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Comment choisir son PEA ? Quels critères prendre en compte ?

EN BREF

Pour choisir votre PEA, identifiez votre profil d'investisseur, comparez les frais, l'offre de supports, la qualité de la plateforme et les services proposés pour trouver la solution la plus adaptée à vos objectifs et à votre niveau d'autonomie.

Tableau récapitulatif des 9 critères pour savoir comment choisir son PEA

Critère Ce qu'il faut regarder Pourquoi c'est important
1. Votre profil d'investisseur Objectifs, horizon, budget, stratégie, niveau de connaissance, tolérance au risque Pour choisir une offre en cohérence avec vos besoins et vos capacités
2. Type d'établissement Banque traditionnelle, banque en ligne, courtier, fintech/robo-advisor Impact sur les frais, l'interface, le service client et les supports disponibles
3. Niveau de frais Frais d'ouverture, courtage, gestion, inactivité, transfert, frais des supports Les frais réduisent la performance nette, surtout sur le long terme
4. Offre d'investissement Diversité des actions, ETF, fonds, qualité des émetteurs, accès au PEA-PME Plus de choix = plus de possibilités pour diversifier et ajuster votre stratégie
5. Mode de gestion Libre, pilotée, sous mandat, possibilité de bascule Pour adapter le niveau d'autonomie à votre expertise et à vos préférences
6. Ergonomie de la plateforme Interface desktop/mobile, tableaux de bord, passage d'ordres Une plateforme fluide facilite la gestion et réduit le risque d'erreurs
7. Conditions d'ouverture et de gestion Procédure 100 % en ligne, montant minimal d'ouverture, délais d'activation Pour une mise en route rapide et une gestion sans frictions
8. Service client et accompagnement Disponibilité, conseils personnalisés, assistance transférer/clôturer Un bon support fait la différence en cas de problème ou de question
9. Possibilité de transfert Délais, clarté de la procédure, remboursement des frais sortants Permet de changer de plateforme sans perdre l'antériorité fiscale

Avant de choisir son PEA : définissez votre profil d’investisseur

Avant même de comparer les offres de PEA, il est essentiel de prendre un moment pour réfléchir à vos propres besoins et contraintes. Cette analyse vous permettra de faire un choix cohérent, aligné avec votre situation personnelle, vos objectifs et votre tolérance au risque.

Quels sont vos objectifs d’investissement ?

Un plan d’épargne en actions (PEA) est avant tout un outil de long terme. Il faut donc clarifier ce que vous attendez de votre investissement.

Votre objectif va conditionner votre stratégie, le choix des supports et le type de gestion.

Plusieurs cas de figure peuvent se présenter :

  • Constituer un capital en vue d’un projet futur (achat immobilier, retraite, transmission, etc.).
  • Générer des revenus complémentaires grâce aux dividendes.
  • Optimiser la fiscalité de vos placements financiers.
  • Soutenir l’économie réelle, en investissant dans des entreprises européennes.

Clarifier vos objectifs dès le départ permet de faire un choix cohérent et d’éviter les erreurs stratégiques.

À lire aussi : Où placer son argent : comment bien investir et dans quoi

Quel est votre horizon de placement ?

Le PEA n’est intéressant que si vous pouvez vous projeter dans la durée. Son principal avantage réside dans sa fiscalité.

Pour profiter de l’exonération d’impôt sur les plus-values, il faut conserver son PEA pendant au moins 5 ans. Avant ce délai, tout retrait entraîne la clôture du plan (sauf exceptions). Les gains sont alors soumis à la flat tax (30 %).

Cela signifie que le PEA s’adresse à des investisseurs capables de bloquer leur épargne sur une période moyenne à longue. Ce critère est fondamental pour évaluer :

  • Votre capacité à accepter la volatilité des marchés.
  • Votre possibilité de laisser votre argent investi plusieurs années.
  • La pertinence du PEA par rapport à d’autres enveloppes fiscales.

Même sans projet d’investissement immédiat, ouvrir un PEA dès que possible reste pertinent : l’ancienneté fiscale commence à la date d’ouverture du plan, ce qui permet de bénéficier plus tôt des avantages fiscaux.

Quel est votre niveau de connaissance des marchés financiers ?

Avant d’ouvrir un PEA, il est important de vous autoévaluer. Ce produit vous expose aux marchés actions, ce qui nécessite un minimum de compréhension.

Trois niveaux peuvent être distingués :

  • Débutant : vous n’avez jamais investi sur les marchés financiers, ou uniquement via des placements sans risque (livrets, assurance vie en fonds euros, etc.).
  • Intermédiaire : vous avez quelques connaissances, vous comprenez les principes de base (diversification, volatilité, rendement, etc.).
  • Confirmé : vous suivez l’actualité économique, vous avez une stratégie d’investissement, vous savez lire un bulletin trimestriel ou un rapport financier.

Votre niveau de maîtrise va orienter votre choix entre gestion libre et gestion pilotée :

  • En gestion libre, vous êtes autonome et gérez vous-même vos investissements.
  • En gestion pilotée, un professionnel sélectionne les supports pour vous, selon votre profil.

Connaître vos limites permet de minimiser les erreurs de placement et les mauvaises décisions en période de stress.

Quelle est votre tolérance au risque ?

Investir en actions, c’est accepter que la valeur de votre portefeuille fluctue. Il est donc crucial d’évaluer votre tolérance au risque avant de vous engager.

On distingue généralement trois profils de risque :

  • Prudent : vous privilégiez la sécurité du capital. Les pertes, même temporaires, sont mal vécues.
  • Équilibré : vous êtes prêt à accepter des variations modérées pour viser une performance supérieure aux placements sans risque.
  • Dynamique : vous cherchez à maximiser le rendement sur le long terme, quitte à supporter une forte volatilité.

Votre appétence au risque va déterminer :

  • Le type de supports à privilégier (ETF diversifiés, actions individuelles, fonds sectoriels…).
  • Le style de gestion (passive, active, thématique…).
  • Le niveau de diversification de votre portefeuille.

Un profil mal évalué peut entraîner des décisions impulsives et nuire à la performance de votre investissement.

À lire aussi : Comment répartir et diversifier son épargne ?

Quel budget comptez-vous allouer à votre PEA ?

Le montant que vous êtes prêt à investir a un impact direct sur le type de PEA que vous pouvez choisir, et sur la rentabilité de votre placement.

Certains courtiers sont plus adaptés à des investisseurs capables de mobiliser de gros montants alors que d’autres sont plus adaptés aux petits portefeuilles.

Voici les points à analyser :

  • Quel sera votre versement initial ?
  • Quelle est votre capacité d’épargne mensuelle ?
  • Comptez-vous investir régulièrement ou ponctuellement ?

Même si un PEA peut être ouvert avec un faible montant, il est plus efficace lorsqu’il est alimenté de manière régulière.

Cela permet :

  • De lisser les points d’entrée sur les marchés.
  • De profiter de la capitalisation sur le long terme.
  • De réduire l’impact des frais fixes ou proportionnels.

Pensez également à intégrer les frais dans votre budget prévisionnel.

Quelle stratégie souhaitez-vous adopter ?

Le PEA permet une grande liberté de gestion. Avant de choisir une offre, il faut donc savoir quelle approche vous souhaitez privilégier.

Plusieurs stratégies sont possibles :

  • Investissement passif : via des ETF répliquant un indice boursier. Une méthode simple, diversifiée, et peu coûteuse.
  • Stock-picking actif : sélection d’actions individuelles selon vos convictions ou votre analyse.
  • Approche thématique : investir dans des secteurs spécifiques (technologie, transition énergétique, santé…).
  • Investissement responsable (ISR) : sélection de titres intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Votre stratégie doit être cohérente avec votre profil d’investisseur, votre horizon de placement et vos objectifs.

Ce choix aura une incidence directe sur :

  • Le niveau de risque que vous prenez.
  • Le temps que vous consacrez à la gestion de votre portefeuille.
  • Le type de PEA et la plateforme qui conviendront le mieux.

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*Les performances passées ne préjugent pas des performances futures

Critère 1 : choisir un PEA selon le type d’établissement

Le type d’établissement dans lequel vous ouvrez votre PEA influence directement les frais que vous paierez, les supports auxquels vous aurez accès et l’expérience utilisateur au quotidien. Il est donc crucial de choisir une structure adaptée à votre profil et à vos attentes.

Banques traditionnelles : pour les profils recherchant un accompagnement humain

Les banques classiques restent un choix rassurant pour certains épargnants, notamment ceux qui privilégient la proximité et le conseil personnalisé. Ce type d’établissement convient avant tout aux profils prudents, peu familiers des marchés financiers et des plateformes en ligne.

Voici les principaux avantages de ce type de structure :

  • Un conseiller dédié qui peut vous accompagner dans la gestion de votre portefeuille et répondre à vos questions.
  • Une solidité institutionnelle qui inspire confiance, notamment en période de volatilité des marchés.

Mais ce confort a un coût, et il faut être conscient des limites associées à ce choix :

  • Des frais souvent très élevés, aussi bien sur les transactions que sur la tenue de compte.
  • Une offre d’investissement restreinte, souvent limitée à des fonds maison ou à un univers peu diversifié.
  • Une expérience utilisateur généralement datée, avec des interfaces peu ergonomiques et des parcours digitaux complexes.

Ce type d’acteur convient à ceux qui souhaitent être accompagnés dans leurs décisions, mais il est peu adapté à ceux qui recherchent autonomie, performance et faibles coûts.

Banques en ligne : un bon compromis coût/fonctionnalités

Les banques en ligne représentent une alternative intéressante, notamment pour les investisseurs à l’aise avec les outils numériques, mais souhaitant rester dans un cadre bancaire structuré. Elles offrent un bon compromis entre coût, simplicité et autonomie.

Voici ce que ces établissements ont à offrir :

  • Des frais souvent plus compétitifs que ceux des banques traditionnelles, avec des offres souvent sans droits de garde.
  • Un accès à un large éventail de supports d’investissement : actions, ETF, OPCVM.
  • Une interface digitale moderne, avec des outils de gestion en ligne adaptés aux particuliers.

Il existe néanmoins certaines limites qu’il convient de prendre en compte :

  • Un service client parfois difficile à joindre, notamment en cas de besoin urgent.
  • Une absence de conseil personnalisé, qui peut déranger les épargnants moins autonomes.

Ce type d’établissement s’adresse aux profils intermédiaires, capables de gérer seuls leur portefeuille, mais attentifs à la simplicité d’usage et à la compétitivité des frais.

Courtiers spécialisés : pour les investisseurs actifs

Les courtiers spécialisés dans la bourse s’adressent principalement aux investisseurs aguerris. Ils sont conçus pour offrir une grande liberté de gestion, un large éventail d’actifs et des outils performants.

Voici les principaux avantages que vous pouvez attendre d’un courtier spécialisé :

  • Des frais de courtage très faibles, avec parfois des offres à 0 € sur certains produits.
  • Un accès à un large univers d’investissement, incluant des actions européennes, des ETF, voire des produits dérivés.
  • Des plateformes professionnelles, proposant des fonctionnalités avancées pour l’analyse et le passage d’ordres.

Mais ce type d’établissement n’est pas adapté à tout le monde :

  • Une complexité d’utilisation, qui peut dérouter les investisseurs débutants.
  • Une absence quasi totale de conseil personnalisé, qui impose d’être pleinement autonome.
  • Peu ou pas de solutions de gestion déléguée, ce qui nécessite un suivi régulier de son portefeuille.

Ce type de plateforme est particulièrement adapté aux investisseurs actifs, expérimentés et souhaitant piloter eux-mêmes leur stratégie.

Fintechs et robo-advisors : gestion moderne et automatisée

Les fintechs spécialisées dans la gestion d’épargne ont largement démocratisé l’accès aux marchés financiers, en proposant une approche automatisée, accessible et intuitive. Elles constituent une solution idéale pour les débutants ou les investisseurs souhaitant déléguer la gestion de leur portefeuille.

Voici ce qui distingue ces nouveaux acteurs :

  • Une interface soignée et simple d’utilisation, pensée pour les non-initiés.
  • Une gestion pilotée accessible, souvent dès quelques centaines d’euros.
  • Une stratégie d’allocation diversifiée, principalement fondée sur des ETF et adaptée au profil de l’investisseur.
  • Des frais globalement modérés et transparents, sans mauvaise surprise.

Mais il existe également certaines limites à connaître :

  • Une personnalisation limitée, avec des allocations standardisées.
  • Un univers d’investissement restreint, centré sur des portefeuilles modèles.

Ces solutions sont particulièrement pertinentes pour les épargnants souhaitant investir sans suivre quotidiennement les marchés, tout en bénéficiant d’une approche structurée et diversifiée.

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*Pour un risque de 10/10. Résultats en partie issus de backtests. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Critère 2 : comparer les frais pour bien choisir son PEA

Les frais associés à un PEA ont un impact direct sur la performance nette de votre portefeuille. À long terme, quelques points de pourcentage de frais en moins peuvent représenter plusieurs milliers d’euros d’écart.

Il est donc essentiel de bien les comprendre, de les identifier et de les comparer avant d’ouvrir un plan.

Les principaux frais à surveiller

Tous les PEA ne se valent pas en matière de tarification. Certains frais sont visibles, d’autres plus discrets, mais tous peuvent peser sur votre performance. Il est donc indispensable d’examiner les frais les plus fréquents.

Voici les principaux frais à comparer entre les établissements :

  • Les frais d’ouverture et de tenue de compte : Certaines banques facturent des frais fixes à l’ouverture du plan ou pour sa gestion annuelle, même en l’absence d’opérations.
  • Les frais de courtage : Ils varient selon le type d’ordre (bourse française ou étrangère, montant, fréquence). À titre d’exemple, les meilleurs courtiers facturent généralement moins d’un euro par ordre.
  • Frais sur les transactions étrangères : Ils peuvent inclure une commission proportionnelle et un minimum forfaitaire par zone géographique. 
  • Frais d’inactivité : Certains établissements appliquent des frais si aucun ordre n’est passé pendant une période donnée. Ces frais sont rares mais existent, notamment chez quelques courtiers traditionnels.
  • Frais de transfert : Lorsque vous changez d’établissement, des frais de transfert sortant peuvent s’appliquer. Ils sont généralement facturés par ligne détenue (valeurs mobilières), mais les montants varient fortement selon les établissements.
  • Frais de gestion pour la gestion pilotée : En cas de gestion déléguée, des frais annuels s’appliquent sur l’encours. Ils varient selon la stratégie et l’acteur choisi.

Comparer ces frais permet non seulement d’optimiser la performance de votre PEA, mais aussi de choisir une offre adaptée à votre fréquence de placement, à votre budget et à votre degré d’autonomie.

Aujourd’hui, l’absence de frais d’ouverture, de tenue de compte et d’inactivité est devenue un standard du marché : il est donc recommandé d’éviter les établissements qui continuent de facturer ces frais.

Les frais indirects sur les supports d’investissement

Outre les frais directement liés au fonctionnement du PEA, il faut également prendre en compte les frais internes aux supports que vous allez utiliser. Ces frais sont souvent moins visibles, mais ils réduisent mécaniquement le rendement net de vos placements.

À noter que ces frais sont inhérents aux supports eux-mêmes (ETF, OPCVM) et non spécifiques au PEA. Vous les retrouverez également dans d’autres enveloppes comme un compte-titres ou une assurance vie.

Voici les frais indirects à intégrer dans votre analyse :

  • Les frais de gestion des ETF. Bien qu’ils soient en général faibles (entre 0,05 % et 0,30 % par an), ils s’appliquent en continu sur l’encours et peuvent représenter plusieurs centaines d’euros sur le long terme.
  • Les frais des OPCVM ou fonds actifs sont généralement plus élevés. Selon la lettre de l'Observatoire de l'épargne n°56, les frais courants moyens des fonds d’actions françaises étaient de 1,5 % en 2023, et de 1,42 % pour les fonds diversifiés. Certaines catégories spécialisées peuvent afficher des frais supérieurs à 2 %, notamment lorsqu’ils intègrent des frais d’entrée ou de surperformance.

Les investisseurs qui privilégient une approche passive via des ETF à faible coût bénéficient d’un avantage structurel sur le long terme par rapport à ceux qui investissent dans des supports plus chargés.

Pour aller plus loin : ETF ou OPCVM : différences et guide pour choisir la bonne approche

Le cas des offres de remboursement de frais de transfert sortant

Changer de PEA peut entraîner des frais importants, notamment si vous détenez plusieurs lignes d’actifs. Certains établissements proposent néanmoins des offres de remboursement, ce qui peut faciliter la transition.

Voici ce qu’il faut savoir sur ces offres :

  • Plusieurs courtiers en ligne et fintechs remboursent les frais de transfert sortant. Le remboursement peut être plafonné (souvent entre 100 € et 200 €), mais il permet de limiter le coût du changement.
  • Le remboursement est souvent conditionné à un montant minimum transféré. Il est donc important de vérifier les conditions exactes de l’offre avant d’engager le transfert.
  • Ce critère peut faire la différence si vous hésitez entre deux établissements, notamment en cas de frais sortants élevés dans votre banque actuelle.

Ces offres ne doivent pas être le seul critère de choix, mais elles peuvent représenter un avantage non négligeable si vous cherchez à optimiser vos frais de gestion en changeant de plateforme.

Critère 3 : analyser la richesse de l’offre d’investissement du PEA

Le PEA est une enveloppe fiscale, mais sa réelle efficacité dépend des supports que vous pouvez y loger. Plus l’offre est riche, plus vous pourrez construire un portefeuille adapté à vos objectifs, votre niveau de risque et vos convictions.

Actions françaises et européennes : la base de tout PEA

Le PEA est réservé aux titres d’entreprises ayant leur siège dans l’Union européenne (ou l’EEE). Cela en fait naturellement une enveloppe tournée vers les marchés européens.

Les actions cotées sont le socle de l’investissement en PEA. Elles permettent de viser un rendement potentiellement élevé tout en accédant à une grande diversité sectorielle.

Voici les principaux atouts des actions éligibles au PEA :

  • Une grande variété de valeurs, allant des grandes capitalisations (CAC 40, DAX, FTSE…) aux PME plus dynamiques.
  • Une forte liquidité sur les principales places boursières, facilitant l’achat et la vente de titres.
  • Un accès à tous les secteurs de l’économie, permettant de construire un portefeuille équilibré ou thématique (santé, finance, industrie, etc.).

La richesse de l’offre en actions européennes est un critère central dans le choix d’un PEA, notamment si vous souhaitez adopter une gestion active ou exprimer des convictions sectorielles fortes.

ETF, OPCVM, fonds ISR, thématiques…

Investir en PEA ne se limite pas aux actions individuelles. De nombreux établissements proposent également des fonds d’investissement permettant de diversifier plus facilement votre portefeuille.

La diversité des supports est essentielle pour construire une stratégie robuste, quel que soit votre niveau d’expérience.

Voici les principales catégories de supports accessibles dans un PEA :

  • ETF (trackers) : ils permettent de répliquer un indice (CAC 40, MSCI Europe, etc.) à moindre coût, tout en assurant une bonne diversification.
  • OPCVM (fonds actifs) : gérés par des professionnels, ils proposent une sélection de titres selon une stratégie définie (valeur, croissance, dividendes…).
  • Fonds thématiques : orientés vers des secteurs ou des tendances spécifiques (énergies renouvelables, intelligence artificielle, santé…).
  • Fonds ISR ou ESG : intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans la sélection des titres.

Une offre diversifiée en ETF et fonds permet d’ajuster finement votre allocation, en fonction de votre profil de risque et de vos convictions.

Tous les PEA ne donnent pas accès à la même profondeur de gamme. Certains établissements se limitent à quelques dizaines de fonds, tandis que d’autres ouvrent l’accès à plusieurs centaines de références.

Il est important de vérifier la qualité des émetteurs et la variété des stratégies disponibles, notamment si vous souhaitez investir de manière diversifiée et optimisée.

Spécificités : présence d’un PEA-PME intégré ?

Le PEA-PME est une enveloppe complémentaire au PEA classique, destinée à financer les petites et moyennes entreprises françaises et européennes. Il bénéficie du même cadre fiscal que le PEA, mais avec un plafond dédié.

Certains établissements proposent d’ouvrir un PEA-PME en parallèle du PEA, d’autres intègrent les deux dans une gestion unifiée.

Voici les options qui peuvent exister selon les établissements :

  • Un PEA-PME distinct : vous ouvrez une enveloppe séparée avec un plafond dédié de 225 000 €, cumulable avec celui du PEA (tout en respectant un plafond global).
  • Une gestion unifiée : certains acteurs permettent de gérer PEA et PEA-PME sur une même interface, voire avec des arbitrages simplifiés entre les deux.
  • Une offre restreinte ou absente : tous les établissements ne proposent pas le PEA-PME, ce qui peut être un frein si vous souhaitez investir dans des PME ou des ETI éligibles.

Si vous avez un intérêt pour les PME cotées, ou souhaitez profiter de l’enveloppe fiscale supplémentaire offerte par le PEA-PME, il est important de vérifier sa disponibilité dès l’ouverture.

Critère 4 : comment choisir entre gestion libre, pilotée ou sous mandat pour son PEA ?

L’un des choix les plus structurants au moment d’ouvrir un PEA concerne le mode de gestion. En fonction de votre expérience, de votre appétence pour les marchés financiers et du temps que vous êtes prêt à y consacrer, le mode de gestion choisi sera différent.

Gestion libre : autonomie totale, mais besoin de compétences

La gestion libre, mode de gestion par défaut d’un PEA, consiste à piloter soi-même son portefeuille. C’est vous qui choisissez les titres, passez les ordres, réalisez les arbitrages et suivez les performances.

Ce mode de gestion convient uniquement aux investisseurs à l’aise avec les marchés financiers, capables de construire une allocation cohérente et de la faire évoluer dans le temps.

Voici les caractéristiques principales de la gestion libre :

  • Une totale liberté de choix des supports, dans la limite de l’univers éligible au PEA.
  • La possibilité de réagir en temps réel aux événements de marché, ou d’appliquer des stratégies actives (stock-picking, investissement thématique, etc.).
  • Des frais généralement plus faibles, car vous n’avez pas à payer de gestionnaire.

Mais cette autonomie a un prix :

  • Elle exige du temps, des connaissances et une bonne discipline.
  • Elle augmente le risque d’erreurs comportementales, notamment en période de volatilité.

La gestion libre est recommandée aux profils confirmés, disposant de l’expérience, du temps et de l’intérêt nécessaires pour suivre régulièrement l’évolution de leur portefeuille.

Conseil de Ramify

De plus en plus d'investisseurs optent pour des stratégies d'investissement simples basées sur des ETF largement diversifiés, comme ceux répliquant le MSCI World. Cette approche permet de bénéficier des avantages de la gestion libre — frais réduits et flexibilité — tout en mettant en œuvre une stratégie robuste et facile à suivre sur le long terme.

Gestion pilotée ou sous mandat : déléguer à un professionnel ou un robo-advisor

Dans une gestion pilotée ou sous mandat, vous déléguez la gestion de votre PEA à un professionnel ou à un robo-advisor, qui investit à votre place selon votre profil de risque.

Ce mode de gestion convient aux investisseurs qui souhaitent s’exposer aux marchés sans avoir à gérer eux-mêmes leur portefeuille.

Voici les principaux avantages de la gestion déléguée :

  • Une allocation construite par des experts, adaptée à votre situation patrimoniale et à vos objectifs.
  • Un suivi automatisé de votre portefeuille, avec des ajustements réguliers en fonction des conditions de marché.
  • Un gain de temps et de sérénité, car vous n’avez pas à suivre l’actualité financière au quotidien.

Il existe toutefois certaines limites à prendre en compte :

  • Des frais supplémentaires, souvent compris entre 0,5 % et 1 % par an selon les établissements.
  • Une personnalisation limitée, surtout dans les offres de robo-advisors basées sur des portefeuilles modèles.
  • Une moindre réactivité aux événements exceptionnels, car les arbitrages sont standardisés.

La gestion pilotée est idéale pour les profils débutants, intermédiaires ou occupés, qui souhaitent investir efficacement sans avoir à se former ou à surveiller en permanence les marchés.

Néanmoins, la majorité des courtiers ne proposent pas de gestion pilotée sur un PEA.

PEA Ramify : idéal pour allier performance et simplicité

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*Pour un risque de 10/10. Résultats en partie issus de backtest. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Peut-on basculer de la gestion pilotée à la gestion libre ?

Certains investisseurs évoluent au fil du temps : ils débutent avec une gestion déléguée, puis gagnent en expérience et souhaitent prendre la main sur leurs placements. D’autres, au contraire, commencent en gestion libre, puis préfèrent déléguer.

Il est donc important de vérifier si l’établissement permet de changer de mode de gestion sans devoir clôturer le PEA.

Voici les points à examiner pour évaluer cette flexibilité :

  • La possibilité de passer de la gestion pilotée à la gestion libre (ou inversement), sans perdre l’antériorité fiscale du PEA.
  • Les conditions techniques et commerciales du changement, notamment les éventuels frais ou délais associés.
  • L’accessibilité du support client pour accompagner la transition et éviter les erreurs dans le transfert de supports.

Choisir une offre flexible vous permet d’adapter la gestion de votre PEA à l’évolution de votre profil d’investisseur, sans devoir repartir de zéro.

À lire aussi : Assurance-vie : Gestion libre ou pilotée en 2025 ?

Critère 5 : une bonne ergonomie de plateforme améliore l’expérience PEA

L’ergonomie d’une plateforme est souvent sous-estimée lors du choix d’un PEA. Pourtant, elle conditionne directement votre capacité à suivre votre portefeuille, passer des ordres efficacement et ajuster votre stratégie.

Une interface mal conçue peut devenir un frein, même pour les meilleurs investisseurs.

Qualité de l’interface desktop et mobile

Une bonne interface doit être fluide, rapide et intuitive, que ce soit sur ordinateur ou sur mobile. C’est un critère de confort, mais aussi d’efficacité.

Voici les éléments à évaluer pour juger la qualité de l’interface :

  • La vitesse de chargement des pages, notamment lors de la consultation des portefeuilles ou du passage d’ordres.
  • La cohérence entre les versions desktop et mobile, pour permettre un suivi fluide quel que soit le support.
  • La facilité de lecture des informations essentielles, comme la valeur liquidative, les mouvements récents ou les ordres en attente.

Par exemple, Trade Republic propose une application mobile très épurée et intuitive, conçue pour les investisseurs débutants.

À l’inverse, Interactive Brokers offre une plateforme très complète, mais complexe, pensée pour des investisseurs aguerris habitués aux outils professionnels.

Clarté des tableaux de bord et du suivi de performance

Un tableau de bord bien conçu vous permet de comprendre en un coup d’œil l’évolution de votre portefeuille, son exposition aux risques, et sa répartition par classes d’actifs ou secteurs.

Voici ce qu’un bon tableau de bord doit idéalement proposer :

  • Une visualisation claire des performances, en montant et en pourcentage, depuis l’ouverture et sur différentes périodes.
  • Un affichage dynamique des gains et des pertes par ligne, avec possibilité de trier ou filtrer.
  • Un suivi de l’allocation du portefeuille, par type d’actif, zone géographique ou secteur.
  • Un historique détaillé des opérations, avec des filtres pratiques (date, nature de l’ordre, montant…).

Une information bien présentée aide à prendre de meilleures décisions, en facilitant la lecture des tendances et en réduisant les biais comportementaux.

Facilité de navigation et de passage d’ordres

Le passage à l’action, qu’il s’agisse d’un achat, d’une vente ou d’un arbitrage, doit être simple, rapide et sans ambiguïté. Cela concerne aussi bien les investisseurs actifs que les profils plus passifs.

Voici les aspects essentiels à prendre en compte concernant la navigation et le passage d’ordres :

  • Une recherche de titres intuitive, avec filtres (par émetteur, indice, éligibilité PEA, etc.).
  • Un processus de passage d’ordre fluide, avec peu d’étapes, sans redondance inutile.
  • Des informations claires sur les frais, les horaires de marché et le type d’ordre sélectionné.
  • La possibilité de passer des ordres depuis mobile, sans perte de fonctionnalités clés.

Plus l’interface est fluide, plus vous êtes à même d’agir au bon moment, en limitant les erreurs ou les hésitations.

Critère 6 : outils d’aide à l’investissement

Au-delà de la tarification et de l’offre d’investissement, certains établissements se démarquent par la richesse de leurs outils d’aide à la décision.

Ces fonctionnalités peuvent grandement faciliter la sélection des supports, l’analyse du portefeuille et même la compréhension des marchés.

Simulateurs, filtres, scoring ESG, alertes personnalisées

Certains PEA intègrent des outils pratiques pour filtrer, analyser et sélectionner les bons supports en fonction de vos objectifs ou de vos convictions.

Voici les fonctionnalités les plus utiles pour affiner vos choix :

  • Des simulateurs de performance qui permettent d’estimer l’évolution potentielle d’un portefeuille en fonction de différents scénarios.
  • Des filtres avancés sur les ETF ou OPCVM, par émetteur, thématique, notation ESG ou niveau de risque.
  • Des scores extra-financiers (ESG) attribués aux fonds ou aux actions, utiles pour les investisseurs responsables.
  • Des alertes personnalisées sur les variations de cours, les seuils de performance ou les actualités d’un titre en portefeuille.

Ces outils sont particulièrement précieux pour les investisseurs autonomes, qui souhaitent prendre des décisions éclairées sans être experts du secteur.

Contenus pédagogiques, tutoriels, webinaires, newsletters

Un bon PEA ne se limite pas à une interface ou à une liste de supports : il doit aussi accompagner l’investisseur dans sa montée en compétence. Cet aspect est souvent négligé, mais il fait toute la différence pour un investisseur débutant ou intermédiaire.

Voici les formats de contenu les plus utiles pour progresser :

  • Des articles pédagogiques pour comprendre les bases de l’investissement (volatilité, diversification, fiscalité…).
  • Des tutoriels vidéo expliquant le fonctionnement de la plateforme ou la construction d’un portefeuille.
  • Des webinaires animés par des experts, pour découvrir des stratégies ou décrypter l’actualité des marchés.
  • Des newsletters régulières, personnalisées en fonction de votre profil ou de vos investissements.

Un bon contenu éducatif permet de gagner en autonomie, de renforcer sa stratégie et d’éviter les erreurs fréquentes chez les particuliers.

Outils de reporting fiscal, analyse de performance, etc.

La gestion d’un portefeuille ne s’arrête pas à l’achat des supports. Il faut aussi pouvoir suivre ses performances et faciliter ses obligations déclaratives, notamment dans le cadre d’un PEA.

Voici les outils qui peuvent réellement faire la différence au quotidien :

  • Des tableaux de bord clairs de performance, avec calculs précis de rendement, comparaison avec un indice de référence et ventilation des gains par ligne.
  • Des rapports téléchargeables pour chaque opération, utiles pour garder une trace comptable et organiser ses documents.
  • Des modules d’aide à la déclaration fiscale, avec les éléments pré-remplis ou les montants à reporter, notamment en cas de retrait ou de clôture du PEA.
  • Une synthèse annuelle simple, regroupant l’ensemble des flux (dividendes, plus-values, frais), pour gagner du temps en période fiscale.

Ces outils sont un vrai gain de temps et de clarté, surtout si vous gérez plusieurs supports ou effectuez des opérations régulières.

Critère 7 : conditions d’ouverture et de gestion du PEA au quotidien

Le choix du PEA dépend aussi de l’expérience fluide dès l’ouverture et une gestion sans frictions au quotidien. Certains établissements facilitent grandement la vie de l’investisseur. D’autres, au contraire, imposent encore des démarches lourdes ou des délais frustrants.

Procédure d’ouverture : simple, rapide et 100 % en ligne ?

La facilité d’ouverture du PEA est un critère de plus en plus décisif, notamment pour les jeunes investisseurs ou ceux qui souhaitent saisir une opportunité rapidement.

Voici les éléments à vérifier lors de l’ouverture du compte :

  • La possibilité d’ouvrir le PEA entièrement en ligne, sans déplacement ni envoi de documents papier.
  • La rapidité du processus, avec une validation en quelques minutes ou heures chez les fintechs les plus réactives.
  • Une interface claire pendant l’onboarding, qui vous guide étape par étape sans jargon ni obstacles inutiles.
  • La signature électronique sécurisée pour éviter les allers-retours de documents physiques.

Un processus d’ouverture fluide est souvent le reflet d’une plateforme moderne et orientée utilisateur.

Montant minimum à l’ouverture, souplesse des versements

Tous les PEA ne sont pas accessibles avec le même budget. Certaines offres sont pensées pour les investisseurs débutants, d’autres visent des profils plus aisés.

Voici les paramètres à prendre en compte :

  • Le montant minimum exigé à l’ouverture : Certaines plateformes ne nécessitent pas de premier versement, d’autres acceptent un premier versement dès 1 €, tandis que d’autres exigent 500 € ou 1 000 €.
  • La possibilité de faire des versements libres : Idéalement, vous devez pouvoir alimenter votre PEA à votre rythme, sans contraintes ni frais d’ajout.
  • L’absence de minimum sur les versements complémentaires : Cela permet de pratiquer l’investissement progressif, adapté aux revenus variables ou aux stratégies par petits montants.

Une structure souple encourage une épargne régulière et accessible, sans décourager les investisseurs modestes.

Délai d’activation et facilité de gestion

Une fois le compte ouvert, il ne devient pas forcément actif immédiatement. Le temps nécessaire pour pouvoir passer vos premiers ordres peut varier fortement d’un établissement à l’autre.

Voici ce qu’il faut observer :

  • Le délai entre la validation du compte et l’activation du PEA : Chez certains courtiers, il est possible d’investir en moins de 24 h, alors que d’autres exigent plusieurs jours.
  • La rapidité d’exécution des virements entrants : Un délai trop long peut vous faire rater des opportunités de marché.
  • La facilité d’accès au service client : En cas de blocage ou de question sur une opération.
  • La clarté de l’espace client pour gérer ses opérations courantes : consultation des soldes, passage d’ordres, téléchargement de documents, suivi fiscal, etc.

Un bon PEA doit être réactif, intuitif et vous permettre d’investir en toute autonomie, sans blocage technique ni latence excessive.

Critère 8 : qualité du service client et accompagnement humain

Le service client est souvent relégué au second plan lors du choix d’un PEA.

Pourtant, il peut faire toute la différence lors d’un transfert, d’un blocage technique ou d’une décision stratégique. Un bon accompagnement permet de gagner du temps, de réduire les erreurs et d’investir sereinement.

Disponibilité (téléphone, chat, mail), horaires étendus ?

En cas de souci ou de question urgente, la réactivité du service client peut devenir un critère décisif. Tous les établissements ne se valent pas sur ce point.

Voici les éléments à prendre en compte pour évaluer la disponibilité d’un service client :

  • La diversité des canaux de contact : téléphone, chat en ligne, email ou messagerie intégrée à la plateforme.
  • Les plages horaires de disponibilité, avec un vrai plus pour les services accessibles en soirée ou le week-end.
  • La réactivité et la qualité des réponses, notamment sur des sujets techniques ou fiscaux.
  • La présence ou non d’un centre d’assistance clair, avec FAQ, tutoriels ou aide contextuelle intégrée.

Les plateformes les mieux notées offrent un support client multicanal (chat, téléphone, email) disponible 6 jours sur 7, avec des réponses sous 24 h.

Accompagnement humain et conseils personnalisés

Au-delà de la simple assistance technique, certains établissements proposent un vrai accompagnement humain, avec des conseillers disponibles pour orienter l’investisseur dans ses choix.

Ce type de service est plus fréquent dans les banques traditionnelles, mais aussi dans certaines fintechs premium.

Voici les formes que peut prendre cet accompagnement :

  • Un conseiller dédié, joignable par téléphone ou visioconférence, pour répondre à vos questions patrimoniales ou stratégiques.
  • Des points de suivi réguliers, parfois intégrés dans l’offre pour les clients ayant un encours élevé.
  • Des recommandations personnalisées, basées sur votre situation financière, votre horizon et votre profil de risque.

Même si ce type d’accompagnement a souvent un coût, il peut être précieux pour les profils prudents ou en recherche de conseils sur mesure.

Support lors de la prise en main, transfert ou clôture

Les moments clés de la vie d’un PEA (ouverture, transfert, clôture) nécessitent parfois un accompagnement spécifique. Un établissement peu réactif peut alors devenir une source de frustration.

Voici les points de vigilance à ce sujet :

  • L’assistance à l’ouverture, avec un parcours guidé et une aide proactive en cas de blocage ou de doute.
  • Un support réactif en cas de transfert de PEA, notamment pour gérer les délais, les justificatifs ou les frais de sortie.
  • Une procédure claire et fluide en cas de clôture, pour éviter les erreurs fiscales ou les retards de traitement.
  • Des interlocuteurs identifiés en cas de problème, plutôt qu’un chatbot impersonnel ou une file d’attente interminable.

Un bon service client, c’est aussi celui qui est présent aux moments critiques, sans vous laisser seul face aux démarches.

Critère 9 : transférer un PEA – un point clé pour faire évoluer son offre

Il est tout à fait possible de changer d’établissement sans perdre l’antériorité fiscale de son PEA. Le transfert est d’ailleurs la seule option si vous souhaitez changer de courtier, car un seul PEA est autorisé par personne.

En pratique, cette opération reste souvent longue, technique et source de complications. Si vous envisagez un changement de plateforme, il est important d’anticiper et de bien comparer les conditions proposées.

Procédure de transfert claire, délais moyens observés

Le transfert d’un PEA consiste à rapatrier l’ensemble de vos titres et de votre solde en numéraire d’un établissement vers un autre, sans clôture du plan. Cette opération est encadrée, mais peut prendre plusieurs semaines selon les acteurs impliqués.

Voici les points à vérifier pour un transfert efficace :

  • La clarté de la procédure : certaines plateformes proposent un accompagnement personnalisé avec des documents pré-remplis et une assistance dédiée.
  • Le délai de traitement moyen : il varie fortement selon les établissements, de 2 à 8 semaines en fonction de la réactivité de la banque d’origine et de la qualité de la coordination.
  • Le maintien de l’antériorité fiscale : tant que le transfert respecte les règles, vous conservez l’ancienneté de votre PEA, ce qui est essentiel pour la fiscalité.
  • L’interruption temporaire de la gestion du portefeuille : pendant la période de transfert, il est souvent impossible de passer des ordres ou de modifier les positions.

Il vaut mieux éviter les plateformes peu réactives ou mal organisées, qui allongent les délais et complexifient inutilement la démarche.

Offres de prise en charge des frais de transfert sortant

Les frais de transfert sortant, facturés par la banque d’origine, peuvent représenter un frein au changement. Pour attirer de nouveaux clients, de plus en plus de plateformes proposent de les rembourser partiellement ou intégralement.

Voici ce qu’il faut savoir avant de s’engager :

  • Les frais de transfert sortant sont généralement facturés par ligne détenue, ce qui peut vite représenter une centaine d’euros si vous avez un portefeuille diversifié.
  • Certains établissements en ligne ou fintechs remboursent ces frais, souvent à hauteur de 100 à 150 €, sous forme de crédit ou de remboursement sur justificatif.
  • Le remboursement est généralement soumis à conditions, comme un montant minimum transféré ou une durée de détention sur la nouvelle plateforme.
  • Ce type d’offre peut faire la différence, notamment si vous hésitez entre deux acteurs aux frais de gestion similaires.

Un transfert bien anticipé et financé par la nouvelle plateforme permet de changer d’environnement sans pénaliser votre performance.

Pour aller plus loin : Transfert PEA : Comment faire ? (+ frais, délais, étapes)

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La stratégie d'investissement 100 % ETF de Ramify a rapporté en moyenne 10 % de rendement par an depuis 2014*.

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*Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

PEA bancaire ou PEA assurance : comment choisir entre les deux ?

Le choix entre un PEA bancaire et un PEA assurance n’est pas anodin. Dans la grande majorité des cas, quand on parle de PEA, il s'agit d'un PEA bancaire, beaucoup plus répandu et adapté aux besoins classiques d’investissement.

Bien que les deux enveloppes offrent la même fiscalité, elles diffèrent par leur fonctionnement, leur gestion et les supports accessibles. Comprendre ces différences reste utile pour faire un choix pleinement éclairé si votre situation patrimoniale l'exige.

Quelles différences entre PEA bancaire et PEA assurance ?

Les deux types de PEA bénéficient du même cadre fiscal, mais leurs structures juridiques et leur fonctionnement diffèrent nettement.

Voici les principales différences entre un PEA bancaire et un PEA assurance :

  • Le PEA bancaire repose sur un compte-titres et un compte espèces associés, tandis que le PEA assurance prend la forme d’un contrat de capitalisation souscrit auprès d’un assureur.
  • Le PEA bancaire permet d’accéder à un large choix de titres éligibles : actions européennes, ETF, OPCVM. Le PEA assurance propose une sélection plus restreinte, souvent composée de fonds maison.
  • Le PEA assurance peut inclure un fonds en euros, ce qui n’est pas possible dans un PEA bancaire.
  • En cas de décès, le PEA assurance bénéficie d’un traitement successoral plus favorable s’il est souscrit avant 70 ans.

Le PEA bancaire est plus souple et plus orienté vers l’investissement actif, tandis que le PEA assurance introduit une dimension assurantielle et patrimoniale.

Avantages et inconvénients selon votre profil

Le choix dépend de votre tolérance au risque, de votre stratégie d’investissement et de votre horizon patrimonial.

Voici les avantages et les inconvénients du PEA bancaire :

  • Il offre une grande liberté de gestion, adaptée aux investisseurs autonomes.
  • Il permet d’accéder à une large gamme de supports, incluant les ETF à faible coût.
  • Il propose des frais généralement plus compétitifs, notamment chez les courtiers en ligne.
  • Il ne permet pas d’accéder à un fonds en euros garanti.
  • Il ne bénéficie pas d’un traitement successoral spécifique en cas de décès.

Voici les avantages et les inconvénients du PEA assurance :

  • Il permet d’investir dans un fonds en euros avec garantie en capital.
  • Il peut offrir un cadre fiscal avantageux en cas de succession, sous certaines conditions.
  • Il convient mieux aux profils prudents ou aux objectifs patrimoniaux.
  • Il donne accès à un univers de supports plus limité, parfois exclusivement composé de fonds maison.
  • Il présente des frais souvent plus élevés et un fonctionnement moins réactif que le PEA bancaire.

Le PEA bancaire est recommandé pour les investisseurs actifs et autonomes, tandis que le PEA assurance convient mieux aux profils prudents ou orientés transmission.

Peut-on en avoir un de chaque ?

Il est possible de combiner les deux types de PEA, dans le respect des plafonds légaux.

Voici les règles à connaître avant d’ouvrir un PEA bancaire et un PEA assurance :

  • Chaque contribuable peut détenir un seul PEA bancaire et un seul PEA assurance.
  • Le plafond global de versement reste fixé à 150 000 € pour l’ensemble des deux plans.
  • Il est possible de répartir librement ce montant entre les deux enveloppes, selon vos préférences.
  • L’antériorité fiscale s’applique séparément à chaque plan, ce qui permet de bénéficier de la fiscalité avantageuse au-delà de 5 ans sur chacun d’eux.

Cumuler les deux types de PEA peut être une stratégie intéressante pour diversifier ses approches et ses objectifs.

À lire aussi : Plafond PEA : Montants et Que faire quand il est atteint ?

Les erreurs à éviter pour bien choisir son PEA

Choisir un PEA ne se limite pas à comparer deux grilles tarifaires. Certaines erreurs courantes peuvent sérieusement nuire à votre expérience d’investissement ou freiner vos performances sur le long terme.

Se focaliser uniquement sur les frais sans regarder l’offre

Les frais sont un critère essentiel, mais ils ne doivent jamais être analysés isolément. Une plateforme peu chère mais sans les bons supports ou outils peut s’avérer contre-productive.

Voici les principales erreurs à éviter à ce sujet :

  • Choisir l’offre la moins chère sans vérifier la qualité et la diversité des supports d’investissement.
  • Oublier les frais cachés, comme ceux des fonds logés dans le plan ou les frais de transfert en cas de changement d’établissement.
  • Faire l’impasse sur la gestion pilotée ou l’accompagnement, sous prétexte d’économie, même si cela correspond mieux à votre profil.

Un PEA efficace est un compromis entre tarification, qualité de l’offre, ergonomie et services.

Choisir une plateforme trop complexe pour son niveau

La sophistication d’une plateforme ne garantit pas sa pertinence pour votre profil. De nombreux investisseurs débutants se retrouvent rapidement dépassés par des outils professionnels mal adaptés à leurs besoins.

Voici les pièges fréquents à éviter :

  • Ouvrir un PEA chez un courtier trop technique sans maîtriser les bases de l’investissement.
  • Sous-estimer l’importance de l’ergonomie : une interface peu claire peut vous faire perdre du temps, ou vous pousser à l’erreur.
  • Confondre richesse fonctionnelle et simplicité d’usage : un bon outil est avant tout celui que vous comprenez et que vous utilisez régulièrement.

Négliger le service client et l’accompagnement

Un bon PEA, c’est aussi un accompagnement disponible et compétent en cas de problème. Ne pas tenir compte de la qualité du support client peut vite devenir un handicap.

Voici les aspects souvent négligés mais pourtant déterminants :

  • Choisir une plateforme sans support humain accessible (par téléphone ou chat), surtout si vous débutez.
  • Oublier de vérifier les conditions d’accompagnement lors de l’ouverture, du transfert ou de la clôture du plan.
  • Ne pas se renseigner sur la disponibilité réelle du service client, notamment en période de forte volatilité ou lors d’opérations urgentes.

Un bon service client, c’est la garantie d’un investissement fluide, sécurisé et durable.

Retrouvez la gestion pilotée Ramify dans l'enveloppe fiscale de votre choix

Le portefeuille 100 % ETF de Ramify le plus dynamique est disponible au sein d'un PEA, d'une assurance-vie ou d'un PER.

Si le PEA est idéal pour optimiser la fiscalité en sortie de vos investissements en action, les 2 autres enveloppes vous permettent aussi de mettre en place des allocations plus défensives et diversifiées qui intègrent 4 autres classes d'actif : fonds euros garantis, obligations, SCPI et Private Equity.

Profitez d'un échange gratuit avec l'un de nos conseillers pour déterminer quelle enveloppe ou combinaison d'enveloppe est la plus adaptée dans votre situation.

Conclusion

Le choix d’un PEA repose sur une analyse rigoureuse de plusieurs critères complémentaires.

Il ne s’agit pas uniquement d’optimiser les frais, mais de sélectionner une solution cohérente avec votre profil, vos objectifs et votre horizon d’investissement.

Comme il n'est possible de détenir qu'un seul PEA par personne, il est essentiel de bien choisir dès l'ouverture pour éviter des démarches de transfert souvent longues et contraignantes.

Avant de comparer les offres, il est essentiel de définir votre stratégie, votre niveau d’autonomie, votre tolérance au risque et votre capacité d’épargne.

Ce travail de réflexion préalable vous permet d’orienter votre choix vers le bon type de gestion (libre ou pilotée), la plateforme la plus adaptée, et une enveloppe alignée avec vos attentes.

Les frais, l’ergonomie de la plateforme, la qualité des supports proposés, les outils de suivi et l’accompagnement sont autant de critères à examiner dans le détail.

Une interface intuitive, un accès à des ETF performants ou un bon service client peuvent avoir autant d’impact sur votre expérience qu’un différentiel de commission.

Il est également utile de comprendre les différences entre PEA bancaire et PEA assurance, ainsi que la possibilité de combiner les deux types dans le respect des plafonds.

De même, la souplesse offerte pour transférer son PEA ou faire évoluer sa gestion dans le temps représente un avantage important.

Faire le bon choix, c’est privilégier une solution lisible, robuste et évolutive, en phase avec vos projets à moyen et long terme. En prenant le temps d’évaluer chaque critère objectivement, vous créez les conditions d’un investissement serein et durable.

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