Qu’est-ce que la rentabilité d’un placement financier ?
La rentabilité d’un placement correspond aux gains qu’il génère, exprimés en pourcentage du capital investi. Elle peut être brute ou nette, ponctuelle ou annualisée, et dépend de nombreux paramètres.
Définition : intérêts, dividendes, plus-values
Les revenus d’un placement peuvent provenir d’intérêts, de dividendes ou de plus-values. Chaque type de support génère un ou plusieurs de ces flux.
La rentabilité d’un placement financier désigne l’ensemble des revenus générés par un investissement sur une période donnée, rapportés au montant initial investi. Ces revenus prennent différentes formes selon les actifs.
Les intérêts
Les intérêts sont des revenus réguliers et souvent fixes, versés en échange d’un capital prêté ou placé.
Ils concernent notamment :
- Les livrets d’épargne réglementés.
- Les comptes à terme.
- Les obligations.
Ils sont généralement exprimés en pourcentage annuel (ex. : 2 % brut/an) et peuvent être versés à échéance mensuelle, trimestrielle ou annuelle.
Les dividendes
Les dividendes sont des revenus versés par une entreprise à ses actionnaires, en fonction de ses résultats.
Ils présentent plusieurs caractéristiques :
- Leur montant est variable et dépend des performances de l’entreprise.
- Ils peuvent être versés en numéraire ou en actions.
- Ils ne sont jamais garantis.
Le rendement d’un dividende se calcule ainsi :
Rendement du dividende=Dividende annuel/Cours de l’action×100
Les plus-values
Une plus-value correspond à la différence positive entre le prix de revente et le prix d’achat d’un actif.
- Elle n’est réalisée qu’au moment de la vente.
- Elle est soumise à l’impôt et aux prélèvements sociaux.
- Elle peut être significative, en particulier sur les marchés actions ou dans l’immobilier.
Rentabilité brute, nette, nette-nette : quelles différences ?
Un rendement affiché n’est pas toujours ce que vous percevrez réellement. Il faut intégrer les frais et la fiscalité pour calculer la rentabilité effective.
On distingue plusieurs niveaux de rentabilité, qui permettent de mieux évaluer la performance réelle d’un placement.
Rentabilité brute
Il s’agit de la rentabilité affichée avant toute déduction :
- Elle ne tient pas compte des frais ni de la fiscalité.
- Elle permet une comparaison rapide entre différents supports.
Formule : Rentabilité brute=[(Revenus générés/Capital investi)-1] × 100 (exprimé en pourcentage)
Rentabilité nette
La rentabilité nette intègre les frais liés à l’investissement.
Elle prend en compte :
- Les frais de gestion.
- Les frais d’entrée et de sortie.
- Les éventuelles charges (immobilier, SCPI, etc.).
Elle donne une vision plus fidèle de la rentabilité opérationnelle du placement.
Rentabilité nette-nette (ou nette de fiscalité)
La rentabilité nette-nette correspond au rendement réellement perçu par l’investisseur, une fois toutes les charges et la fiscalité déduites.
Elle est la plus représentative du gain net pour l’épargnant :
- Elle intègre l’ensemble des prélèvements fiscaux et sociaux.
- Dans la plupart des cas, les revenus du capital sont soumis à la flat tax de 30 %, qui regroupe l’impôt sur le revenu (12,8 %) et les prélèvements sociaux (17,2 %).
- Elle peut varier en fonction de la situation fiscale de l’investisseur, notamment en cas d’option pour le barème progressif ou d’utilisation de supports fiscalement avantageux (PEA, assurance-vie, etc.).
Comment calculer la rentabilité d’un placement financier ?
Pour bien évaluer la rentabilité d’un placement, il est indispensable de prendre en compte les flux financiers, la durée, les frais, la fiscalité et le niveau de risque.
Les indicateurs à connaître pour évaluer la rentabilité
Plusieurs indicateurs permettent de comparer les placements entre eux. Ils intègrent les flux, la durée, le risque ou encore la régularité des revenus.
Taux de Rendement Actuariel (TRA)
Le TRA mesure le rendement réel d’un investissement à revenus fixes, en tenant compte de la durée, des flux et du prix d’achat.
Formule : Ct / (1 + r)^t + R / (1 + r)^n = P
(somme de t = 1 à n)
Où :
- Ct = coupons perçus chaque année
- R = remboursement final à l’échéance
- P = prix d’achat
- r = taux actuariel (TRA)
Ce taux est utilisé pour les obligations, comptes à terme, ou produits structurés.
Taux de Rendement Interne (TRI)
Le TRI permet de mesurer la performance annuelle moyenne d’un placement avec plusieurs flux.
0 = ∑ [CFₜ / (1 + TRI)ᵗ] – I₀, pour t = 1 à n
Où :
- CFₜ = flux net de trésorerie à la période t
- I₀ = coût de l’investissement initial
- n = durée du placement
- TRI = taux de rendement interne
Le TRI est adapté aux projets à flux irréguliers, comme l’immobilier locatif, les SCPI ou le private equity.
En effet, le TRI est donc particulièrement adapté pour évaluer un investissement immobilier impliquant des flux variables dans le temps.
Exemple : avec le TRI il est possible de comparer précisément la rentabilité de ces 2 investissements :
- Achat d’un bien immobilier 150 000 €, loué ensuite 350 € par mois pendant 7 ans puis revendu 155 000 €
- Achat d’un autre bien immobilier 45 000 € avec 50 000 € de travaux effectués sur 18 mois, puis revente à 120 000 € au bout de 36 mois.
CAGR – Taux de croissance annualisé
Le CAGR (Compound Annual Growth Rate) représente le taux de croissance moyen annuel d’un capital sur une période donnée.
Le taux de croissance annualisé répond à la question suivante : “Quel aurait été le rendement annuel fixe que j’aurais dû percevoir pour obtenir le même résultat ?”
Formule : CAGR=(Valeur finale/Valeur initiale)1/n-1
Le CAGR est particulièrement utile pour comparer des placements à long terme, comme des actions d’entreprises ou des ETF.
Exemple concret :
Un investisseur place 10 000 € pendant 8 ans. À l’issue de la période, son capital atteint 16 000 €.
Le CAGR est alors :
(16 000 / 10 000)^(1/8) – 1 = 6,05 %
Cela signifie que le placement a progressé en moyenne de 6,05 % par an, même si les rendements réels ont pu varier d'une année à l’autre.
Taux de distribution
Le taux de distribution est utilisé pour les SCPI, OPCI et fonds immobiliers. Il indique le pourcentage de revenus distribués par rapport au prix de part.
Il permet d’évaluer le rendement courant d’un support immobilier et ne tient pas compte de la revalorisation éventuelle des parts.
Formule : Taux de distribution=Revenu distribué annuel/Prix de part×100
À noter que ce ratio est l’équivalent, dans l’immobilier collectif, du taux de rendement du dividende utilisé pour les actions. Il permet donc une comparaison directe entre une SCPI et une action à dividende, à condition d’intégrer les différences de fiscalité, de liquidité et de volatilité.
Ratio de Sharpe
Le ratio de Sharpe permet d’évaluer la performance ajustée au risque. Il compare le rendement excédentaire d’un actif à sa volatilité.
Formule : Sharpe=(Rp−Rf)/σp
Où :
- Rp = rendement du portefeuille,
- Rf = taux sans risque,
- σp = volatilité du portefeuille.
Plus le ratio de Sharpe est élevé, plus la performance du portefeuille est jugée efficiente par rapport au risque pris.
Ce ratio prend tout son sens en comparaison avec d'autres placements similaires. Il est particulièrement utile pour comparer deux fonds ou portefeuilles de même nature : à niveau de risque équivalent, celui qui présente le Sharpe le plus élevé offre le meilleur rendement excédentaire.
En pratique, un ratio supérieur à 1 est considéré comme satisfaisant, mais la pertinence dépend toujours du contexte et de la classe d’actifs évaluée.
Comment comparer la rentabilité de ses placements ?
Comparer la rentabilité de deux placements n’est pas aussi simple que de mettre deux taux côte à côte. Pour que cette comparaison soit pertinente, il faut tenir compte de l’ensemble des paramètres qui influencent la performance réelle d’un investissement.
La première règle est de s’assurer que l’on compare des rendements exprimés sur la même base : brut ou net, avant ou après fiscalité, nominal ou réel. Un placement affichant 6 % brut ne peut pas être comparé à un autre qui délivre 4 % net après impôts.
Il faut également prendre en compte la durée : un gain ponctuel de 20 % sur trois ans n’équivaut pas à 7 % par an sur dix ans.
Voici les principaux critères à intégrer pour comparer de manière rigoureuse deux placements :
- Toujours annualiser les rendements : un rendement global doit être converti en taux annuel moyen (CAGR, TRI) pour pouvoir être comparé à un autre placement sur une durée différente.
- Prendre en compte la fiscalité : deux placements identiques peuvent avoir des rentabilités très différentes selon l’enveloppe fiscale utilisée (compte-titres, assurance-vie, PEA, PER...).
- Évaluer la liquidité : un rendement plus élevé ne compense pas toujours une liquidité faible ou une indisponibilité prolongée des fonds.
- Intégrer les frais : frais d’entrée, de gestion, de sortie… tous ces coûts doivent être retranchés du rendement brut pour obtenir une rentabilité nette et comparable.
- Ajuster au niveau de risque : un placement plus risqué peut offrir un meilleur rendement, mais il doit être comparé à un autre à niveau de risque équivalent. Le ratio de Sharpe permet d’évaluer cette rentabilité ajustée du risque.
- Considérer la régularité des performances : certains placements affichent des rendements très volatils. Il est donc préférable de comparer les performances moyennes sur plusieurs années plutôt que de se baser sur un millésime isolé.
- Analyser l’ancienneté et l’historique de performance : un placement qui a traversé plusieurs cycles économiques offre une meilleure visibilité sur sa résilience.
- Adapter la comparaison à vos objectifs patrimoniaux : un produit qui capitalise les intérêts n’a pas le même intérêt qu’un placement qui distribue des revenus réguliers si votre objectif est de compléter vos revenus.
- Prendre en compte la flexibilité du support : possibilité de sortie anticipée, modulation des versements, suspension, etc. Ces éléments influencent votre capacité à adapter votre placement en fonction de votre vie personnelle ou des opportunités de marché.
En résumé, identifier un investissement qui rapporte vraiment constitue une analyse multidimensionnelle qui doit tenir compte du rendement net annualisé, du risque, de la fiscalité, de la liquidité et de la pertinence du support au regard de vos objectifs.
Quels sont les principaux facteurs qui influencent la rentabilité d’un placement ?
Plusieurs éléments influencent la rentabilité réelle d’un placement : le risque, la fiscalité, les frais, mais aussi la durée et le contexte économique.
Le niveau de risque
Il existe une règle de base : plus un placement est risqué, plus son rendement potentiel est élevé. Mais ce rendement est aussi plus incertain.
Quelques exemples de risques :
- Risque de perte en capital.
- Risque de crédit (défaut de l’émetteur).
- Risque de marché (volatilité des prix, taux, devises).
La durée de détention
Certains investissements deviennent plus performants sur le long terme, notamment grâce à la capitalisation des gains.
- Les frais initiaux s’amortissent dans le temps.
- Les effets de cycle peuvent être lissés.
La fiscalité
La fiscalité peut éroder significativement la rentabilité finale.
Elle varie selon plusieurs critères :
- Nature du revenu (intérêts, dividendes, plus-values).
- Type de compte (PEA, assurance-vie, compte-titres).
- Durée de détention (avantages fiscaux possibles).
Les frais
Les frais peuvent impacter fortement la performance nette, surtout sur les produits complexes ou à gestion active.
Les principaux frais à surveiller sont :
- Frais d’entrée.
- Frais de gestion annuels.
- Frais de transaction ou de sortie.
La liquidité
La liquidité désigne la facilité avec laquelle un placement peut être revendu rapidement et sans perte significative.
Un actif peu liquide expose l’investisseur à des contraintes concrètes :
- Des délais de revente longs, parfois de plusieurs mois.
- Le risque de devoir céder à un prix inférieur à la valeur de marché si un besoin urgent de trésorerie survient.
C’est un facteur essentiel à considérer, en particulier pour les investissements dans l’immobilier, les SCPI ou le private equity, où le capital peut rester bloqué longtemps.
L’environnement macroéconomique
La conjoncture économique a un impact direct sur la rentabilité des placements. Plusieurs variables influencent la performance des actifs financiers et biens immobiliers :
- Taux d’intérêt : leur hausse réduit la valeur des obligations existantes et peut peser sur l’immobilier ou les actions à dividendes élevés.
- Inflation : elle diminue le rendement réel des placements. Seuls certains actifs (actions, immobilier, matières premières) offrent une forme de protection à long terme.
- Croissance économique : une activité dynamique profite aux entreprises et donc aux marchés actions, ainsi qu’à certains segments immobiliers.
- Politiques monétaires et budgétaires : les décisions des banques centrales et des États influencent directement la liquidité des marchés et le niveau des rendements.
Rendement, risque et liquidité : comment arbitrer ?
Trouver le meilleur rendement ne suffit pas à qualifier un placement de “rentable”. Pour bien évaluer un investissement, il faut arbitrer entre performance potentielle, risque encouru et facilité de revente. Ces trois dimensions forment les bases incontournables de toute stratégie d’investissement efficace.
Rentabilité et risque sont presque toujours liés
Un investissement qui rapporte s’accompagne toujours d’une plus grande part d’incertitude qu’il faut savoir évaluer. Cette relation fondamentale s’applique à l’ensemble des produits financiers, des actions aux obligations, en passant par l’immobilier ou les placements alternatifs.
Dans le monde de l’investissement, il n’existe pas de performance sans incertitude. Lorsque l’on vous promet un rendement bien supérieur à la moyenne du marché, cela signifie presque à coup sûr que :
- Le risque de perte en capital est plus élevé.
- La volatilité des cours est plus importante.
- Le produit est plus complexe ou moins transparent.
Voici les principaux types de risques à intégrer dans l’évaluation de la rentabilité :
- Risque financier : C’est le risque global de ne pas retrouver son capital ou de subir des pertes (exemple : actions d’une entreprise en difficulté).
- Risque de marché : Il reflète l’instabilité des prix liée à l’offre et à la demande sur les marchés (exemple : baisse soudaine des indices boursiers).
- Risque de crédit : Il correspond à la probabilité de défaut de l’émetteur d’une obligation. Plus l’émetteur est jugé risqué, plus le rendement proposé est élevé.
- Risque de liquidité : C’est le risque de ne pas pouvoir revendre un actif dans un délai raisonnable et à un prix juste. Il est souvent sous-estimé.
La rentabilité d’un placement ne peut donc jamais être isolée de son profil de risque. C’est pourquoi les investisseurs professionnels raisonnent toujours en couple rendement/risque, en utilisant notamment des indicateurs comme le ratio de Sharpe.
Le rôle de la liquidité dans l’évaluation d’un placement
La liquidité est un pilier incontournable dans l’arbitrage entre rendement et risque. Un placement peut sembler très attractif sur le papier, mais perdre tout intérêt si l’investisseur ne peut pas récupérer ses fonds au moment voulu.
Voici pourquoi la liquidité est un enjeu stratégique :
- Un actif peu liquide augmente le risque de perte : revendre dans l’urgence peut entraîner une décote importante.
- Le manque de liquidité réduit la capacité à réagir aux opportunités de marché ou aux imprévus de la vie.
- Dans certains cas, l’absence d’acheteurs peut paralyser totalement la revente.
Exemples concrets :
- Les SCPI et l’immobilier physique offrent des rendements intéressants, mais les délais de cession peuvent dépasser plusieurs mois.
- En private equity, les fonds sont souvent immobilisés pour 8 à 10 ans, sans possibilité de sortie anticipée.
- À l’inverse, les actions cotées sont liquides : elles peuvent être revendues instantanément.
Plus un actif est liquide, plus il est facile à piloter dans une stratégie patrimoniale. C’est un avantage crucial en période d’incertitude ou lorsque les opportunités de réallocation se présentent.
Quel placement rapporte le plus en 2025 ?
En 2025, malgré un contexte économique encore incertain, plusieurs classes d’actifs affichent un potentiel de rendement élevé, basé sur leurs performances historiques et les perspectives de marché.
Les rendements mentionnés sont nets de frais, mais bruts de fiscalité, afin de permettre une comparaison équitable entre placements.
Les 8 investissements qui rapportent le plus en 2025 (selon votre profil)
Actions cotées internationales (via ETF ou actions directes)
Les actions internationales regroupent les grandes entreprises cotées à travers le monde. Elles sont accessibles via des ETF indiciels ou en actions directes.
Nous nous appuyons ici sur des indices mondiaux de référence, afin de refléter le potentiel global accessible aux investisseurs diversifiés.
Les performances historiques confirment leur solidité sur longue période :
- MSCI World (indice qui suit les actions de 23 pays développés dans le monde entier) : 11,77 % sur 10 ans et 12,43 % sur 15 ans, au 1 janvier 2025 (performance calculée sur la base de l’ETF iShares Core MSCI World UCITS ETF USD (Acc))
- S&P 500 (principal indice américain) : 13,38 % sur 10 ans et 10,17 % sur 20 ans, au 30 septembre 2024
L’accent mis sur le marché américain s’explique par le fait qu’il s’agit du marché actions le plus performant historiquement, mais aussi du plus accessible pour un investisseur français grâce aux ETF internationaux ou aux comptes-titres.
En 2025, les perspectives de détente monétaire et la reprise des bénéfices des grandes entreprises soutiennent le potentiel de rendement de cette classe d’actifs.
Voici les éléments clés à retenir pour ce type de placement :
- Très bonne liquidité : achat/vente possible à tout moment.
- Volatilité élevée, mais rendement historiquement supérieur à l’inflation.
- Accessible via PEA, assurance-vie ou compte-titres.
- Adapté aux profils dynamiques, avec un horizon ≥ 10 ans.
Lire aussi : Quand investir en Bourse ? Faut-il investir actuellement ?
Les SCPI
Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) investissent dans des actifs immobiliers professionnels diversifiés : bureaux, santé, logistique, commerce, résidentiel géré… Elles permettent de déléguer totalement la gestion locative, tout en percevant des revenus réguliers.
Les données historiques confirment leur résilience à long terme :
- TRI à 15 ans : 5,26 %
- TRI à 40 ans : 7,51 %
Ces performances, calculées par l’IEIF, intègrent à la fois les loyers distribués chaque année et les éventuelles plus-values à la revente des parts.
En 2024, le taux de distribution moyen des SCPI est de 4,40 % en 2024 selon le RSCPI.
En 2025, malgré l’ajustement du marché immobilier, les SCPI conservent un rendement attractif grâce à des loyers sécurisés, une faible vacance, et une gestion mutualisée des risques.
Voici les caractéristiques principales de ces placements :
- Risque modéré : volatilité faible et revenus réguliers.
- Liquidité limitée, avec un délai de revente de plusieurs mois.
- Disponible en direct ou via assurance-vie, PER.
- Convient aux profils prudents ou équilibrés, à horizon ≥ 8 ans.
Private equity (fonds non cotés via AV, PER ou plateformes)
Le private equity permet d’investir dans des entreprises non cotées, via des fonds professionnels accessibles en assurance-vie, PER ou plateformes agréées. C’est historiquement l’une des classes d’actifs les plus performantes à long terme.
D’après France Invest (2024) :
- TRI net à 10 ans (2014–2023) : 13,3 % par an avec un multiple de x1,49
- TRI net depuis l’origine (1987–2023) : 11,7 % par an avec un multiple de x1,55
- TRI net des fonds liquidés : 14,5 % par an avec un multiple de x1,87
Ces chiffres intègrent tous les frais (gestion, carried interest) et reflètent la performance réellement perçue par l’investisseur final.
En comparaison, les données de PitchBook indiquent un TRI net à 15 ans de 15,23 % et 14,06 % à 20 ans, mais concernent des fonds internationaux professionnels, généralement moins accessibles et moins chargés en frais.
Voici ce qu’il faut savoir avant d’investir dans le non coté :
- forte rentabilité potentielle, mais capital bloqué pendant 8 à 10 ans.
- Risque élevé, qui peut être atténué via la diversification
- Accessible via unités de compte en assurance-vie, PER ou plateformes agréées.
- Réservé aux investisseurs avertis et patients.
- Il existe de fortes disparités entre les fonds : d’après France Invest, la performance des 25 % des fonds les moins performants est en moyenne de 0,6 % par an.
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Obligations à haut rendement
Les obligations à haut rendement (High Yield) sont émises par des emprunteurs présentant un risque de crédit plus élevé, mais elles offrent en contrepartie une rémunération nettement supérieure à celle des obligations Investment Grade.
Les performances récentes témoignent de leur intérêt :
- +8,99 % sur un an glissant (févr. 2024 – févr. 2025), selon Morningstar.
- 7,4 % de rendement moyen annuel sur 20 ans pour l’indice Bloomberg US High Yield (LF98).
Leur durée moyenne courte et leurs spreads de crédit élevés leur permettent de bien résister dans un environnement de taux stables.
Voici les éléments à prendre en compte avant d’y investir :
- Elles offrent un rendement attractif, en échange d’un risque de défaut plus important.
- Le risque peut être maîtrisé via la diversification, notamment au sein de fonds ou ETF.
- Bonne liquidité, surtout sur les segments suivis par l’indice Bloomberg VLI.
- Accessibles via assurance-vie, compte-titres ou PER.
- Recommandées pour les profils équilibrés ou dynamiques.
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Fonds structurés ou à formule (pour profils avertis)
Les fonds structurés sont des produits à scénario conditionnel. Leur rendement dépend de la performance d’un indice ou d’une action, selon une formule prédéfinie, avec parfois une protection partielle du capital.
D’après SRP (données US) :
- 90 % des produits arrivés à échéance ont généré un gain.
- Rendement moyen observé : 6,6 % par an.
- Les produits protègent souvent le capital même en cas de baisse modérée du marché.
Voici les éléments à connaître avant d’investir :
- Leur fonctionnement est complexe : il faut bien comprendre les scénarios de gain ou de perte.
- Leur liquidité est limitée, hors assurance-vie ou circuit bancaire
- Ils sont accessibles via assurance-vie, banque privée ou CGP.
- Ils s’adressent à des profils avertis, avec un horizon de 3 à 6 ans.
Foncières cotées : une exposition à l’immobilier avec plus de liquidité
Les foncières cotées (SIIC en France, REIT à l’international) permettent d’investir en Bourse dans des portefeuilles immobiliers diversifiés : bureaux, commerces, logistique, santé, résidentiel, etc.
Elles offrent une exposition indirecte à l’immobilier, avec :
- Des revenus récurrents sous forme de dividendes.
- Une valorisation quotidienne, liée à l’évolution des marchés.
D’après l’IEIF, les foncières françaises ont généré un TRI moyen de 9,5 % sur 40 ans ; 9,73 % sur 30 ans et 4,94 % sur 15 ans, avec une volatilité plus forte que les SCPI.
Voici les points clés à retenir :
- Rendement attractif à long terme, mais valeurs sensibles aux taux d’intérêt et aux cycles boursiers.
- Liquidité élevée, car les titres sont cotés en continu.
- Accessibles via un compte-titres, un PEA, ou certaines unités de compte en assurance-vie.
- Convient aux profils dynamiques, recherchant une exposition immobilière plus flexible et un potentiel de valorisation.
Or et métaux précieux (via ETF ou or physique)
L’or est une valeur refuge historique, prisée en période d’inflation, de crise financière ou de tensions géopolitiques. Son intérêt principal réside dans sa capacité à protéger le capital dans les phases de marché défavorables.
D’après l’IEIF :
- TRI à 15 ans : 7,2 %, porté par la hausse post-2008 et les chocs récents.
- TRI à 40 ans : 3,2 %, illustrant une performance très dépendante du point d’entrée.
En 2025, son rôle reste pertinent face aux risques persistants (tensions internationales, incertitude monétaire, politique des banques centrales).
Voici les éléments clés à retenir :
- Actif faiblement corrélé aux actions, utile pour diversifier un portefeuille.
- Liquidité excellente via ETF, mais plus contraignante pour l’or physique.
- Accessible dans plusieurs enveloppes : compte-titres, et, dans certains cas, assurance-vie via des unités de compte (ETF or, selon les contrats).
- Recommandé pour les profils prudents ou diversifiés, en complément d’actifs risqués.
Cryptomonnaies (Bitcoin, Ethereum)
Les cryptomonnaies comme le Bitcoin et l’Ethereum s’imposent comme une classe d’actifs à part entière pour les profils les plus dynamiques. Malgré une volatilité extrême, leur performance sur les dernières années reste spectaculaire :
- Bitcoin : +988 % sur 5 ans (2020 à 2025), soit un rendement annualisé moyen de 61,2 %.
- Ethereum : +970 % sur 5 ans (2020 à 2025), pour un rendement annualisé de 60,7 %.
- En 2023 et 2024, le Bitcoin a bondi de +147 % puis +135 %, après un effondrement de –62 % en 2022.
Cependant, ces performances ne reflètent que les grandes capitalisations du marché. La majorité des cryptomonnaies alternatives ("altcoins") ont connu des baisses brutales, voire des effondrements totaux. Le risque de perte en capital est extrêmement élevé sur les actifs les moins établis.
Voici les points clés à retenir avant d’y investir :
- Volatilité extrême, avec des années de très fortes hausses suivies de corrections violentes.
- Absence de revenu régulier : il s’agit d’un actif purement spéculatif, sans dividende ni intérêt.
- Liquidité excellente sur les principales plateformes d’échange
- À réserver à une fraction limitée du portefeuille, pour les investisseurs dynamiques et avertis.
Les cryptomonnaies peuvent booster la performance d’un portefeuille, à condition d’en accepter les risques et de les intégrer dans une stratégie globale bien diversifiée.
Pour aller plus loin : Investir en crypto monnaie : Comment faire en tant que débutant ?
Comparatif synthétique : quel est le placement le plus rentable selon votre profil ?
Pour vous aider à arbitrer entre les différentes options et déterminer quel investissement est le plus rentable, voici un tableau récapitulatif des caractéristiques clés de chaque placement en 2025. Ce comparatif vous permet d’identifier facilement ceux qui correspondent à votre profil et à vos objectifs.
Comment choisir un placement rentable en 5 étapes ?
Un placement financier rentable ne se juge pas uniquement à son rendement affiché, mais à sa cohérence globale avec votre stratégie patrimoniale. Pour qu’un investissement soit réellement performant, il doit aussi répondre à vos objectifs, respecter votre tolérance au risque et s’inscrire dans une stratégie cohérente.
1. Clarifier ses objectifs et contraintes
Avant de chercher le meilleur rendement, il faut savoir pourquoi vous investissez. Chaque besoin appelle une stratégie différente, que ce soit des objectifs de revenus passifs, la constitution d’un capital ou encore la transmission de votre patrimoine.
À cette étape, il est essentiel de définir :
- Le montant disponible à investir.
- Le niveau de revenus attendu (ponctuel ou récurrent).
- Les éventuelles contraintes de disponibilité ou de liquidité.
- La dimension fiscale ou successorale souhaitée.
Un placement rentable est d’abord un placement adapté à vos objectifs personnels.
2. Définir son profil de risque
La rentabilité d’un placement est toujours liée au risque que vous êtes prêt à accepter. Mieux vous connaissez votre profil, plus vous serez capable de faire des arbitrages éclairés entre rendement, volatilité et sécurité.
Trois grandes catégories d’investisseurs peuvent être distinguées :
- Le profil prudent privilégie la stabilité du capital, même au détriment de la performance.
- Le profil équilibré accepte une part de risque modéré pour améliorer le rendement.
- Le profil dynamique recherche la performance maximale à long terme et accepte la volatilité.
Identifier son profil de risque de conserver uniquement les meilleurs placements adaptés à votre situation.
3. Déterminer son horizon de placement
L’horizon de placement est la durée pendant laquelle vous pouvez immobiliser votre capital. Plus cette durée est longue, plus vous pouvez viser des placements potentiellement rentables, mais moins liquides ou plus volatils.
Voici quelques repères :
- Moins de 2 ans : placements sécurisés et liquides comme le livret A, le livret de développement durable et solidaire (LDDS), le livret d’épargne populaire (LEP) ou encore les fonds euros.
- 3 à 8 ans : supports diversifiés à risque modéré (obligations, SCPI).
- Minimum 8 à 10 ans : actions, private equity, immobilier d’entreprise.
Choisir un placement rentable, c’est aussi choisir un placement compatible avec votre horizon d’investissement.
4. Comparer les rendements ajustés au risque
Comparer deux placements sans prendre en compte leur risque respectif est une erreur fréquente. Le rendement nominal ne suffit pas. Il faut mesurer la rentabilité nette, annualisée et ajustée à la volatilité du support.
Le ratio de Sharpe est l’outil de référence pour cette analyse. Il mesure le rendement excédentaire par rapport à un actif sans risque, rapporté à la volatilité. Plus il est élevé, plus le rendement est jugé efficace au regard du risque pris.
Ce ratio reste toutefois difficile à calculer soi-même : il nécessite des données statistiques précises. Des simulateurs comme Curvo peuvent le fournir automatiquement.
À défaut, une approche plus accessible consiste à étudier les variations de performance sur au moins 10 ans. Ces données sont aujourd’hui facilement accessibles en ligne. Plus les variations sont fortes, plus vous étudiez un actif risqué.
Un placement réellement rentable est celui qui offre le meilleur couple rendement/risque sur la durée.
5. Choisir l’enveloppe adaptée (PEA, assurance-vie, PER…)
Le choix de l’enveloppe fiscale est déterminant dans la rentabilité nette d’un placement. Le même support peut générer des résultats très différents selon qu’il est logé dans un compte-titres, une assurance-vie ou un plan d’épargne retraite.
Voici les principales enveloppes à considérer :
- Le plan d’épargne en actions (PEA) : idéal pour investir en actions européennes avec exonération des plus-values après 5 ans.
- L’assurance-vie : très flexible, avec fiscalité allégée sur les gains après 8 ans.
- Le plan d’épargne retraite (PER) : adapté à la préparation de la retraite, avec avantage fiscal à l’entrée.
- Le compte-titres : large gamme de produits disponibles, mais fiscalement moins avantageux.
L’enveloppe choisie a un impact direct sur la rentabilité nette perçue. Elle doit être alignée avec votre horizon et vos objectifs.
6 stratégies pour augmenter la rentabilité de ses placements
Améliorer la rentabilité de ses investissements ne signifie pas toujours prendre plus de risques. Dans bien des cas, une meilleure gestion, une fiscalité optimisée ou une discipline d’épargne régulière peuvent suffire à faire une différence.
Réduire les frais au maximum
Les frais sont l’un des premiers ennemis de la rentabilité. Frais d’entrée, frais de gestion, frais d’arbitrage ou de sortie : ils viennent diminuer directement la performance finale de vos placements.
Pour limiter leur impact, il est conseillé de :
- Privilégier les ETF à faible coût pour les placements en actions.
- Opter pour des contrats d’assurance-vie en ligne, aux frais réduits.
- Éviter les supports cumulant plusieurs couches de frais, comme certains fonds de fonds.
Lire aussi : Les 62 meilleurs ETF à choisir
Réinvestir les revenus pour capitaliser
La capitalisation est un moteur puissant de performance à long terme. En réinvestissant automatiquement les revenus (dividendes, loyers, coupons), vous profitez des intérêts composés, qui accélèrent la croissance de votre capital.
Quelques bonnes pratiques :
- Choisir des supports capitalisants (ETF, fonds sans distribution).
- Réinjecter les revenus de SCPI ou d’obligations dans de nouveaux placements.
- Activer les options de réinvestissement automatique quand elles sont proposées.
Plus vous laissez les revenus travailler, plus votre rentabilité finale sera élevée, à effort constant.
Diversifier ses supports pour lisser le risque
Une diversification efficace réduit la volatilité globale du portefeuille sans sacrifier le rendement. Elle permet de capter les opportunités sur plusieurs classes d’actifs, tout en amortissant les chocs sectoriels ou géographiques.
Pour diversifier efficacement :
- Mixez différentes classes d’actifs : actions, obligations, immobilier, or…
- Variez les zones géographiques : Europe, États-Unis, émergents.
- Intégrez à la fois des actifs liquides et non cotés pour équilibrer rentabilité et visibilité.
Une bonne diversification n’est pas synonyme de dispersion. Elle doit être cohérente avec votre profil et vos objectifs.
À lire aussi : Comment répartir et diversifier son épargne ?
Investir progressivement (DCA) pour limiter l’impact du timing
Le DCA (Dollar-Cost Averaging) consiste à investir des sommes régulières, plutôt qu’un montant unique. Cette méthode permet de lisser le prix d’achat dans le temps et de réduire le risque d’entrer au mauvais moment.
Le DCA est particulièrement utile lorsque :
- Vous débutez sur les marchés financiers.
- Vous investissez sur des actifs volatils (ex : actions, ETF, cryptos).
- Vous souhaitez automatiser votre épargne et éviter les biais émotionnels.
En lissant l’entrée, le DCA sécurise le parcours de performance et favorise une meilleure discipline d’investissement.
Utiliser les bonnes enveloppes fiscales selon l’objectif (PEA, AV, PER)
Le choix de l’enveloppe d’investissement a un impact majeur sur la rentabilité nette. Deux placements identiques peuvent générer des performances très différentes selon leur cadre fiscal.
Pour optimiser la fiscalité :
- Utilisez le PEA pour les actions européennes : exonération des plus-values après 5 ans.
- Préférez l’assurance-vie pour sa fiscalité allégée après 8 ans et sa souplesse de gestion.
- Mobilisez le PER pour sa déductibilité fiscale si votre objectif est la retraite.
- N’oubliez pas le compte-titres pour sa simplicité, notamment pour les actifs non éligibles aux autres enveloppes.
Une stratégie fiscale bien pensée permet d’augmenter significativement la rentabilité nette réelle d’un placement.
A lire aussi :
- PER ou PEA : Comparatif pour bien choisir
- PEA ou Assurance vie : Que choisir ?
- PER ou Assurance-vie : Comment choisir
Investir dans ce que l’on connaît
Warren Buffett et Peter Lynch en ont fait une règle d’or : n’investissez que dans ce que vous comprenez. La meilleure rentabilité vient souvent de placements maîtrisés, bien suivis et alignés avec vos convictions.
Ce principe implique de :
- Choisir des actifs dont vous comprenez le fonctionnement et les risques.
- Éviter les produits complexes ou opaques si vous n’avez pas le temps ou les compétences pour les suivre.
- Rester fidèle à votre stratégie, même en période de volatilité.
Il vaut mieux un portefeuille simple que vous comprenez parfaitement qu’un montage sophistiqué mal maîtrisé.
Les erreurs fréquentes à éviter
Un placement ne peut être jugé uniquement sur son rendement affiché ou sa performance passée. Certaines erreurs d’analyse, pourtant fréquentes, peuvent sérieusement compromettre la rentabilité réelle d’un investissement.
Oublier l’impact réel des frais et de la fiscalité
Un rendement brut ne reflète jamais la rentabilité réellement perçue. Il est impératif d’intégrer les frais (entrée, gestion, sortie) ainsi que la fiscalité applicable pour mesurer la performance nette.
Exemples typiques :
- Un fonds affichant 6 % brut par an peut générer moins de 3,5 % net après 1,5 % de frais de gestion et 30 % d’imposition.
- Un ETF détenu dans un compte-titres est soumis aux prélèvements obligatoires, alors que le même ETF dans un PEA bénéficie d’une exonération après 5 ans.
- Une SCPI en direct est imposée au barème, tandis qu’en assurance-vie, elle peut profiter d’un cadre fiscal allégé.
Ignorer ces paramètres fausse la comparaison entre deux placements et conduit à des arbitrages inefficaces.
Se fier aux performances passées
La performance passée d’un placement ne garantit en rien ses résultats futurs. Si certains actifs surperforment sur 10 ou 15 ans, ils peuvent connaître des périodes de sous-performance significative à court terme.
Les données historiques le confirment :
- Les meilleures classes d’actifs changent fréquemment d’une année à l’autre.
- En 2008, les actions émergentes perdent -50,8 %, avant de rebondir à +73,5 % en 2009.
- L’or performe fortement certaines années (+27,9 % en 2010), mais recule nettement à d’autres (-44,5 % en 2013).
Un placement rentable à long terme peut se révéler très instable à court terme. Il est donc essentiel d’ajuster son horizon d’investissement au profil de l’actif.
Sous-estimer le risque ou la liquidité
Un rendement élevé s’accompagne souvent d’un niveau de risque ou d’illiquidité important. Ces éléments doivent être intégrés dans l’évaluation globale du placement.
Quelques cas fréquents :
- Les fonds structurés offrent des rendements conditionnels et une protection du capital, parfois partielle seulement.
- Les SCPI à capital fixe peuvent être difficiles à revendre sans décote en période de tension.
- Les obligations à haut rendement présentent un risque de défaut nettement plus élevé que les titres d’État.
La compatibilité entre le placement et votre capacité à encaisser une perte ou une immobilisation prolongée du capital est déterminante.
Manquer de diversification
Concentrer ses avoirs sur une seule classe d’actifs accroît le risque spécifique sans augmenter la rentabilité ajustée. Une diversification maîtrisée permet au contraire de lisser les performances et de mieux résister aux aléas de marché.
Quelques bonnes pratiques :
- Combiner actions, obligations, immobilier et or, pour répartir le risque.
- Diversifier géographiquement, notamment dans un contexte macroéconomique incertain.
- Allier supports liquides et illiquides, selon votre horizon et vos besoins.
Construire un portefeuille diversifié est un levier clé pour construire un placement financier rentable, capable de résister aux aléas de marché.
Conclusion
Un placement n’est réellement rentable que s’il est adapté à vos objectifs, votre horizon et votre profil de risque. Le rendement affiché ne suffit pas : frais, fiscalité, risque, liquidité et durée influencent fortement la performance nette que vous percevrez.
Pour savoir quel investissement est le plus rentable, il faut raisonner en rendement net annualisé, ajusté du risque et de la fiscalité, tout en intégrant la volatilité et la régularité des revenus.
En 2025, les meilleurs placements sont ceux qui combinent potentiel de gain, fiscalité optimisée et cohérence patrimoniale. Actions internationales, private equity ou SCPI spécialisées offrent un couple rendement/risque attractif, à condition de respecter leur horizon et leurs contraintes.
Enfin, une rentabilité durable repose aussi sur une diversification intelligente, une gestion des frais rigoureuse et une stratégie alignée avec vos projets. Plus votre approche est structurée, plus vos décisions seront rentables dans la durée.
Pour aller plus loin : Les meilleurs placements financiers cette année