Ramify est une plateforme d’investissement qui propose des services de gestion de patrimoine aux particuliers : gestion pilotée sur assurance vie et plan épargne retraite, investissement en immobilier, private equity, produits structurés, livret d'épargne et bientôt cryptoactifs.
Où placer son argent : comment bien investir et dans quoi en 2024
Pour bien investir son argent, il faut :
- Définir ses projets de vie (achat de sa résidence, préparation de la retraite, etc.).
- Déterminer sa tolérance au risque de moins-value et à la fluctuation de son épargne.
- Choisir une répartition de vos actifs financiers qui respectent vos objectifs et votre pyramide du patrimoine.
En 2024, vous pouvez placer votre argent dans plusieurs supports :
- Exemple de supports sécurisés : les livrets réglementés (Livret A, LDDS, PEL, etc.), le fonds euros d’assurance-vie, etc.
- Exemple de supports plus rémunérateurs : les fonds obligataires, l’immobilier, la Bourse, le Private Equity, etc.
Si vous cherchez des conseils pour placer des sommes spécifiques, vous pouvez consulter nos autres articles :
- Combien rapportent 50 000 euros placés ?
- Comment investir 100 000 euros ?
- Combien rapportent 500 000 euros placés ?
- Combien rapportent 1 million d'euros placés ?
Les pré-requis avant investir
Avant de vous lancer dans l’investissement et de prendre des décisions de gestion de patrimoine, vous devez définir votre feuille de route d’investisseur.
Nous allons vous présenter 3 étapes indispensables avant de commencer à investir.
1/ Calculer son montant d’épargne de précaution idéal
Il est important d'adapter la quantité d’épargne de précaution à conserver selon votre situation. Il est généralement recommandé de mettre de côté 3 à 12 mois de salaire pour assumer vos dépenses imprévues.
Pour affiner ce montant d’épargne, vous devez analyser votre situation personnelle et professionnelle.
Analyser sa situation personnelle
Si vous avez des enfants ou des parents à charge, il est recommandé de prévoir une épargne de précaution plus importante pour faire face à leurs dépenses imprévues.
Par exemple, une famille avec 2 enfants à charge devrait davantage mettre de côté pour assumer les différents frais liés aux enfants. Dans ce cas, il est alors préférable d'accroître votre épargne de précaution, et de tendre vers l’équivalent de 6 à 12 mois de salaire (ou plus selon vos besoins).
Analyse sa situation professionnelle
Les personnes disposant d'une situation professionnelle stable (avec un Contrat à Durée Indéterminée par exemple) peuvent se permettre de conserver moins d'épargne de précaution que les travailleurs indépendants dont les revenus peuvent fluctuer.
En effet, des revenus professionnels irréguliers peuvent vous contraindre à puiser régulièrement dans votre épargne pour faire face à vos besoins. Dans ce cas, il est recommandé de conserver plus d’épargne de précaution afin de maintenir votre train de vie lorsque vos revenus baissent.
2/ Définir les projets de vie que vous voulez financer
Investir sans objectif précis revient à naviguer sans boussole. Il est donc essentiel de définir les projets de vie que vous souhaitez financer avant de vous lancer.
En calculant le coût des projets que vous voulez réaliser et leur échéance, vous pourrez déduire le montant à mettre de côté chaque mois et le type de placement ou d’investissement que vous pourrez mettre en place.
Exemple de projets :
- Voulez-vous constituer un apport de 50 000 euros pour l’achat d’une maison dans un an ?
- Souhaitez-vous disposer d’une enveloppe de 150 000 euros afin de préparer votre retraite dans 20 ans ?
Chacun de ces projets présente une échéance de temps différente. Vos projets détermineront donc l’effort d’épargne mensuel, ainsi que la stratégie d'investissement à mettre en place.
Si vous disposez d’un horizon de placement plus long, vous pourriez choisir des supports avec un couple rendement / risque plus élevé comme la Bourse par exemple.
A contrario, si vous voulez financer un projet à court terme, vous devriez privilégier les placements sans risque, comme les livrets bancaires, afin que votre épargne reste stable.
3/ Connaître sa tolérance au risque
À l’exception de certains produits d’épargne sécurisés, l'investissement comporte toujours une part de risque.
Avant de choisir vos placements financiers, il est donc crucial de déterminer votre tolérance au risque :
- Êtes-vous prêt à voir la valeur de votre portefeuille fluctuer ? Quelle serait votre réaction face à une moins-value de votre capital ?
- Au contraire, privilégiez-vous la stabilité de votre patrimoine en acceptant de renoncer aux investissements qui offrent un couple rendement / risque important ?
Si vous êtes prêt à accepter des fluctuations de votre patrimoine, vous pourrez investir sur des supports plus risqués et plus rémunérateurs comme les fonds d’investissement en Bourse.
En revanche, si vous préférez limiter les risques, optez pour des actifs plus stables comme l’immobilier.
Enfin, si vous cherchez à éliminer totalement tout risque de perte, vous devriez choisir des placements sécurisés comme les livrets bancaires ou le fonds euros d’assurance-vie. En contrepartie, le rendement de votre épargne sera assez faible.
Tableau récapitulatif des pré-requis avant d’investir
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Les erreurs courantes à éviter
Nous avons identifié 7 erreurs les plus couramment commises par les investisseurs débutants.
Ne pas diversifier ses investissements
La diversification est l'un des principes fondamentaux de l'investissement.
En mettant tous ses œufs dans le même panier, l'investisseur s’expose à des risques importants. En effet, si le secteur d’activité ou l’actif dans lequel il a investi subit une baisse, l'ensemble de son patrimoine en souffrira.
Exemple : Vous investissez toute votre d’épargne dans un bien locatif. Si vous subissez un impayé de loyer, vous perdez l’unique source de rendement de votre patrimoine.
Diversifier ses investissements permet de répartir les risques et d'équilibrer les performances. Un portefeuille bien diversifié pourrait, par exemple, inclure :
- De l’épargne de précaution (livrets bancaires, etc.)
- Des fonds obligataires (dettes émises par des États ou des entreprises)
- De l’immobilier (investissement locatif ou SCPI)
- Des fonds d'investissement en Bourse, etc
Nous abordons la répartition idéale dans une section suivante.
Recopier la stratégie d’investissement des autres
Chaque investisseur a des projets de vie et une tolérance au risque différents. Copier la stratégie d'un autre investisseur sans comprendre les raisons derrière ses choix peut conduire à des résultats catastrophiques.
Exemple : vous investissez la majorité de votre patrimoine en Bourse sur recommandation d’un collègue, alors que vous avez un projet d'achat immobilier dans 2 ans. Si la Bourse subit un krach au moment de votre achat, vous pourriez ne plus avoir assez d’épargne disponible pour financer votre acquisition.
Il est donc essentiel de développer sa propre stratégie d’investissement en tenant compte de ses besoins et de sa situation financière.
Réagir à l’actualité
Les marchés financiers peuvent être volatils et influencés par les nouvelles du jour. Réagir impulsivement à l'actualité, que ce soit en achetant ou en vendant des actifs, peut conduire à des décisions précipitées et potentiellement irrationnelles.
Exemple : vous revendez massivement vos actions en Bourse à la suite d'une annonce de baisse des marchés. Vous subissez donc une moins-value conséquente. Si vous aviez conservé vos titres, ils auraient repris de la valeur lorsque la Bourse aurait repris des couleurs.
Il est indispensable de s’en tenir à sa stratégie d'investissement, plutôt que de réagir aux fluctuations des marchés. Lorsque vous investissez sur des supports volatils, vous devez adopter une approche de long terme.
A lire aussi : Perte d’argent avec son assurance-vie : Que faire en cas de baisse ?
Investir dans un domaine que l’on ne comprend pas
Investir dans des secteurs ou des produits financiers que l’on ne maîtrise pas est risqué.
Exemple : vous achetez des cryptomonnaies sans comprendre que c’est une classe d’actifs extrêmement volatile. Vous pourriez ainsi voir votre patrimoine fluctuer bien au-delà de votre seuil de tolérance. Cela pourrait vous pousser à prendre des décisions irrationnelles (revente précipitée, etc.).
Avant de choisir un investissement, vous devez vérifier si le couple rendement / risque de l’actif correspond à votre stratégie d’investissement.
Être trop prudent et perdre du rendement potentiel
La prudence est importante en investissement, mais une trop grande aversion au risque peut considérablement limiter le taux de rendement potentiel de votre patrimoine.
En gardant la totalité de votre argent dans des comptes d’épargne ou des produits à très faible risque, certes vous protégez votre capital, mais vous ne pourrez pas profiter des opportunités de croissance offertes par des investissements plus dynamiques comme la Bourse.
Exemple : vous conservez 100 000 euros d’épargne sur un livret bancaire à 2% depuis 10 ans. Vous n’avez ainsi accumulé que 21 889 euros d’intérêts.
En plaçant cette somme sur des supports en Bourse rapportant 8% par an, vous auriez gagné 115 892 euros. Le manque à gagner pour votre épargne est colossal !
Il est donc recommandé de trouver un équilibre entre sécurité et rendement, afin de bénéficier du couple rendement / risque optimal selon vos objectifs et votre horizon d’investissement.
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Prendre trop de risques
À l’inverse, une prise de risque excessive peut également être préjudiciable. En effet, les investissements à haut potentiel de rendement peuvent générer des pertes importantes.
Exemple : Vous décidez d’investir toute votre épargne de précaution en Bourse pour que cela vous rapporte plus. Si vous avez un besoin d’argent durant une période de baisse des marchés financiers, vous allez devoir revendre vos titres à perte pour obtenir des liquidités. C’est au final une mauvaise opération, car vous auriez obtenu un meilleur rendement en laissant votre épargne sur des livrets sécurisés.
Il est donc crucial de bien évaluer sa tolérance au risque et de ne pas investir de l’épargne dont vous aurez besoin à court terme.
Ne pas faire attention aux frais
Les frais peuvent avoir un impact significatif sur les rendements des investissements à long terme. En effet, les commissions prélevées viennent en déduction des performances de vos placements.
Exemple : une assurance-vie de 100 000 euros investie en Bourse rapporte 8% par an nets de frais. Au bout de 10 ans, vous auriez généré 115 892 euros de gain.
Si cette même assurance-vie prélève 1% de frais annuel en plus, elle ne produira qu’un rendement net de 7%, soit 96 715 euros de gain après 10 ans. Vous subissez donc un manque à gagner de 16,5% à cause d’un point de frais supplémentaire !
Voici une liste des principaux frais pratiqués par les banques traditionnelles
- Frais d’entrée : ils sont prélevés lors de chaque versement (les meilleurs contrats n’en facturent pas).
- Frais de gestion annuels : ils sont calculés sur l’ensemble des sommes placées (les meilleurs contrats facturent moins de 1,5% par an).
- Frais d’arbitrage : ils sont facturés lorsque vous changez la répartition de votre contrat (les meilleurs contrats n’en facturent pas).
- Frais de sortie : ils sont prélevés lors des retraits partiels ou totaux (les meilleurs contrats n’en facturent pas).
Notre outil gratuit pour vous : Découvrez le manque à gagner engendré par les frais sur votre patrimoine
Les 4 bonnes pratiques pour débuter en investissement
Lorsque l'on débute en investissement, il est essentiel de suivre certaines bonnes pratiques pour maximiser le rendement potentiel de son épargne et minimiser les risques encourus.
Adopter la stratégie de la pyramide du patrimoine
La pyramide du patrimoine est un concept fondamental pour bien commencer à investir. Elle permet de structurer son patrimoine en différents étages, comme ceux d’une pyramide (voir nos exemples de répartition de patrimoine dans la section suivante).
Chaque étage représente un niveau de risque et de liquidité différent : du plus sûr au plus risqué. Naturellement, on commence par la base puis on monte progressivement les étages.
La base de la pyramide
La base est constituée des actifs les plus sûrs et les plus liquides comme les livrets d'épargne (Livret A, Plan Épargne Logement, etc.) ou encore le fonds euros d’assurance-vie.
Ces actifs représentent généralement entre 3 à 12 mois de dépenses courantes afin de faire face aux imprévus et aux projets à court terme.
L’étage intermédiaire de la pyramide
Cette partie correspond aux placements à risque modéré comme les obligations (dettes émises par des États ou des entreprises), l’immobilier, etc.
Elle est adaptée aux épargnants qui cherchent à obtenir davantage de rendement, sans pour autant s’exposer aux actifs les plus volatils.
Selon votre appétence au risque, vous pouvez investir davantage dans les actifs de cet étage, ou au contraire privilégier les actifs plus risqués de l’étage supérieur.
L’étage supérieur de la pyramide
On y retrouve des actifs risqués, comme les actifs boursiers.
Ces supports d’investissement risqués nécessitent une stratégie de long terme, car ils fluctuent au gré des marchés boursiers.
Ils sont donc à privilégier si vous acceptez de voir votre épargne fluctuer? et que vous pouvez laisser votre argent investi sur une longue période (8 ans au minimum).
Sur le long terme, ces actifs sont en moyenne plus rémunérateurs que les supports précédents évoqués. Avec la Bourse, nous pouvons espérer un rendement moyen annuel entre 8% et 9% (performance de l’indice mondial MSCI World depuis 1987).
À titre d’information, les gestionnaires d’épargne anglo-saxons recommandent de calculer la part d’actifs boursiers à intégrer dans son patrimoine selon cette règle : 100% moins votre âge. Donc si vous avez 30 ans, vous devriez idéalement posséder 70% de votre patrimoine en Bourse (100 - 30).
Le sommet de la pyramide
Le sommet de la pyramide regroupe les actifs présentant le couple rendement / risque le plus élevé comme les cryptomonnaies ou encore le Private Equity.
Ces actifs doivent donc représenter une plus faible part de votre patrimoine et sont réservés aux investisseurs très à l’aise avec le risque et qui disposent d’une stratégie de long terme (plus de 8 ans).
Lire aussi : L’épargne moyenne des Français : statistiques et conseils
Commencer à investir le plus tôt possible
Le temps joue en votre faveur lorsque vous investissez. Plus vous commencez tôt, plus vous maximisez vos chances de faire fructifier votre capital grâce aux intérêts composés.
En effet, en réinvestissant vos gains, vous permettez à vos intérêts de générer eux-mêmes des intérêts, c’est ce qu’on appelle l’effet boule de neige. C’est un formidable accélérateur de croissance pour votre capital.
Voici comment l’écart de patrimoine se creuse entre 2 personnes qui n'investissent pas au même moment :
De plus, en débutant tôt l’investissement, vous pouvez progressivement vous former, et commencer à acquérir les bons réflexes. Vous gagnez ainsi en expérience au fur et à mesure que votre patrimoine grandit.
Enfin, commencer à investir dès que possible vous donne plus de latitude pour atteindre vos objectifs financiers puisque vous pourrez adopter des stratégies d’investissement de long terme avec des actifs présentant un couple rendement / risque élevé comme la Bourse ou le Private Equity.
Investir une somme fixe chaque mois : la méthode DCA
La méthode Dollar Cost Averaging, ou investissement progressif, consiste à investir une somme fixe à intervalles réguliers, sans se préoccuper du prix de l’actif. Cette méthode est notamment prisée pour l’investissement dans les actifs volatils comme la Bourse ou les cryptomonnaies.
Exemple : il pourrait s’agir d’investir 200 euros par mois dans des fonds d’investissement en Bourse, peu importe le cours des actions.
Cette méthode permet de réduire le risque de timing. Plutôt que de tenter de deviner le moment idéal pour investir toute votre épargne d’un coup, vous étalez vos investissements dans le temps. Vous lissez ainsi votre prix d’achat moyen entre les pics et les krachs.
La méthode DCA est généralement couplée à l’automatisation des investissements. En programmant de manière périodique vos investissements, vous gagnez du temps. Vous n’avez plus besoin de réfléchir au meilleur moment pour investir. Vous évitez ainsi les décisions impulsives guidées par les fluctuations des marchés financiers.
Diversifier son portefeuille en 3 axes
Diversifier ses investissements est un principe fondamental de l’investissement. Cela consiste à répartir son patrimoine sur plusieurs types d’actifs afin de réduire les risques.
En effet, la diversification permet de minimiser l’impact négatif d’un mauvais investissement sur l’ensemble de votre portefeuille.
Si vous respectez la philosophie de la pyramide du patrimoine, vous avez déjà diversifié votre patrimoine sur différents types de supports.
Mais vous pouvez aller encore plus loin en mettant en place 3 types de diversification :
- Diversification des classes d’actifs : livrets bancaires, obligations, immobilier, actions en Bourse, etc.
- Diversification des secteurs d’activité : industrie, nouvelles technologies, santé, énergie, biens de consommation, etc.
- Diversification des zones géographiques : Europe, États-Unis, Asie, marchés émergents, etc.
Comment choisir sa répartition de patrimoine idéale ?
Votre répartition de patrimoine idéale est la combinaison des 3 questions que nous avons précédemment évoquées :
- Quelle est votre tolérance au risque ? Acceptez-vous de voir votre portefeuille fluctuer ? Un investisseur prudent optera pour des actifs sécurisés, tandis qu'un investisseur en quête de rendements plus élevés se tournera vers des actifs plus volatils comme la Bourse par exemple.
- Quels sont vos projets de vie ? Selon vos objectifs (préparer votre retraite, financer l’achat d’un bien immobilier, etc.), vous devrez mettre en place des stratégies d’investissement différentes. La répartition de vos actifs évolue selon l’échéance de vos placements.
- Quel est votre horizon de placement ? En fonction de la durée pendant laquelle vous pouvez laisser votre épargne travailler, vous serez en mesure de tolérer plus ou moins de volatilité, ce qui influencera le type d’actifs vers lesquels vous pourrez vous tourner.
3 exemples de répartition de patrimoine selon votre profil d'investisseur
Nous allons vous présenter 3 exemples de répartition de patrimoine selon vos réponses aux précédentes questions (tolérance au risque, projets de vie et horizon de placement).
Le profil d’investisseur prudent : faible tolérance au risque et / ou horizon de placement court
Les investisseurs qui ne sont pas à l’aise avec la prise de risque, ou qui ont besoin de financer des projets à court terme devraient plutôt épargner sur des supports sécurisés (livrets bancaires, fonds euros, etc.).
Ces supports (que nous détaillerons dans la section suivante), offrent une protection du patrimoine contre la volatilité.
Exemple de répartition de patrimoine prudente :
- 30% en actifs sûrs (livrets ou fonds en euros)
- 20% en obligations (dettes d’États ou d’entreprises)
- 30% en immobilier (bien locatif ou SCPI)
- 20% en Bourse (OPCVM ou ETF)
Cette répartition est bien entendu à adapter selon votre tolérance au risque. Certains épargnants pourraient, par exemple, vouloir exclure totalement la Bourse de leur patrimoine.
Le profil d’investisseur équilibré : un équilibre entre sécurité et rendement
Les investisseurs qui ont une plus grande tolérance au risque, et qui disposent d’un horizon de placement plus lointain (au moins 5 ans) peuvent s’orienter vers des placements sans garantie en capital, mais plus rémunérateurs.
Grâce à ce surplus de rendement offert par les actifs plus risqués, les épargnants obtiennent davantage de ressources financières pour réaliser leurs projets. Ils peuvent ainsi les financer plus rapidement ou voir plus grand dans leur réalisation (partir en retraite plus tôt, etc.)
Exemple de répartition de patrimoine équilibrée :
- 20% en actifs sûrs (livrets ou fonds en euros)
- 20% en obligations (dettes d’États ou d’entreprises)
- 30% en immobilier (bien locatif ou SCPI)
- 30% en Bourse (OPCVM ou ETF)
Le profil d’investisseur dynamique : la recherche du meilleur rendement
Les investisseurs qui acceptent une volatilité élevée de leur portefeuille et qui disposent d’un horizon de placement lointain (au moins 8 ans), peuvent choisir une répartition de patrimoine plus agressive en intégrant davantage de supports risqués.
Cette stratégie vise à obtenir le meilleur retour sur investissement pour leur patrimoine afin de le faire croître le plus rapidement possible.
Exemple de répartition de patrimoine dynamique :
- 5% en actifs sûrs (livrets ou fonds en euros)
- 5% en obligations (dettes d’États ou d’entreprises)
- 20% en immobilier (bien locatif ou SCPI)
- 70% en actions (OPCVM, ETF et Capital Investissement)
Choisir le mode de gestion de patrimoine qui vous correspond
La gestion de vos investissements dépend directement du temps que vous pouvez y consacrer, et de votre niveau de compétence sur le sujet. Nous allons vous présenter 2 approches distinctes selon ces critères.
Vous avez peu de connaissances financières ou peu de temps à consacrer à vos investissements
Si vous ne disposez pas du temps ou des compétences nécessaires pour pleinement gérer votre patrimoine, privilégiez des solutions qui ne nécessitent pas de suivi régulier.
Voici 2 exemples d’investissements que vous pouvez mettre en place :
- Des fonds d’investissement (OPCVM, ETF) : ces types de fonds sont gérés par des professionnels, ils vous permettent d’investir dans des domaines variés (Bourse, obligations, etc.), sans que vous n’ayez besoin de choisir directement les actifs. Avec un seul fonds, vous obtenez une diversification dans un grand nombre de supports.
- La gestion pilotée (ou gestion sous mandat) : avec ce mode de gestion, un professionnel prend en main votre contrat (assurance-vie, Plan Épargne Retraite, etc.). Selon votre profil d’investisseur, il choisira le type d’actifs qui vous correspond et se chargera d’effectuer vos opérations de gestion.
Vous avez des connaissances financières et du temps à consacrer à vos investissements
Si vous disposez de davantage de temps et que vous souhaitez être plus impliqué dans la gestion de votre patrimoine, voici 2 exemples d’investissement que vous pouvez mettre en place :
- La Bourse en gestion directe (stock picking) : cette approche est plus exigeante, mais elle permet un contrôle total de vos investissements, car vous choisissez vous-même vos actions et vos titres. Cela nécessite une maîtrise des marchés financiers ainsi qu’une compréhension des modalités d’achat et de revente de titres.
- L’investissement immobilier locatif : vous achetez et gérer un bien immobilier afin d’obtenir un rendement. Cette méthode de gestion vous permet de maîtriser tous les points clés de votre investissement (emplacement, type de bien, loyer, etc.). Mais en contrepartie, vous devez vous charger des travaux, de la gestion locative, et des autres tâches liées à cet investissement.
Comment choisir ses supports d’investissement ?
Nous allons vous présenter les principaux actifs disponibles pour les investisseurs en partant du couple rendement / risque le plus faible jusqu’au plus élevé.
Les placements sans risque
Les placements sans risque permettent de sécuriser votre épargne pour un projet de court terme, ou prévenir les pépins de la vie. Ils sont le socle de votre pyramide du patrimoine.
En contrepartie de cette sécurité, ils offrent un rendement (taux d’intérêt) assez faible. Ce dernier oscille actuellement autour de 3%. Il est donc judicieux de ne pas surestimer la part de son épargne qui sera placée sur ce type de supports, car cela engendrerait un manque à gagner pour votre gestion de patrimoine.
Les livrets bancaires réglementés
Les livrets réglementés comme le Livret A, le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS), ou encore le Livret d'Épargne Populaire (LEP) sont des placements encadrés par la loi.
Cela signifie que ces livrets disposent des mêmes caractéristiques dans toutes les banques (taux d’intérêt, plafond de versement, durée minimale de détention, etc.).
Ces livrets réglementés sont exonérés d'impôts, ce qui peut en faire une solution attractive pour une épargne sans risque.
Les livrets non réglementés
Les livrets non réglementés (comme celui de Ramify) sont commercialisés librement par les banques. Ils offrent généralement la même souplesse d’utilisation que les livrets réglementés.
En revanche, chaque banque peut fixer ses propres conditions financières, ces livrets peuvent donc présenter des caractéristiques variées, en termes de taux d'intérêt, de plafond de versement, et de conditions de retrait.
C’est une solution intéressante lorsque vos livrets réglementés atteignent leur plafond et que vous ne pouvez plus y effectuer de versement.
Il est important de noter que les intérêts générés par les livrets non réglementés sont soumis aux impôts. Vous devez donc toujours comparer les performances nettes d’impôts.
Les Comptes À Terme (CAT)
Les Comptes À Terme, également appelés dépôts à terme, sont des produits d'épargne où vous placez une somme d'argent pour une durée déterminée, en échange d'un taux d'intérêt déterminé à l’avance.
À la différence des livrets, les fonds sont généralement bloqués jusqu'à l'échéance prévue (de quelques mois à plusieurs années), ils sont donc moins liquides.
Les comptes à terme comme celui de Ramify sont idéals pour ceux qui souhaitent sécuriser leur épargne, tout en bénéficiant d'un rendement potentiellement plus élevé que celui des livrets classiques.
Comme pour les livrets non réglementés, les intérêts générés par les CAT sont soumis à imposition.
Les fonds en euros des assurances-vie
Le fonds euros est le compartiment sécurisé du contrat d’assurance-vie. L’épargne placée ne peut donc pas se déprécier.
L’utilisation du fonds euros est moins souple que les livrets, car selon les banques, un délai de retrait de plusieurs jours à plusieurs semaines s'applique. Le fonds euros n'est donc pas compatible avec une gestion d'épargne quotidienne.
La rémunération du fonds euros n'étant pas encadrée, chaque banque pratique le taux d’intérêt qu'elle souhaite. De plus, pensez à bien comparer les rendements nets de frais.
Les gains issus du fonds euros sont imposés chaque année. Toutefois, des abattements s’appliquent selon la durée de détention du contrat.
Lire aussi : Assurance vie : définition et fonctionnement
Les supports avec un couple rendement / risque modéré
Nous allons vous présenter plusieurs types d’actifs qui offrent un rendement supérieur aux placements sécurisés, mais qui ne garantissent plus votre capital.
Vous devez donc accepter de voir votre épargne fluctuer. En conséquence, ces actifs s’intègrent plutôt dans une stratégie de moyen terme.
Les fonds obligataires
Les fonds obligataires sont des placements collectifs qui investissent dans des titres de créance émis par des entreprises ou des États.
Ces fonds offrent une diversification entre différents types d’obligations, ce qui permet de réduire le risque global tout en recherchant un rendement régulier.
Le rendement des fonds obligataires
Le niveau de risque dépend du type d’obligations détenues par le fonds. En général, les fonds investissant en obligations d'État offrent des rendements plus faibles, ils se situent actuellement entre 1% à 4% par an.
Les fonds qui se concentrent sur des obligations d'entreprises, en particulier celles à haut rendement (High Yield), peuvent offrir des rendements plus élevés jusqu’à près de 8% par an, mais avec un risque de défaut accru.
Le risque des fonds obligataires
Le risque des fonds obligataire varie en fonction de la nature des obligations détenues. Les fonds investissant dans des obligations d'État de pays solvables présentent un risque faible.
En revanche, les fonds qui investissent dans des obligations d'entreprises moins solides ou de pays émergents sont plus risqués en raison de la possibilité de défaut de l'émetteur.
Quelle enveloppe pour investir en fonds obligataires ?
Les fonds obligataires sont principalement accessibles via l’assurance-vie et le PER (via les Unités de Compte), ou encore le compte-tire (CTO).
L’immobilier
Nous allons vous présenter 2 stratégies d’investissement immobilier : l’investissement locatif et les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier).
L’investissement locatif permet d’obtenir un rendement issu de la location d’un bien que vous avez acquis (généralement à crédit).
À l'inverse, en achetant des parts de SCPI (aussi appelées pierre papier), vous devenez copropriétaire d’un portefeuille de biens immobiliers géré par une société spécialisée (généralement acheté comptant).
Le rendement de l’immobilier
Le rendement de l’investissement immobilier (locatif ou SCPI) oscille généralement entre 3% et 7% par an.
Ce taux dépend de l’emplacement du bien, de la demande locative, et du type de bien (habitation, commerce, bureau, etc.).
L’investissement immobilier locatif permet également d’obtenir une éventuelle plus-value à la revente.
Les risques de l’investissement locatif
Avec l’immobilier locatif, vous disposez d’un actif tangible. Mais vous devez supporter les risques liés à la gestion locative (période de vacance, dégradation du bien, impayé, etc.).
De plus, les fluctuations du marché immobilier local peuvent également jouer sur le prix de cession de votre bien.
Les risques des SCPI
Les SCPI offrent une diversification géographique et sectorielle, ce qui permet de ne pas dépendre des loyers d’un seul bien.
Plus le parc immobilier de la SCPI est grand, moins il y a un risque de subir la dégradation d’un marché local.
Lire aussi : SCPI ou Investissement locatif : Comment choisir en 2024
Les fonds diversifiés
Les fonds diversifiés investissent dans plusieurs classes d’actifs comme des obligations, des fonds immobiliers, des actions, etc. Ainsi, vous obtenez une large diversification avec un seul produit.
Le couple rendement / risque des fonds diversifiés
L’objectif des fonds diversifiés est de répartir les risques dans une grande variété d’actifs afin d’optimiser le couple rendement / risque.
Le rendement des fonds diversifiés varie donc en fonction de la composition de leur portefeuille et des conditions de marché. Naturellement, plus la part d’actions est grande, plus le rendement et la volatilité sont élevés.
Quelle enveloppe pour investir en fonds diversifiés ?
Les fonds diversifiés sont accessibles via les enveloppes assurance-vie, du PER (selon le catalogue de chaque assureur, mais également via le Plan Épargne en Action, ou le Compte-Titres Ordinaire.
Les supports avec un couple rendement / risque élevé
Nous allons vous présenter des actifs avec un niveau de rendement potentiel important, mais qui en contrepartie peuvent grandement fluctuer.
Ces typologies d’actifs sont plutôt destinées aux investisseurs qui disposent d’un horizon de placement long, afin de pouvoir supporter la volatilité de ce type d’investissement.
Les fonds d'investissement en Bourse
Ces fonds d’investissement regroupent des portefeuilles diversifiés d’actions.
Ils peuvent notamment prendre la forme d’OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) ou d’ETF (Exchange Traded Funds).
Ces fonds peuvent être gérés activement par une société de gestion qui sélectionne les titres en fonction de la stratégie du fonds.
Ils peuvent également être passifs et simplement recopier un indice comme par exemple le CAC 40 ou le MSCI World.
Lire aussi : ETF ou OPCVM : différences et guide pour choisir la bonne approche
Le rendement des fonds d'investissement en Bourse
Les performances moyennes de ces fonds dépendent de la composition de leur portefeuille et de la conjoncture économique. En moyenne, on observe des performances entre 8% et 9% (performance de l’indice MSCI World depuis 1987).
Les risques des fonds d'investissement en Bourse
Le principal risque des fonds d'investissement en Bourse réside dans la volatilité des marchés financiers. En effet, les actions peuvent voir leur valeur diminuer selon les événements économiques, politiques ou des résultats des entreprises cotées.
Cependant, la diversification offerte par ces fonds d’investissement permet de répartir le risque entre un grand nombre de titres, ce qui peut atténuer l'impact d'une baisse importante d'un seul titre ou d’un secteur.
Il est donc judicieux de choisir des fonds qui sont diversifiés dans plusieurs secteurs d’activité, et / ou dans plusieurs zones géographiques.
Quelle enveloppe pour investir dans des fonds d'investissement en Bourse ?
Ces fonds sont accessibles via la plupart des enveloppes fiscales comme l'assurance-vie, le PER et le Plan Épargne en Actions (PEA). Tout dépendra du catalogue de fonds proposé par votre partenaire.
Ces fonds sont aussi accessibles via le Compte-Titres Ordinaire (CTO). Le catalogue de fonds sera alors plus étoffé, car le CTO n’impose pas de restrictions géographiques et ne dépend pas du catalogue d’un assureur. En revanche, vous ne bénéficierez pas des avantages fiscaux des enveloppes précédemment évoquées.
Le Capital-investissement / Private Equity
Le Private Equity consiste à investir directement au capital d’entreprises non cotées en Bourse. Il s’agit généralement de startups ou des Petites et Moyennes Entreprises (PME) cherchant à lever des fonds pour financer leur développement.
Le rendement du Private Equity
Ce type d'investissement a tendance à offrir des rendements plus élevés que la Bourse, avec des moyennes à plus de 10% par an. Cependant, ces rendements peuvent grandement varier en fonction du succès des entreprises financées et des périodes.
Les risques du Private Equity
Le Private Equity est considéré comme très risqué. Les entreprises non cotées sont souvent de jeunes entreprises en phase de croissance, cela implique donc un risque élevé de faillite ou de contre-performance.
Pour réduire ce risque, il est préférable d’investir via des fonds professionnels qui vont sélectionner les entreprises à plus fort potentiel de rendement, et suivre leur bon développement.
Ils se chargeront aussi de diversifier leurs prises de participation afin d’obtenir une certaine résilience face aux éventuelles faillites des entreprises en portefeuille.
Quelle enveloppe pour investir en Private Equity ?
Comme évoqué, il est préférable d’investir via des fonds de Private Equity comme :
- Les Fonds Communs de Placement à Risque (FCPR)
- Les Fonds Communs de Placement dans l'Innovation (FCPI)
- Fonds Professionnel de Capital Investissement (FPCI)
- Les Fonds d'Investissement de Proximité (FIP)
- Etc.
Les fonds de Private Equity proposent des avantages fiscaux, ce qui permet d’une certaine manière de réduire le risque encouru par les investisseurs.
Il est aussi possible d’investir en Capital Investissement via certaines enveloppes d’assurance-vie ou de PER, tout dépend du catalogue proposé par l’assureur.
Les supports avec un couple rendement / risque très élevé
Les investissements exotiques (aussi appelés investissements alternatifs) regroupent des actifs moins conventionnels comme les cryptomonnaies, l'art, les objets de collection, etc.
Le rendement des investissements exotiques
Le rendement de ces investissements peut être conséquent, mais il peut également beaucoup varier d’une année à l’autre.
Par exemple, depuis sa création en 2011, le Bitcoin a enregistré une performance annuelle de plus de 100%.
Du côté de l’art, l’indice Artprice100 qui regroupe la côte des artistes délivrant la meilleure performance financière, génère un rendement annuel d’environ 8,9 % depuis les années 2000.
Les risques des investissements exotiques
Ces marchés étant moins encadrés, ils peuvent énormément fluctuer. Ces investissements peuvent présenter un manque de liquidité, ce qui signifie qu'il peut être difficile de les revendre rapidement sans subir une décote.
Ils sont également davantage soumis aux effets de tendance, ils peuvent attirer (ou faire fuir) un grand nombre d’investisseurs en un court laps de temps. Cela peut donc déstabiliser le marché.
Comment investir dans les actifs exotiques ?
Les investissements exotiques peuvent être réalisés via des fonds spécialisés en cryptomonnaies, métaux précieux, art, etc. Ainsi, il est possible d’investir via une assurance-vie ou un compte-titres.
Il est également possible d’acquérir ces actifs en direct, qu’il s’agisse de biens physiques comme des métaux précieux, ou encore de biens immatériels comme les cryptomonnaies. Dans ce dernier cas, il faudra se munir d’un portefeuille spécifique (wallet).
Lire aussi : Bitcoin : c’est quoi, son évolution et comment investir
Tableau récapitulatif des principaux supports d’investissement
Focus sur les enveloppes d’investissement
Les enveloppes d’investissement sont les dispositifs qui permettent de loger vos supports financiers. C’est dans ces enveloppes que vous pourrez effectuer (ou déléguer) vos opérations de gestion.
Certaines de ces enveloppes comme l’assurance-vie, le PER ou le PEA offrent des avantages fiscaux. Elles sont donc à privilégier pour maximiser le rendement net d’impôt de votre patrimoine.
Pourquoi choisir l’assurance-vie ?
L’assurance-vie est une enveloppe polyvalente adaptée à la plupart des stratégies d’investissement. Elle permet d’investir dans des actifs variés comme :
- Un fonds en euros sécurisé
- Des Unités de Compte (UC) : fonds obligataires, immobilier, Bourse, Private Equity, etc.
Vous l’aurez compris, l’assurance-vie est LE véritable couteau suisse de l’investissement.
La fiscalité de l’assurance-vie est particulièrement avantageuse après 8 ans de détention. Les gains ne sont taxés qu’en cas de retrait (après un abattement d’impôt sur le revenu).
Lire aussi : Retrait assurance-vie : Comment retirer son argent ?
Enfin, l’assurance-vie est aussi un outil de transmission de patrimoine puissant, car les bénéficiaires du contrat profitent d’un abattement sur les droits de succession allant jusqu’à 152 500 euros.
Pourquoi choisir le Plan d’Épargne Retraite (PER) ?
Le PER est une enveloppe destinée à la préparation de la retraite, car les fonds placés sont bloqués jusqu’à la fin de votre carrière (sauf motifs exceptionnels).
Son fonctionnement est très proche de l’assurance-vie, il offre le même mécanisme d’enveloppe fiscale, ainsi que la même diversité de supports (variable selon les contrats).
Le PER offre un avantage spécifique, car il permet de déduire de votre revenu imposable les montants que vous versez sur ce contrat. C’est donc un outil de défiscalisation significatif pour les personnes souhaitant compenser leur baisse de revenu à la retraite.
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Pourquoi choisir le Plan d’Épargne en Actions (PEA) ?
Le PEA est une enveloppe dédiée aux titres boursiers français ou européens. Vous ne pouvez donc y loger que des actions ou des fonds investis dans des sociétés d’Europe (sauf quelques exceptions). Le PEA offre donc moins de possibilités de diversification d’actifs que l’assurance-vie par exemple.
La fiscalité du PEA est attractive après 5 ans de détention. Les gains réalisés sont ainsi exonérés d'impôt sur le revenu, mais ils restent soumis aux prélèvements sociaux.
Pourquoi choisir le Compte-Titres Ordinaire (CTO) ?
Le CTO est une enveloppe assez polyvalente qui permet d’investir dans plusieurs types d’actifs (fonds obligataires, fonds immobilier côtés, OPCVM, ETF et actions en Bourse, fonds alternatifs, etc.).
Mais contrairement à l’assurance-vie, au PER et au PEA, les gains sont taxés chaque année, ce qui est nettement moins avantageux fiscalement.
Tableau récapitulatif des principales enveloppes d’investissement
Conclusion
Pour bien investir, il est essentiel de choisir des supports financiers adaptés à vos objectifs de vie, votre tolérance au risque et votre horizon de placement.
Pour mettre en place votre stratégie, nous vous recommandons de bâtir votre patrimoine comme une pyramide.
À la base, vous devez stocker votre épargne de précaution pour assurer en cas de pépin de la vie, et pour financer vos projets à court terme.
Ensuite, vous pouvez vous permettre de prendre davantage de risques en investissant l’épargne dont vous n’avez pas besoin à court terme. C’est en choisissant des actifs plus volatils comme la Bourse ou l’immobilier que vous obtiendrez un meilleur rendement pour votre épargne.
La diversification de vos investissements est également une des clés pour vous permettre de réduire le risque de subir un risque de perte si un de vos actifs sous-performe.
Pour connaitre les actifs financiers et les enveloppes adaptés à votre stratégie d’investissement, nous vous recommandons de vous faire accompagner par un professionnel (conseiller en gestion de patrimoine, etc.). Il saura vous aider à organiser votre patrimoine pour atteindre vos objectifs financiers.
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“ Pour optimiser le versement des intérêts, nous vous recommandons d’effectuer un versement sur votre LDDS le plus tard possible (le 13) car il ne produira des intérêts qu’à partir de la quinzaine suivante (le 16). Pour le retrait des fonds, veillez à le faire le plus tôt possible, pour la même raison. ”