Quiz interactif : devriez-vous investir en ETF via PEA ou Assurance-vie ?
Tableau comparatif : ETF en assurance-vie ou PEA ?
ETF en PEA ou assurance-vie : quelles différences ?
Le PEA et l’assurance-vie sont deux enveloppes fiscales très prisées pour investir dans des ETF, mais aux logiques bien différentes. Pour choisir la plus adaptée, il faut comparer les critères clés.
Fiscalité : un avantage commun, des modalités différentes
Le plan d’épargne en action (PEA) et l’assurance-vie offrent un cadre fiscal attractif pour investir en ETF (aussi appelés trackers), à condition de respecter certaines conditions de durée de détention.
Cependant, le PEA devient systématiquement plus avantageux dès que les gains retirés dépassent un certain seuil.
Voici ce qu’il faut retenir pour bien comparer les deux enveloppes :
- Le PEA offre une exonération totale d’impôt sur le revenu après 5 ans de détention. Seuls les prélèvements sociaux de 17,2 % s’appliquent sur les gains.
- L’assurance-vie, après 8 ans, permet un abattement annuel sur l’impôt sur le revenu : 4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple. Mais les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus en totalité.
- Les gains retirés au-delà de cet abattement sont soumis à un taux d’impôt réduit de 7,5 % sur la part des versements inférieure à 150 000 € par personne (12,8 % au-delà).
Autrement dit, tant que les gains retirés restent sous 4 600 € par an pour une personne seule, les deux enveloppes sont fiscalement équivalentes. Mais au-delà, le PEA est toujours plus favorable.
Exemple :
Un investisseur célibataire investi 30 000 € en ETF il y a 8 ans et chaque enveloppe vaut désormais 40 000 € (donc 10 000 € de plus value). Il envisage de retirer différentes sommes. Voici le coût fiscal comparé dans chaque cas :
Une optimisation possible est de réaliser les retraits sur plusieurs années en assurance-vie afin de maximiser l’utilisation de l’abattement annuel.
À lire aussi :
- Fiscalité Assurance-vie : guide complet pour tout comprendre
- Fiscalité PEA, PEA-PME et PEA Jeune : Impôts avant et après 5 ans
Univers d’investissement : ETF européens ou internationaux ?
Le choix entre PEA et assurance-vie impacte directement l’univers d’investissement accessible, et donc la diversification géographique de votre portefeuille.
Le PEA limite l’investissement aux ETF éligibles, donc principalement européens.
Pour être éligibles, les ETF doivent être domiciliés dans l’Union européenne et investir à hauteur de 75 % minimum dans des entreprises européennes.
Cela exclut de nombreux ETF classiques sur les marchés internationaux, mais pas tous.
Certains ETF synthétiques sur des indices comme le S&P 500 ou le MSCI World restent accessibles via le PEA, à condition qu’ils soient conçus pour répondre aux critères d’éligibilité.
L’assurance-vie offre un univers plus large, à condition de choisir un contrat bien fourni en unités de compte. On y retrouve souvent :
- Des ETF Monde (type MSCI World)
- Des ETF sectoriels ou thématiques internationaux
- Des ETF US (S&P 500, Nasdaq 100)
- Des ETF pays émergents
Autre différence majeure, c’est l’accès aux ETF obligataires.
Ils sont inaccessibles via un PEA, à la seule exception de l’Amundi PEA Euro Court Terme UCITS ETF (FR0013346681). Pour une allocation plus large en obligations, l’assurance-vie est indispensable, avec un choix bien plus vaste de supports obligataires.
Frais, gestion et accessibilité : quelle enveloppe est la plus souple ?
Au-delà de la fiscalité et de l’univers d’investissement, il est essentiel de comparer les deux enveloppes sur le plan des frais, de la gestion et de la souplesse d’utilisation.
Voici les différences clés à retenir :
- Frais : le PEA présente en général des frais de courtage et de gestion réduits, surtout dans les banques en ligne. L’assurance-vie, elle, cumule souvent frais d’entrée, frais de gestion annuels et frais d’arbitrage, bien que certains contrats en ligne soient désormais très compétitifs.
- Gestion : le PEA est majoritairement en gestion libre, ce qui exige une certaine autonomie. L’assurance-vie propose le plus souvent une gestion libre ou pilotée, ce qui permet de déléguer la gestion selon son profil de risque.
- Accessibilité : le PEA est réservé aux résidents fiscaux français majeurs, et son ouverture est limitée à un par personne. L’assurance-vie est plus souple à l’entrée comme à la sortie, même si les rachats prennent généralement plusieurs jours. L’assurance-vie permet également de programmer des versements automatiques, ce qui n’est pas possible dans un PEA sauf quelques exceptions comme TradeRepublic.
Pour un investisseur autonome, le PEA est simple, peu coûteux et direct. L’assurance-vie s’adresse plutôt à ceux qui cherchent de la délégation ou une offre plus diversifiée, même au prix de frais potentiellement plus élevés.
Plafond de versement et disponibilité des fonds
Le choix entre PEA et assurance-vie dépend aussi de votre capacité d’épargne et de vos besoins de liquidité à court ou moyen terme.
Voici les caractéristiques principales de chaque enveloppe :
- PEA : le montant total des versements est plafonné à 150 000 € pour un PEA classique. Tout retrait avant 5 ans entraîne la clôture du plan. Après 5 ans, les retraits sont possibles sans pénalité fiscale.
- Assurance-vie : il n’existe aucun plafond de versement, ce qui en fait un outil pertinent pour des montants supérieurs à 150 000 €. Les fonds ne sont pas bloqués, mais un retrait avant 8 ans entraîne une fiscalité moins avantageuse. Par ailleurs, les délais de traitement d’un rachat varient selon les assureurs (souvent 3 à 10 jours ouvrés).
Pour un placement inférieur à 150 000 € sur le long terme, le PEA est très pertinent. L’assurance-vie, elle, permet d’aller au-delà de ce plafond et offre plus de souplesse si vous anticipez un besoin de liquidité.
À lire aussi : Plafond PEA : Montants et Que faire quand il est atteint ?
Investir en ETF via un PEA : avantages et inconvénients
Le plan d’épargne en actions (PEA) est l’une des enveloppes fiscales les plus utilisées pour investir en ETF. Il séduit par sa fiscalité, ses frais réduits et sa gestion directe, mais présente aussi certaines limites à connaître avant de se lancer.
Les avantages du PEA pour investir dans des ETF
Fiscalité attractive après 5 ans
L’un des plus grands atouts du PEA réside dans sa fiscalité :
- Les plus-values et dividendes sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu après 5 ans de détention.
- Seuls les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus sur les gains.
Cela en fait une enveloppe particulièrement adaptée à la capitalisation sur longue durée, notamment pour les profils en phase de constitution de patrimoine.
Frais généralement faibles
Investir en ETF via un PEA permet de bénéficier d’un cadre de frais souvent très compétitif :
- Les frais de courtage sont faibles, en particulier chez les courtiers en ligne.
- Aucuns frais de gestion ne s’applique aux titres détenus dans le PEA, contrairement à une assurance-vie (si le PEA est en gestion libre).
Les seuls coûts sont liés aux transactions et à la tarification du prestataire, ce qui optimise la performance nette du portefeuille.
Gestion libre et directe des ETF
Le PEA offre une liberté d’action appréciable :
- L’investisseur choisit lui-même ses ETF.
- Il n’est pas contraint par une sélection imposée ou une architecture fermée.
Cette gestion libre permet de construire un portefeuille sur mesure, en accord avec ses convictions et ses objectifs financiers.
Accessibilité simple via les courtiers en ligne
De nombreuses plateformes permettent aujourd’hui d’ouvrir un PEA en quelques clics :
- L’ouverture est rapide et peu coûteuse, voire gratuite, notamment chez les courtiers en ligne.
- Il est possible de démarrer avec de petits montants, sans frais d’entrée ni minimum de dépôt élevé.
Le PEA est ainsi une enveloppe parfaitement adaptée aux investisseurs autonomes, même débutants.
Inconvénients du PEA pour investir en ETF
Univers d’investissement limité à l’Europe
Le PEA n’est pas compatible avec tous les ETF du marché :
- Il est limité aux ETF domiciliés dans l’Union européenne.
- Les ETF doivent répliquer un indice composé d’au moins 75 % d’actions de l’UE.
Cela exclut une grande partie des ETF US ou monde, ainsi que certains ETF thématiques ou sectoriels cotés à l’étranger.
La diversification géographique s’en trouve réduite, même si certains ETF Europe “monde synthétique” permettent de contourner partiellement cette limite.
De plus, le PEA est limité aux actions. Il n’offre aucun accès aux autres classes d’actifs, en particulier aux obligations (à une exception près). Il est donc impossible d’intégrer une poche défensive pour réduire la volatilité ou moduler le niveau de risque.
Plafond de versement à 150 000 €
Le PEA est plafonné, ce qui peut être contraignant pour les investisseurs les plus capitalisés :
- Les versements sont limités à 150 000 € par personne, tous PEA confondus (hors PEA-PME).
- Ce plafond ne tient pas compte des gains : seuls les apports initiaux sont pris en compte.
Fonds indisponibles sans clôture avant 5 ans
Le PEA impose une durée minimale de détention pour conserver ses avantages fiscaux :
- Tout retrait effectué avant 5 ans entraîne la clôture du plan et une imposition à la flat tax de 30 %, sauf en cas de situation exceptionnelle (licenciement, invalidité, etc.).
- Il est donc important de ne pas avoir besoin de liquidités sur cette période si on ne veut pas perdre l’avantage fiscal.
Cette contrainte limite la flexibilité en cas de besoin imprévu de rachat partiel.
Pas de clause bénéficiaire ni transmission facilitée
Le PEA n’est pas conçu comme un outil de transmission :
- Il ne permet pas de désigner de bénéficiaire, contrairement à l’assurance-vie.
- Il entre pleinement dans l’actif successoral en cas de décès, sans abattement spécifique.
Cela en fait une enveloppe peu adaptée à une stratégie patrimoniale orientée vers la transmission.
Investir en ETF via une assurance-vie : avantages et inconvénients
L’assurance-vie est une enveloppe polyvalente, qui permet d’investir dans une grande variété d’actifs, y compris des ETF.
Si elle présente des avantages réels sur le plan fiscal et successoral, elle comporte aussi certaines limites, notamment en matière de frais et de choix d’investissement.
Avantages de l’assurance-vie pour investir en ETF
Accès à un large univers d’ETF (US, monde, émergents, obligataires)
Contrairement au PEA, l’assurance-vie ne limite pas l’univers géographique des ETF disponibles à l’Europe ou aux actions. Selon les contrats, il est possible d’accéder à des fonds d’investissement bien plus variés.
Cette ouverture permet de construire un portefeuille plus diversifié à l’échelle mondiale.
Fiscalité attractive après 8 ans
L’assurance-vie offre une fiscalité avantageuse à partir de 8 ans de détention :
- Abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule, ou 9 200 € pour un couple, sur la part des gains soumis à l’impôt sur le revenu.
- Taux réduit de 7,5 % d’imposition sur les gains liés aux 150 000 premiers euros versés.
- Prélèvements sociaux de 17,2 % appliqués sur l’ensemble des plus-values, comme dans le PEA.
En fractionnant ses rachats et en étalant les retraits dans le temps, il est possible d’optimiser la fiscalité grâce à cet abattement renouvelable chaque année.
Transmission du capital investi facilitée
L’un des grands avantages de l’assurance-vie est sa souplesse en matière de succession. Elle permet une transmission du patrimoine optimisée, à condition de bien structurer le contrat :
- Clause bénéficiaire librement modifiable, même en cours de vie.
- Abattement jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire pour les versements effectués avant 70 ans.
- Hors succession classique : les capitaux transmis via assurance-vie ne sont pas intégrés à l’actif successoral.
C’est donc un outil patrimonial puissant pour organiser la transmission dans un cadre fiscal avantageux.
Pour aller plus loin : Succession et Assurance-vie : fonctionnement, droits et fiscalité
Gestion pilotée et allocation automatique
Pour les investisseurs qui préfèrent déléguer leurs décisions, l’assurance-vie propose des solutions clés en main :
- Gestion pilotée par des experts selon un profil de risque défini à l’avance.
- Allocation automatique en fonction de l’évolution des marchés.
- Suivi facilité via des interfaces modernes.
Cette approche est idéale pour les épargnants débutants ou ceux qui ne souhaitent pas gérer activement leur portefeuille.
Pour aller plus loin : Assurance-vie : Gestion libre ou pilotée ?
Inconvénients de l’assurance-vie pour investir en ETF
Choix restreint aux ETF proposés par l’assureur
L’assurance-vie donne accès à des ETF via des unités de compte, mais leur disponibilité dépend du contrat :
- La sélection d’ETF est souvent limitée à une gamme prédéfinie.
- Certains assureurs ne proposent que quelques ETF, parfois peu pertinents.
- Impossible d’investir librement dans tous les ETF cotés en bourse.
Frais multiples : gestion, arbitrage, unités de compte
Les contrats d’assurance-vie impliquent souvent une structure de frais plus complexe que celle du PEA :
- Frais de gestion annuels sur les unités de compte plus élevés qu’en fonds euros : selon France Assureurs (2024), les frais de gestion moyens des supports s’élèvent à 1,62 %, auxquels s’ajoutent 0,88 % de frais liés à l’enveloppe d’assurance-vie et à la gestion pilotée.
- Frais d’arbitrage lors des changements d’allocation (souvent gratuits dans les bons contrats, mais pas toujours).
- Frais sur les ETF eux-mêmes, qui s’ajoutent à ceux de l’enveloppe.
Ces coûts peuvent amputer significativement la performance nette, surtout si la gestion n’est pas optimisée.
Complexité des contrats selon les assureurs
Tous les contrats ne se valent pas, et les écarts peuvent être importants :
- Conditions générales parfois peu lisibles.
- Performances fortement liées à la sélection du contrat et des ETF.
- Transparence variable sur les frais ou les modalités de gestion.
Choisir un contrat compétitif, clair et bien structuré est indispensable pour bénéficier pleinement des avantages de l’assurance-vie.
Liquidité moins immédiate qu’en PEA
Enfin, l’assurance-vie est moins réactive que le PEA en matière de retraits :
- Un rachat prend généralement entre 3 et 10 jours ouvrés, selon l’assureur.
- En cas d’urgence, l’accessibilité des fonds est donc moins immédiate.
- Les délais peuvent être rallongés en cas de gestion pilotée ou de contrat peu digitalisé.
Cela rend l’assurance-vie moins souple pour gérer des besoins de liquidités à court terme.
Quelle enveloppe choisir entre PEA ou assurance-vie pour les ETF ?
Investir en ETF via PEA ou assurance-vie dépend avant tout de votre horizon de placement, de vos objectifs et de votre niveau d’implication souhaité dans la gestion. Chacune de ces enveloppes a des avantages spécifiques selon les profils d’investisseurs.
Vous voulez investir sur le long terme avec peu de frais
Si votre priorité est de maximiser la performance nette sur le long terme, en gérant vos ETF de façon autonome et avec des frais réduits, le PEA est la meilleure option :
- Aucuns frais de gestion sur titres.
- Frais de courtage faibles chez les courtiers en ligne.
Vous voulez diversifier au-delà de l’Europe
Le PEA limite l’accès à des ETF européens. Si vous voulez investir dans des ETF monde, US, émergents ou thématiques, l’assurance-vie est indispensable :
- Accès au MSCI World, S&P 500, Nasdaq 100.
- ETF climat, santé, tech ou émergents selon les contrats.
- Plus grande flexibilité sur les supports géographiques.
C’est l’enveloppe à privilégier si vous cherchez une exposition internationale complète.
Vous souhaitez déléguer la gestion de votre portefeuille d’ETF
Si vous ne voulez pas consacrer du temps à sélectionner ou gérer vos ETF, l’assurance-vie avec gestion pilotée est la meilleure option. Elle permet de confier cette mission à des professionnels :
- Allocation automatique en fonction de votre profil.
- Arbitrages réalisés sans intervention.
- Suivi simple, sans nécessité de connaissances financières poussées.
Vous avez un objectif de transmission ou de succession
Le PEA n’offre aucun avantage successoral. Si votre investissement en ETF s’inscrit dans une stratégie d’investissement patrimoniale, l’assurance-vie est à privilégier :
- Clause bénéficiaire personnalisable.
- Abattement de 152 500 € par bénéficiaire avant 70 ans.
- Hors succession classique : capital non intégré à l’actif successoral.
C’est la seule enveloppe qui permet de structurer efficacement une transmission d’ETF dans un cadre fiscalement optimisé.
Vous cherchez la fiscalité la plus avantageuse sur les plus-values
Si votre objectif est de réduire l’imposition sur les gains, notamment au-delà de 4 600 € de plus-values annuelles, le PEA est la meilleure option :
- Aucun impôt sur le revenu après 5 ans.
- Seuls les prélèvements sociaux s’appliquent (17,2 %).
- Fiscalité linéaire, simple et sans plafond.
Vous disposez déjà d’un PEA plein
Le PEA est plafonné à 150 000 € de versements. Si vous avez atteint ce plafond, d’autres enveloppes comme le compte-titres ordinaire (CTO) ou l’assurance-vie deviennent des enveloppes complémentaires logiques puisqu’elles n’ont pas de plafond de versement.
Vous voulez investir en ETF obligataires
Le PEA étant quasi exclusivement réservé aux actions, il ne permet pas de constituer une allocation obligataire diversifiée.
Si vous souhaitez intégrer une poche défensive à votre portefeuille via des ETF obligataires, l’assurance-vie est indispensable.
Cumuler assurance-vie et PEA pour investir dans les ETF ?
Choisir entre PEA et assurance-vie n’est pas une obligation. Combiner les deux enveloppes peut vous permettre d’optimiser votre gestion de patrimoine et d’exploiter au maximum leurs complémentarités. Cette approche hybride permet de construire un portefeuille d’ETF diversifié, fiscalement optimisé et plus souple dans sa gestion.
Quelle allocation entre PEA et assurance-vie ?
Chaque enveloppe a ses spécificités. Pour une stratégie efficace, il est essentiel de savoir quel type d’ETF loger dans quel cadre.
Utilisez le PEA pour loger les ETF éligibles (domiciliés en UE, composés majoritairement d’actions européennes).
Utilisez l’assurance-vie pour tous les autres ETF non éligibles au PEA, notamment les ETF monde, US, émergents, thématiques ou obligataires.
Cette enveloppe vous permet aussi d’accéder aux fonds euros, des supports à capital garanti utiles pour sécuriser une partie de vos liquidités ou réduire le risque global de votre allocation.
Cette répartition vous permet de profiter d’une exposition globale tout en respectant les contraintes techniques et fiscales de chaque enveloppe.
Cumuler les avantages fiscaux des deux enveloppes
En plus de mieux répartir vos supports d’investissement, le fait de combiner PEA et assurance-vie vous permet de tirer profit de deux régimes fiscaux complémentaires.
Voici les principaux bénéfices :
- Optimiser la fiscalité sur les plus-values dès 5 ans avec le PEA. Tous les gains y sont exonérés d’impôt sur le revenu, seuls les prélèvements sociaux de 17,2 % s’appliquent.
- Profiter de l’abattement annuel de l’assurance-vie après 8 ans. Cet abattement permet de retirer jusqu’à 4 600 € (ou 9 200 € pour un couple) de gains par an sans impôt sur le revenu.
- Utiliser le taux réduit de 7,5 % en assurance-vie sur les 150 000 premiers euros de versement.
- Étaler les rachats entre les deux enveloppes pour lisser la fiscalité dans le temps. Cela permet de moduler votre stratégie de retrait selon vos besoins.
- Préparer la transmission de votre capital via l’assurance-vie. Grâce à la clause bénéficiaire, vous pouvez transmettre jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire sans droits de succession (pour les versements effectués avant 70 ans).
À lire aussi : PEA ou Assurance vie : Que choisir ?
Quels sont les meilleurs ETF éligibles au PEA ?**
Le PEA permet d’investir dans des ETF domiciliés dans l’Union européenne. Malgré cette contrainte, on trouve aujourd’hui des fonds d’investissement très efficaces pour s’exposer aux grandes zones géographiques et diversifier son portefeuille à moindre coût.
Voici trois ETF particulièrement intéressants à loger dans un PEA :
Quels sont les meilleurs ETF accessibles via assurance-vie ?**
L’assurance-vie permet d’investir dans une gamme plus large d’ETF. L’accès à ces ETF dépend de la sélection proposée par l’assureur, mais voici quelques références incontournables si elles sont disponibles dans votre contrat :
À lire aussi :
- Classement des 62 meilleurs ETF à choisir
- Les meilleurs ETF disponibles en Assurance-vie : Comment choisir ?
Conclusion
PEA et assurance-vie sont deux enveloppes efficaces pour investir dans les ETF, mais aux logiques complémentaires.
Le PEA séduit par sa fiscalité ultra-avantageuse après 5 ans, ses frais réduits et sa gestion directe, idéale pour les investisseurs autonomes. Ses limites résident dans le plafond de versement, une diversification géographique restreinte et une moindre souplesse en cas de retrait anticipé.
L’assurance-vie offre une plus grande flexibilité, notamment pour investir dans des ETF monde, US ou émergents, et permet de déléguer la gestion ou de préparer une transmission dans un cadre fiscal optimisé.
Elle devient fiscalement intéressante à partir de 8 ans, mais implique souvent des frais plus élevés et un choix d’ETF restreint au contrat.
La stratégie la plus pertinente consiste souvent à cumuler les deux enveloppes : le PEA pour sa fiscalité et ses frais, l’assurance-vie pour sa diversification et sa souplesse. Une combinaison qui permet d’investir en ETF de manière optimisée, sur le long terme.
*Note : Les estimations de rendements sur 5 ans affichés ont été calculées à partir du 20 mai 2025. En fonction des fluctuations journalières, ces rendements seront amenés à évoluer.
Disclaimer : Les performances passées ne présagent pas des performances futures.
** Disclaimer : Le terme “meilleurs ETF” ne sont pas à prendre en compte dans l’absolu. La sélection est basée sur des critères tels que les frais, l’émetteur, le nombre d’actifs sous gestion ou encore le rendement historique sur les 5 dernières années. Cependant, il existe des milliers d’ETF disponibles et la sélection la mieux adaptée dépendra du profil et des objectifs de la personne. Autrement dit, les “meilleurs ETF” de pour l’un ne seront pas forcément les mêmes pour l’autre.