 % 9,1 % 1,6 % -0,3 % +7,5 %
2022 1,8 % -12 % 5,2 % -3,3 % -17,2 %
2023 2,6 % 5,7 % 4,9 % -2,3 % +0,8 %
2024 2,6 % 4,1 % 2,0 % +0,6 % +2,1 %

Quels sont les différents rendements d’une assurance vie ?

Il existe différentes notions de rendement en assurance-vie et il est indispensable de bien les comprendre. Trois indicateurs coexistent (rendement brut, net et réel) mais ils n’ont pas la même signification ni le même impact pour l’épargnant.

Qu’est-ce que le rendement brut d’une assurance-vie ?

Le rendement brut désigne la performance d’un support d’investissement avant toute déduction fiscale (impôt sur le revenu, prélèvements sociaux), et, dans le cas des unités de compte, avant frais de gestion du contrat :

  • Pour les unités de compte (UC), il correspond à la performance brute des supports financiers sélectionnés (actions, obligations, SCPI, etc.) avant les différents frais de gestion (support, enveloppe et éventuellement gestion pilotée).
  • Pour les fonds en euros, le rendement affiché chaque année par les assureurs est déjà net de frais de gestion, mais brut de prélèvements sociaux et d’impôts. Ce taux communiqué constitue donc un rendement semi-net, qu'on appelle par abus de langage "brut", bien qu’il ne le soit pas au sens strict.

Ce taux ne reflète donc pas encore le rendement effectivement perçu par l’épargnant, car il ne tient pas compte :

  • Des prélèvements sociaux (17,2 %) prélevés automatiquement chaque année sur les intérêts des fonds euros.
  • De la fiscalité en cas de rachat (impôt sur le revenu ou PFU de 12,8 % sur les plus-values).
  • Des éventuels frais d’arbitrage ou d’options spécifiques (gestion pilotée, mandatée, etc.).

Se baser uniquement sur ce taux annoncé peut donner une vision tronquée de la performance réelle d’un contrat. C’est un indicateur utile pour comparer les offres entre elles, mais insuffisant pour mesurer le gain final perçu par l’épargnant.

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Qu’est-ce que le rendement net d’une assurance-vie ?

Pour savoir quel est le taux net d’une assurance vie effectivement servi à l’épargnant, il faut déduire les frais de gestion du contrat.

C’est ce rendement, net de frais, mais brut de fiscalité, qui est le plus souvent communiqué par les assureurs dans leurs documents commerciaux ou les relevés annuels adressés aux épargnants.

Il offre une vision plus réaliste que le rendement brut, puisqu’il intègre l’impact direct des frais sur la performance affichée.

Parmi les frais concernés, on trouve :

  • Les frais de gestion annuels du fonds en euros.
  • Les frais de gestion des unités de compte, qui incluent à la fois les frais des supports eux-mêmes (fonds, ETF, SCPI, etc.), les frais de l’enveloppe d’assurance-vie, et les éventuels frais liés à une gestion pilotée.
  • Les frais d’arbitrage, s’ils ne sont pas inclus dans la gestion.
  • D’autres frais spécifiques liés à certaines options (gestion pilotée, mandatée, etc.).

Le rendement net est donc un indicateur plus représentatif du gain brut pour l’épargnant, mais il ne tient toujours pas compte de la fiscalité ni de l’érosion monétaire.

Qu’est-ce que le rendement net réel d’une assurance-vie ?

Le rendement net réel est le seul indicateur permettant de mesurer l’enrichissement réel d’un épargnant. Il s’agit du rendement net corrigé de l’inflation, c’est-à-dire du gain (ou de la perte) de pouvoir d’achat lié à l’investissement.

Ce taux est fondamental, car il tient compte du contexte économique. Une performance nominale peut sembler correcte, mais si l’inflation est plus élevée, l’épargne s’est en réalité dévalorisée.

Dans un contexte d’inflation élevée, comme celui observé en 2022, le rendement net réel est le seul indicateur véritablement pertinent pour comparer les supports d’investissement et mesurer leur efficacité.

À lire aussi : Guide d’achat : Comment choisir son assurance-vie en 2025 ?

Quels sont les facteurs qui influencent le taux de rendement d’une assurance-vie ?

Le rendement d’un contrat d’assurance-vie ne dépend pas uniquement de l’assureur ou du contrat choisi. Plusieurs variables entrent en jeu, du type de support au contexte macroéconomique, en passant par le profil de l’épargnant et les frais appliqués.

Le type de support : fonds euros vs unités de compte

Le choix du support d’investissement est le premier déterminant du rendement. Il existe deux grandes familles dans un contrat multisupport : 

  • Fonds en euros : sécurisés, à capital garanti. L’assureur s’engage à préserver l’intégralité du capital investi, et les intérêts sont définitivement acquis chaque année. En contrepartie, les rendements sont historiquement plus faibles, car les fonds sont principalement investis en obligations.
  • Unités de compte (UC) : plus risquées, mais potentiellement plus rémunératrices. Il s’agit de supports investis sur les marchés (actions, obligations d’entreprises, SCPI, ETF, etc). Le capital n’est pas garanti et peut évoluer à la hausse comme à la baisse.

L’équilibre entre ces deux types de supports conditionne directement le rendement global du contrat.

À lire aussi : Les meilleurs ETF disponibles en Assurance-vie : Comment choisir ?

Le profil de l’épargnant : défensif, équilibré ou dynamique

La répartition entre fonds en euros et unités de compte dépend du profil de risque de l’épargnant. Celui-ci est défini lors de la souscription du contrat, en fonction de sa sensibilité au risque, de son horizon de placement et de ses objectifs patrimoniaux.

Plus le profil est dynamique, plus le potentiel de rendement est élevé, mais aussi le risque de perte en capital.

C’est pourquoi l’allocation doit être cohérente avec l’horizon de placement : un profil dynamique se justifie sur 8 à 10 ans minimum, tandis qu’un profil défensif convient à une épargne disponible à court terme.

L’impact des frais sur le rendement assurance vie

Les frais sont un facteur déterminant de performance, souvent sous-estimé. Ils impactent directement le rendement net de l’épargnant, année après année.

Les principaux frais à surveiller sont :

  • Frais de gestion sur le fonds en euros : entre 0,6 % et 0,8 % par an en moyenne. Ces frais sont déjà déduits du taux de rendement affiché par l’assureur.
  • Frais de gestion sur unités de compte : plus élevés et plus variables selon les contrats. Selon France Assureurs (2024), les frais de gestion moyens des supports s’élèvent à 1,62 %, auxquels s’ajoutent 0,88 % de frais liés à l’enveloppe d’assurance-vie et à la gestion pilotée.
  • Frais d’entrée ou sur versement : généralement compris entre 0 % et 3 % et ne peuvent excéder 5 %.
  • Frais d’arbitrage : entre 0,3 % et 1 %, sauf si inclus dans l’offre.

À noter que les contrats distribués en banque ou en agence physique présentent généralement des frais d’entrée plus élevés que les contrats en ligne ou distribués par des acteurs indépendants.

À long terme, ces écarts de frais peuvent représenter plusieurs milliers d’euros de différence sur un même capital investi.

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Le contexte économique et financier

La performance d’un contrat d’assurance-vie dépend également du contexte macroéconomique, et notamment de quatre variables clés :

  • Le niveau des taux d’intérêt : les fonds euros étant largement investis en obligations, la hausse des taux depuis 2022 a permis une amélioration progressive de leur rendement.
  • L’inflation : elle diminue le rendement réel. En 2022 et 2023, l’inflation élevée a fortement réduit la performance réelle des contrats, même ceux affichant de bons rendements bruts.
  • Les marchés financiers : la volatilité des marchés actions ou immobiliers (SCPI) impacte directement la performance des UC. 2022 a été difficile, 2023 a vu un rebond partiel, et 2024 marque un retour progressif à la croissance sur certains segments.
  • Les politiques monétaires : les décisions des banques centrales (BCE, Fed) sur les taux directeurs influencent les taux de marché, donc les obligations, et indirectement les rendements servis.

En 2025, le contexte reste favorable aux contrats multisupports bien diversifiés. Après la hausse marquée des taux en 2022–2023, les rendements des fonds en euros ont rebondi.

Mais depuis début 2025, les taux commencent à baisser, ce qui pourrait limiter le potentiel futur des fonds euros. En parallèle, les marchés actions et obligataires profitent de cette détente monétaire, ouvrant de nouvelles perspectives pour les unités de compte.

Rendement assurance vie sur 5, 10, 20 ou 30 ans : que disent les données historiques ?

Sur longue période, l’assurance-vie affiche des rendements globalement positifs, mais très variables selon le profil d’investissement. Les unités de compte surperforment les fonds en euros, au prix d’une volatilité plus forte.

Les données de France Assureurs depuis 2009 permettent une analyse fiable sur 15 ans. Les rendements des unités de compte correspondent à une moyenne de tous les supports : actions, obligations, immobilier, monétaire. Ils ne reflètent pas uniquement la performance des supports actions.

A noter qu’avant 2009, les rendements des unités de compte sont des estimations réalisées à partir d’un proxy basé sur la performance du CAC 40 GR ajustée des frais de gestion.

Bien que ces estimations soient cohérentes avec les tendances observées depuis 2009, elles introduisent une rupture méthodologique.

Par souci de cohérence, l’analyse historique s’appuie donc principalement sur la période 2009–2024, pour laquelle les sources sont unifiées et comparables.

Rendement sur 15 et 30 ans

Depuis 1994, les fonds euros et unités de compte ont affiché les rendements par année suivants : 

Année Net fonds euros % Performance nette globale UC % Inflation % Réel fonds euros % Réel UC %
1994 6.9 1.2 1.7 6 -0.5
1995 5.9 15.2 1.9 5.3 13.3
1996 5.8 22.2 2 4.9 20.2
1997 5.7 28.2 1.2 4.8 27
1998 5.6 15.2 0.6 5.1 14.6
1999 5.2 25.2 0.5 4.8 24.7
2000 5.3 -5.8 1.7 3.6 -7.5
2001 5.3 -15.8 1.6 3.7 -17.4
2002 4.8 -26.8 2 2.8 -28.8
2003 4.5 15.2 2.1 2.4 13.1
2004 4.4 7.2 2.1 2.3 5.1
2005 4.2 19.2 1.9 2.3 17.3
2006 4.1 9.2 1.6 2.5 7.6
2007 4.1 2.2 1.5 2.6 0.7
2008 4.0 -21.8 2.8 1.2 -24.6
2009 3.6 13.6 0.1 3.5 13.5
2010 3.4 4.4 1.5 1.9 2.9
2011 3 -7.8 2.1 0.9 -9.9
2012 2.9 10.2 2 0.9 8.2
2013 2.8 7.4 0.9 1.9 6.5
2014 2.5 5.1 0.5 2 4.6
2015 2.3 3.3 0 2.3 3.3
2016 1.9 2.1 0.2 1.7 1.9
2017 1.8 3 1 0.8 2
2018 1.8 -9.7 1.8 0 -11.5
2019 1.5 12.3 1.1 0.4 11.2
2020 1.3 1.1 0.5 0.8 0.6
2021 1.3 9.1 1.6 -0.3 7.5
2022 1.9 -12 5.2 -3.3 -17.2
2023 2.6 5.7 4.9 -2.3 0.8
Moyenne 4.1 0.6 2.1

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Sources : France assureurs / Tout sur mes finances France Assureurs, données agrégées 1994–2023 ; estimation UC 1995–2010 à partir du CAC 40 GR ajusté ; base inflation INSEE ; magnolia 

Pour mettre en perspective la performance de l’assurance-vie, il est pertinent de la comparer à des références simples et cohérentes.

Nous utilisons ici le Livret A comme repère pour les fonds en euros, et le MSCI World en euros pour simuler une exposition actions à 100 % via unités de compte.

1995-2024 (30 ans)
Livret A Fonds euro net MSCI World Net UC net
Rendement total 89.86% 182.83% 836.46% 216.75%
Inflation période 62.12% 62.12% 62.12% 62.12%
Rendement réel 17% 75% 478% 95%
Rendement annualisé net 2.16% 3.53% 7.74% 3.92%
Rendement annualisé réel 0.53% 1.87% 6.02% 2.26%
2010-2024 (15 ans)
Livret A Fonds euro net MSCI World UC net
Rendement total 22.85% 39.38% 421.54% 43.61%
Inflation période 28.32% 28.32% 28.32% 28.32%
Rendement réel -4% 9% 306% 12%
Rendement annualisé net 1.38% 2.24% 11.64% 2.44%
Rendement annualisé réel -0.29% 0.55% 9.80% 0.75%

Rendement moyen sur 10 ans

Sur cette période, les unités de compte dans leur ensemble ont sous-performé le fonds euros, malgré un niveau de risque plus élevé.

En revanche, les supports actions, notamment sous forme d’ETF indiciels, ont largement surperformé, confirmant leur intérêt à long terme pour les profils dynamiques.

2015-2024 (10 ans)
Livret A Fonds euro net MSCI World UC net
Rendement total 12.87% 20.70% 180.21% 19.94%
Inflation période 19.71% 19.71% 19.71% 19.71%
Rendement réel -6% 1% 134% 0%
Rendement annualisé net 1.22% 1.90% 10.85% 1.83%
Rendement annualisé réel -0.59% 0.08% 8.88% 0.02%

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En moyenne, les unités de compte n'ont pas rempli leur promesse sur les 10 dernières années, avec des performances nettes très décevantes.

Les portefeuilles Ramify ont affiché sur la même période 10,9 % de rendement net de frais par an (pour un risque de 10/10)*, rivalisant avec l'indice MSCI World.

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Rendement moyen assurance vie Ramify avec 3 portefeuilles différents

Chez Ramify, chaque portefeuille est adaptable à l’ensemble des profils de risque, de 1 à 10. Plus le niveau de risque accepté est élevé, plus le potentiel de performance attendu augmente. Les allocations sont conçues pour répondre à des objectifs variés tout en s’appuyant sur une méthodologie rigoureuse.

  • Risque 1 - 2 : Profil Prudent
  • Risque 3 - 5 : ProfilÉquilibré
  • Risque 6 - 8 : Profil Audacieux
  • Risque 9 - 10 : Profil Dynamique

Portefeuille Essential

Le portefeuille Essential s’adresse aux investisseurs souhaitant diversifier leur patrimoine financier via une stratégie d’investissement basée à 100 % sur des ETF.. Majoritairement investi en actions, il intègre également une part d’obligations et de fonds euros pour amortir les chocs de marché, tout en maintenant un bon potentiel de croissance.

Avec un niveau de risque 9/10, ce portefeuille a affiché une performance moyenne annualisée de 10,2 % net de frais sur les dix dernières années, ce qui correspond à une progression totale de 159,85 % sur la période.

Portefeuille Flagship

Le portefeuille Flagship constitue l’allocation de référence chez Ramify. Il combine actions mondiales, immobilier via des SCPI, et actifs obligataires pour offrir une solution d’investissement équilibrée, pensée pour répondre à des objectifs patrimoniaux diversifiés sur le long terme.

À profil de risque équivalent (9/10), ce portefeuille a généré un rendement annuel moyen de 10,13 % sur 10 ans, soit une valorisation globale de 162,46 % sur la période.

Portefeuille Elite

Le portefeuille Elite intègre une exposition stratégique aux marchés cotés (actions internationales) et non cotés (private equity et private debt). Il s’adresse à ceux qui souhaitent adopter une approche d’investissement globale, tirant parti des moteurs de performance long terme au sein d’une allocation optimisée.

Sur les dix dernières années, pour un niveau de risque de 9/10, ce portefeuille a enregistré un rendement moyen annuel de 10,51 %, correspondant à une hausse cumulée de 171,65 %.

Rendement moyen sur 5 ans

Même constat que sur 10 ans, mais de façon encore plus marquée : le rendement moyen des unités de compte est inférieur à celui du fonds euros, avec une volatilité pourtant plus élevée.

À l’inverse, les UC actions bien sélectionnées, notamment via des ETF indiciels, ont affiché des performances bien supérieures à la moyenne du marché.

2019-2024 (5 ans)
Livret A Fonds euro net MSCI World UC net
Rendement total 8.57% 10.07% 77.06% 6.60%
Inflation période 14.93% 14.93% 14.93% 14.93%
Rendement réel -6% -4% 54% -7%
Rendement annualisé net 1.66% 1.94% 12.10% 1.33%
Rendement annualisé réel -1.13% -0.86% 9.03% -1.46%

Taux des assurances vie en 2024 et premières tendances 2025

Après un point bas en 2021, les taux moyens de l’assurance vie recommencent à progresser et permettent d’estimer la direction des taux prévus pour 2025.

Quel est le rendement de l’assurance-vie en 2024 ?

Les données publiées début 2025 permettent de connaître quel est le taux actuel des assurances-vie.

En 2024, le rendement moyen des contrats d’assurance-vie s’élève à 3 %, en combinant fonds en euros et unités de compte. Cette performance reste solide dans un contexte de stabilisation des taux et de marché plus contrasté qu’en 2023.

Les fonds en euros en 2024 ont servi un rendement moyen de 2,6 % net de frais de gestion, équivalent à l’année précédente. Ce niveau a été maintenu grâce à l’usage accru des réserves de rendement (PPB), en baisse à 3,9 % des encours.

À titre de comparaison, le livret A est resté rémunéré à 3 % net en 2024, soit un niveau supérieur au rendement net des fonds en euros pour la majorité des contrats.

Les taux moyens varient fortement selon les contrats :

  • Contrats bancaires classiques : entre 2,5 % et 3,2 %
  • Contrats en ligne ou avec bonus UC : jusqu’à 4,5 %
  • Rendement net après prélèvements sociaux (~17,2 %) : environ 2,15 %

Les unités de compte affichent une performance globale de 4,9 % (soit environ 4,1 % net de frais de contrat), en baisse par rapport au rendement de l’assurance-vie en 2023, mais toujours supérieur à l’inflation. Elles profitent d’un environnement marqué par l’anticipation d’une baisse des taux directeurs.

Les moteurs de performance en 2024 sont principalement :

  • Les ETF actions internationaux, en hausse modérée
  • Les supports diversifiés (SCPI, private equity), globalement positifs
  • La stabilisation des marchés obligataires, après la volatilité de 2022–2023

À la différence des fonds en euros, les UC ne supportent pas de prélèvements sociaux tant que l’épargne reste investie, ce qui améliore leur rendement net à long terme.

Quel sera le taux des assurances-vie en 2025 ?

Plusieurs facteurs macroéconomiques influencent les perspectives de rendement de l’assurance-vie en 2025 :

  • Les taux obligataires devraient se stabiliser, voire baisser légèrement. Cela réduira progressivement l’effet positif observé en 2023–2024 sur les portefeuilles obligataires.
  • L’inflation est attendue autour de 2,5 % en zone euro. Une inflation modérée permettrait aux rendements réels de redevenir positifs, à condition de maintenir une allocation diversifiée.
  • La BCE pourrait enclencher une baisse de ses taux directeurs dans le courant de l’année. Cela soutiendrait les marchés actions et renforcerait l’attractivité des unités de compte.
  • Les fonds euros devraient afficher des performances proches de celles de 2024. La plupart des assureurs ont déjà ajusté leurs portefeuilles, et les marges de manœuvre deviennent plus limitées.

Dans ce contexte, l’allocation reste le principal levier de performance. Les profils diversifiés ont toutes les chances de surperformer les fonds euros seuls, tout en contrôlant le niveau de risque.

Comment calculer le rendement d’une assurance-vie ?

Le rendement affiché par un contrat d’assurance-vie ne reflète pas toujours la performance réellement perçue par l’épargnant. Pour estimer précisément ce que rapporte votre placement, il est essentiel de comprendre comment calculer les différents niveaux de rendement : brut, net de frais, net d’impôts et net réel.

Calcul du rendement brut d’une assurance vie

Le rendement brut correspond à la performance annuelle affichée par l’assureur, avant déduction de tout frais ou impôt.

Pour les unités de compte, le rendement brut correspond au rendement avant déduction des frais de gestion du contrat et de la fiscalité.

Pour les fonds en euros, le rendement affiché est en réalité net de frais de gestion, mais brut de prélèvements sociaux et d’impôt. C’est ce taux qui est généralement communiqué à l’épargnant.

Formule : Rendement brut annuel (%) = [(Valeur finale – Versement initial) / Versement initial] x 100

Exemple : Un épargnant place 10 000 € sur un fonds en euros. Au bout d’un an, son contrat affiche une valeur de 10 300 €.

Rendement brut = [(10 300 – 10 000) / 10 000] x 100 = 3,0 %

Ce rendement ne tient pas encore compte des frais de gestion ni des éventuelles impositions à la sortie.

Calcul du rendement net de frais

Le rendement net de frais est celui réellement crédité sur votre contrat après déduction des frais de gestion annuels.

Formule : Rendement net de frais (%) = Rendement brut – Frais de gestion annuels

Exemple : Si le rendement brut est de 3,0 % et les frais de gestion annuels s’élèvent à 0,8 %, alors :

Rendement net de frais = 3,0 % – 0,8 % = 2,2 %

A noter que pour les fonds en euros, le rendement affiché par l’assureur est déjà net de frais de gestion. En pratique, quand on parle de rendement net pour un fonds en euros, cela désigne souvent le taux après prélèvements sociaux, c’est-à-dire le montant effectivement crédité sur le contrat en début d’année.

Calcul du rendement net réel

Le rendement net réel mesure la performance de votre contrat corrigée de l’inflation.

Un rendement nominal peut sembler positif, mais s’il est inférieur à l’inflation, la valeur réelle de votre épargne diminue.

Formule : Rendement net réel (%) = [(1 + rendement net) / (1 + inflation)] – 1

Exemple : Un contrat affiche un rendement net de 2,4 %, et l’inflation annuelle est de 4 %.

Rendement net réel = [(1 + 0,024) / (1 + 0,04)] – 1 = –1,54 %

Dans ce cas, l’épargnant a perdu du pouvoir d’achat malgré une performance nominale positive.

Calcul du rendement net de frais et d’impôts

Le rendement net d’impôts correspond à ce que vous percevez après application de la fiscalité, en cas de rachat (partiel ou total). Depuis 2018, les gains générés sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % (12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux).

Après 8 ans de détention, un abattement annuel s’applique (4 600 € de gains exonérés pour une personne seule, 9 200 € pour un couple).

Exemple : Un épargnant investit 10 000 € sur un contrat d’assurance-vie.

  • Le rendement brut annuel du support est de 3,0 %.
  • Les frais de gestion s’élèvent à 0,8 %.
  • Le contrat génère donc un rendement net de frais de 2,2 %, soit 220 € de plus-value sur l’année.

L’épargnant effectue un rachat total avant 8 ans. Ses gains imposables sont de 220 €. Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % s’applique sur ce montant.

Calcul de l’impôt :

  • Impôt = 220 € × 30 % = 66 €
  • Gain net après impôt = 220 € – 66 € = 154 €

À lire aussi : Fiscalité Assurance-vie : tous les détails

Quelles stratégies pour optimiser le rendement de son assurance-vie ?

Améliorer le rendement de son contrat d’assurance-vie ne passe pas seulement par le choix du bon produit. Une gestion active, une répartition adaptée des supports et une anticipation de la fiscalité sont autant de leviers pour maximiser la performance nette.

Bien choisir la répartition fonds euros / Unités de compte

Le premier levier d’optimisation consiste à adapter la répartition entre fonds en euros et unités de compte à son profil et à son horizon d’investissement. Cette allocation conditionne directement le couple rendement/risque du contrat.

Certains contrats très prudents fonctionnent en monosupport, avec 100 % de fonds euros. Ce type de configuration ne permet pas de tirer parti du potentiel de performance des unités de compte.

Il existe pourtant une grande variété d’UC, couvrant tous les profils de risque : actions, obligations, immobilier, monétaire. Historiquement, les supports actions, en particulier via des ETF indiciels peu chargés en frais, ont été les moteurs de performance les plus efficaces.

À l’inverse, une assurance vie multisupport permet de diversifier l’allocation entre différents types d’actifs, et donc de mieux équilibrer sécurité et rendement. Ce type de contrat est aujourd’hui la norme sur le marché.

Voici quelques repères pour structurer votre allocation :

  • Pour un horizon court (< 3 ans) : Privilégier une majorité, voire une intégralité, de fonds en euros afin de sécuriser le capital.
  • Pour un horizon moyen (3 à 7 ans) : Adopter une approche équilibrée, par exemple 50 % fonds euros / 50 % UC à dominante action, en ajustant selon la tolérance au risque.
  • Pour un horizon long (> 8 ans) : Opter pour une allocation plus dynamique, intégrant 70 à 100 % d’UC pour maximiser le rendement potentiel.

La répartition doit aussi évoluer dans le temps, en fonction de l’âge, de l’objectif d’épargne (retraite, transmission, projet personnel) et du cycle de marché.

C’est cette cohérence entre durée, profil et choix des supports qui permet d’espérer les meilleurs rendements en assurance vie sur le long terme.

À lire aussi : Assurance-vie : Unités de compte ou fonds euros ?

Réduire les frais au maximum

Les frais peuvent éroder une part importante de la performance sur le long terme. Il est donc essentiel de privilégier des contrats transparents et compétitifs.

Voici les bonnes pratiques à suivre :

  • Éviter les frais d’entrée : Certains contrats de bancassurance prélèvent jusqu’à 4 ou 5 % sur chaque versement, réduisant immédiatement l’épargne investie.
  • Limiter les frais de gestion : Préférer des contrats en ligne ou proposés par des fintechs comme Ramify, qui appliquent généralement des frais annuels entre 0,6 % et 1 %, contre 1,2 % voire plus en banque traditionnelle.
  • Vérifier les frais sur les unités de compte : En 2024, les coûts récurrents des fonds en UC s’élèvent en moyenne à 1,62 %, auxquels s’ajoutent 0,88 % de frais liés au contrat. À titre de comparaison, un ETF indiciel facturé autour de 0,2 % permet de conserver une part bien plus importante de la performance.

À horizon 10 ou 20 ans, quelques dixièmes de point de frais font une différence significative par effet de capitalisation.

Arbitrer et diversifier efficacement

Que l’on opte pour une gestion pilotée ou une gestion libre, l’arbitrage reste un outil stratégique pour ajuster son allocation au fil du temps, sans sortir de l’enveloppe fiscale de l’assurance-vie. Il permet de réorienter les capitaux entre supports en fonction des opportunités de marché ou de l’évolution de vos objectifs.

Voici comment l’utiliser à bon escient :

  • Rééquilibrer régulièrement le portefeuille : Ramener l’allocation cible à son niveau initial en cas de dérive (ex. : les actions ont trop monté ou baissé).
  • Profiter des tendances de marché : Augmenter l’exposition actions quand les marchés sont sous-évalués, ou sécuriser une part du capital après une forte hausse.
  • Diversifier entre classes d’actifs : Intégrer des supports complémentaires (ETF, obligations, SCPI, private equity) pour lisser les performances.

Une bonne diversification permet de limiter la volatilité et d’améliorer le rendement ajusté au risque.

Anticiper la fiscalité et les plafonds

La fiscalité de l’assurance-vie est avantageuse, mais elle peut être optimisée davantage encore par une gestion anticipée.

Voici les principales stratégies à envisager :

  • Privilégier les rachats partiels programmés : Pour bénéficier des abattements annuels après 8 ans de détention (4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple), mieux vaut étaler les retraits dans le temps.
  • Donner via l’assurance-vie : En cas de transmission, utiliser les plafonds fiscaux (152 500 € par bénéficiaire en exonération) permet d’optimiser la succession.
  • Choisir les bons supports à chaque étape : Par exemple, renforcer les fonds euros à l’approche d’un retrait ou d’un projet, pour sécuriser le capital.

Une bonne anticipation fiscale permet de transformer un rendement correct en un rendement réellement net et optimisé.

Assurance-vie Ramify : moins de frais, plus de diversification et une gestion par un professionnel

Privilégiez les frais de gestion compétitifs de 1,5 % tout compris de l'assurance-vie Ramify pour améliorer le rendement net de votre investissement.

Obtenez des performances jusqu'à 10 % par an* à travers une stratégie d'investissement gérée par des professionnels, nettement plus diversifiée que les autres contrats du marché (fonds euros, ETF actions et obligation, immobilier, Private Equity).

La gestion Ramify a reçu l'oscar de la "Meilleure Gestion Déléguée" par le magazine Gestion de Fortune en 2024, mais aussi l'award "Meilleur Contrat d'Assurance-vie" par Finance Héros et le Label Assurance-Vie par Idéal Investisseur.

*Portefeuilles Ramify Essential, Flagship et Elite pour un risque de 10/10. Résultats en partie issus de backtests. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Quel est le rendement de l’assurance vie Ramify sur 2023 et 2024 ?

Chez Ramify, les performances sont le fruit d’une gestion rigoureuse, fondée sur des portefeuilles diversifiés, construits avec des ETF, SCPI, private equity ou private debt selon le profil. Tous les portefeuilles sont adaptables à un niveau de risque compris entre 1 et 10.

  • Risque 1 - 2 : Profil Prudent
  • Risque 3 - 5 : ProfilÉquilibré
  • Risque 6 - 8 : Profil Audacieux
  • Risque 9 - 10 : Profil Dynamique

Performances 2023

L’année 2023 a été marquée par un rebond global des marchés, porté par la baisse des tensions inflationnistes et l’anticipation d’un pivot monétaire. Tous les profils Ramify en ont bénéficié, avec des performances croissantes selon le niveau de risque.

Portefeuille Essential – Performance 2023 (nettes de tous frais) :

Portefeuille Flagship – Performance 2023 (nettes de tous frais) :

Portefeuille Elite – Performance 2023 (nettes de tous frais) :

Performances 2024

L’année 2024 a poursuivi sur la lancée de 2023, malgré une volatilité accrue liée aux incertitudes sur les politiques monétaires et géopolitiques. Les portefeuilles Ramify ont maintenu leur dynamique, toujours en adéquation avec le niveau de risque choisi.

La moyenne de toutes les unités de compte s’élève à +4,9 % et la moyenne des unités de compte actions à +8,5 %.

Portefeuille Essential – Performance 2024 (nettes de tous frais) :

Portefeuille Flagship – Performance 2024 (nettes de tous frais) :

Portefeuille Elite – Performance 2024 (nettes de tous frais) :

Peut-on perdre de l’argent avec une assurance-vie ?

Oui, une assurance-vie peut générer une perte, notamment si elle est investie en unités de compte. Contrairement au fonds en euros, les UC sont soumises à la volatilité des marchés et ne garantissent pas le capital.

Dans quels cas une assurance-vie peut-elle générer une perte ?

Plusieurs facteurs peuvent expliquer une perte sur un contrat d’assurance-vie :

  • Des unités de compte en baisse. Les actions, obligations ou supports immobiliers peuvent reculer fortement selon les cycles de marché.
  • Des frais trop élevés. Frais de versement, de gestion ou d’arbitrage peuvent rogner la performance, voire faire passer le contrat en négatif.
  • Une stratégie d’investissement trop prudente. Une allocation exclusivement sécurisée (fonds euros) peut produire un rendement inférieur à l’inflation.
  • Des actifs peu performants. Certains contrats n’offrent qu’un accès limité à des fonds d’investissement médiocres.
  • Un mauvais timing d’investissement. Investir juste avant un krach peut entraîner une moins-value temporaire.

Il ne suffit donc pas d’investir pour gagner : encore faut-il bien le faire, au bon moment, avec les bons outils.

Quelles solutions pour limiter ou compenser ces pertes ?

Heureusement, plusieurs leviers permettent de redresser la performance d’un contrat d’assurance-vie :

  • Réduire les frais en optant pour un contrat plus compétitif.
  • Arbitrer vers des supports plus performants.
  • Diversifier ses investissements pour répartir le risque.
  • Utiliser la gestion pilotée pour déléguer les décisions à un expert.
  • Attendre un rebond des marchés si les fondamentaux des actifs restent solides.

Pour aller plus loin : Perte d’argent avec son assurance-vie : Que faire en cas de baisse ?

Conclusion

L’assurance-vie reste un outil d’investissement incontournable pour les épargnants français, mais sa performance dépend fortement du type de support choisi, des frais prélevés et du contexte économique.

Sur les 30 dernières années, les unités de compte ont systématiquement surperformé les fonds en euros, au prix d’une volatilité plus élevée. Les profils équilibrés offrent quant à eux le meilleur compromis entre sécurité et rendement réel, surtout sur des horizons longs.

En 2024, les fonds en euros ont servi un rendement moyen de 2,6 %, tandis que les unités de compte ont atteint 4,1 %.

Si les perspectives pour 2025 sont marquées par un ralentissement de la hausse des taux, les portefeuilles bien diversifiés restent les plus à même de tirer parti d’un environnement en mutation.

Pour optimiser son rendement, il est indispensable de limiter les frais, d’adapter son allocation à son profil, et de prendre en compte l’impact de la fiscalité et de l’inflation.

Bien investie, l’assurance-vie permet non seulement de valoriser son patrimoine, mais aussi de le transmettre efficacement, dans un cadre fiscal avantageux.

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