Ramify est une plateforme d’investissement qui propose des services de gestion de patrimoine aux particuliers : gestion pilotée sur assurance vie et plan épargne retraite, investissement en immobilier, private equity, produits structurés, livret d'épargne et bientôt cryptoactifs.
Combien avoir de côté à 40 ans ?
À 40 ans, il est recommandé d'avoir de côté l'équivalent d'une à trois années de salaire, soit entre 22 200 et 66 600 euros selon le salaire médian net en France mesuré par l'INSEE en 2023.
Mais selon les études publiées, on observe des chiffres variés :
- L’INSEE indique que les français de 40-49 épargnent en moyenne 11 % de leurs revenus annuels, un taux d'épargne légèrement inférieur à la moyenne des français qui est de 17,4 %.
- Les français entre 40 et 49 ans possèdent en moyenne 33 633 euros dans leurs produits d'épargne selon un sondage OpinionWay (2019).
- Le patrimoine net médian était de 181 500 euros chez les français entre 40 et 49 ans selon une étude de l’INSEE en 2018.
- À 40 ans, le gestionnaire d’actif américain Fidelity recommande de conserver 3 années de salaire.
- À 40 ans, la banque du Canada recommande d'avoir 2,1 années de salaire de côté.
Les statistiques de l’épargne des Français
Le niveau de vie médian des Français entre 40 et 49 ans (INSEE 2021)
Le niveau de vie est la somme (nette d’impôts) de tous les revenus du travail, du patrimoine et des prestations sociales sur une année.
Le niveau de vie médian signifie que 50% des Français gagnent plus et 50% gagnent moins.
- Pour une personne seule : il s'élève à 23 660 euros par an
- Pour un couple avec 2 enfants de moins de 14 ans : il s'élève à 47 229 euros par an
Le taux d’épargne moyen des Français
Le taux d’épargne moyen toutes générations confondues est de 17,4%. (INSEE 2022)
Il s’agit de la différence entre les revenus disponibles et les dépenses.
En reprenant les chiffres du niveau de vie des Français entre 40 et 49 ans, cela nous donne :
- Pour une personne seule : 3 913 euros épargnés par an
- Pour un couple avec 2 enfants de moins de 14 ans : 8 218 euros épargnés par an
Le taux d’épargne financière moyen est quant à lui de 6,1%.
Il s’agit de la part du revenu qui est placée, excluant ainsi l'épargne affectée au remboursement des emprunts.
Mais toujours selon l'INSEE, une étude de 2017 montre que la tranche d'âge 40-49 ans épargne en moyenne à 11 %.
Le patrimoine des Français de 40 à 49 ans
Selon l’INSEE, le patrimoine brut médian des Français de cette tranche d’âge est de 181 500 euros. Le patrimoine brut ne tient pas compte des emprunts en cours.
En déduisant le capital restant dû des emprunts, le patrimoine net médian des Français de 40 à 49 ans s’élève à 106 600 euros.
L’épargne des Français de 35 à 49 ans
Selon un sondage OpinionWay de 2019, les Français de 35 à 49 ans qui ont des produits d’épargne, possèdent en moyenne 33 633 euros sur leurs placements.
Vu de l’étranger : combien avoir de côté à 40 ans ?
Sachez que les chiffres que nous allons vous présenter proviennent de pays offrant des niveaux de protection sociale différents de la France.
Les dépenses de santé ou les pensions de retraite sont généralement moins bien prises en charge qu’en France. D’où la nécessité de se constituer une épargne importante pour y faire face.
Le point de vue de la Banque Nationale du Canada
La Banque Nationale du Canada indique qu’à 40 ans, il est recommandé de disposer d'une épargne équivalente à 2,1 fois son salaire annuel.
Ce chiffre évolue au fil du temps pour atteindre 11,3 années de salaire au moment de partir en retraite à 65 ans.
Le point du gestionnaire d’actifs Nord Américain Fidelity
Le gestionnaire d’actifs Fidelity présente des chiffres encore plus prudents pour s’adapter au contexte des Etats-Unis.
Fidelity recommande d’avoir de côté 3 années de salaire à 40 ans.
À 50 ans, ce sont 6 années de salaire qu’il faudrait épargner ; et jusqu’à 10 années de salaire à 67 ans.
Toutes ces statistiques et ces chiffres sont des moyennes qui doivent être adaptées à votre situation personnelle.
Le type de projet que vous souhaitez réaliser et leur échéance auront une grande influence sur le type d’épargne que vous devrez mettre en place.
Adapter les recommandations d’épargne à sa situation
Si l’on reprend les précédents chiffres, les Français épargnent en moyenne 17% de leurs revenus. Ce qui correspond à environ 2 mois de revenus pa an.
Exemple : si vous disposez d’un revenu annuel net de 40 000 €, vous devriez épargner en moyenne 6 800 euros par an.
Ces chiffres sont à adapter en fonction de votre âge, de votre situation et de vos objectifs de vie.
Combien épargner à 40 ans selon sa situation professionnelle ?
Même si en France nous disposons d’un système de protection sociale assez généreux (sécurité sociale, retraite, etc.), il n’est pas recommandé de se reposer uniquement dessus pour assurer son avenir.
Prenons l’exemple de la retraite : l’INSEE dévoile que la pension moyenne se situe autour de 1 400 euros net en France.
Vous aurez sûrement besoin d’avoir suffisamment d’argent de côté pour maintenir votre niveau de vie une fois que vous serez à la retraite.
D’autant plus que certains professionnels comme les Travailleurs Non Salariés (TNS) cotisent moins pour la retraite.
Ce public doit donc davantage épargner pour anticiper la baisse de ses revenus.
Combien épargner à 40 ans selon sa situation personnelle ?
À 40 ans, toute notre épargne n’est pas uniquement destinée à la retraite. Il y a encore de potentiels projets de vie à financer avant cela.
Les études supérieures des enfants peuvent notamment être un gros poste de dépense à anticiper.
Selon votre situation familiale, vous pourriez être amené à financer un semestre à l’étranger ou les périodes de stage peu rémunérées de vos enfants.
En 2014, l’INSEE affirmait que les parents aidaient leurs enfants entre 18 et 24 ans à hauteur de 3 670 euros en moyenne chaque année. Ce coût est certainement plus lourd en 2023.
En 2018, une étude CSA Research pour Cofidis affirmait que le coût moyen annuel d’une année d’étude supérieure était de 7 118 euros.
À 40 ans, certains envisagent aussi des transitions de vie professionnelle.
Cela peut conduire à des baisses de revenus transitoires, voire même un besoin de financer une nouvelle activité indépendante ou une formation.
Tous ces exemples de projets sont à prendre en compte pour déterminer quel est votre niveau d’épargne idéal à 40 ans.
Comment épargner davantage ?
Le système de cagnotte
Pour augmenter son niveau d’épargne, il faut aller au-delà de la notion simpliste de “baisser ses dépenses”.
C’est en ayant clairement identifié et budgété ses projets de vie que l’on sera capable de “faire des efforts”.
Avec un objectif précis et une date d'échéance déterminée, il est beaucoup plus simple de construire son plan de bataille pour épargner.
Une fois vos projets en tête, vous pouvez allouer des comptes épargne pour chaque projet.
Exemple : un livret bancaire dédié à votre projet de voyage dans 2 ans, ou une assurance-vie pour les études des enfants, etc.
Avec ce système de cagnotte, vous pourrez plus facilement suivre l’avancée du financement de vos différents projets.
Épargner avant de dépenser
De nombreux experts en gestion de budget, comme l’Américain Ramit Sethi, parlent de “se payer en premier”.
Cela signifie que lorsque vous percevez vos revenus, vous devez d’abord épargner avant de dépenser.
Cela semble facile à dire, mais nous avons tendance à épargner uniquement ce qu’il nous reste à la fin du mois.
Mais il y a toujours un imprévu qui nous empêche d’atteindre notre objectif d’épargne.
En priorisant en début de mois cette opération, nous avons naturellement tendance à adapter nos dépenses au budget restant.
À condition toutefois de bien chiffrer sa capacité d’épargne mensuelle par rapport à son pouvoir d’achat.
Autre astuce pour simplifier les démarches d’épargne : mettre en place un prélèvement automatique.
Vous pouvez paramétrer des opérations récurrentes chaque mois pour ne pas oublier d’alimenter vos comptes d’épargne ou d’investissement.
La règle de gestion budgétaire 50/30/20
Cette règle de budget a été théorisée par Elizabeth Warren. Elle préconise de répartir ses revenus en 3 catégories :
1. 50% pour les dépenses fixes
Exemple : le loyer, les factures d'énergie, l’alimentaire, etc.
2. 30% pour les dépenses plaisir
Exemple : les loisirs, les sorties culturelles, le restaurant
3. 20% pour l’épargne
Exemple : livrets bancaires, enveloppes d’investissement
En ayant un objectif chiffré d’épargne, par exemple 20% de ses revenus, il est plus simple d’ajuster ses dépenses plaisirs pour respecter ce ratio.
Que faire si je n’ai pas d’épargne à 40 ans ?
Si vous n’avez pas pris l’habitude d’épargner, et que vous avez besoin d’une aide plus personnalisée, sachez qu’il existe de nombreux outils en ligne pour calculer votre besoin d’épargne.
En commençant à construire votre stratégie d’épargne dès maintenant vous pouvez tout à fait vous constituer une épargne pour votre retraite par exemple.
Pour vous aider : Notre simulateur pour maximiser votre épargne
Ne pas oublier l’immobilier
Si vous pensez ne pas avoir d'épargne, mais que vous êtes propriétaire d’un bien immobilier, sachez qu’il s’agit aussi d’une forme d’épargne.
Certes, ce n’est pas disponible à tout moment comme un livret A. Mais les remboursements de l’emprunt immobilier s'apparentent à un effort d’épargne.
Pour vous aider : Notre simulateur pour préparer un achat immobilier
Pourquoi est-il crucial d’optimiser ses placements ?
En choisissant les placements avec le meilleur couple rendement / risque, vous obtiendrez une rémunération de votre épargne plus importante.
Ce rendement viendra accroître votre épargne au fil des années et vous aidera à atteindre vos objectifs de patrimoine plus rapidement.
Les intérêts composés pour accroître son épargne
Les intérêts composés (ou l’effet boule de neige) sont une accumulation des intérêts perçus chaque année.
Ces intérêts viennent donc grossir votre épargne et génèrent à leur tour des intérêts les années suivantes.
Au fil du temps, la machine des intérêts composés s’accélère et finit par dépasser le montant d’épargne que vous avez mis de côté.
Oui, vous avez bien lu, les intérêts s’accumulent tellement qu’ils dépassent votre propre effort d’épargne !
Plus vous commencerez à épargner tôt, plus ce mécanisme sera efficace.
Avec le temps, vous pourrez réaliser davantage de projets grâce aux rendements annuels accumulés de votre épargne.
Pour que cet effet boule de neige fonctionne au mieux, il ne suffit pas d'épargner sans se poser de questions. Vous devez choisir les solutions d’investissement offrant le meilleur ratio performance / frais.
Comment organiser ses placements ?
Il n’existe pas un placement adapté à tous les profils.
Selon votre appétence au risque et votre profil d’épargnant, vous devrez construire votre propre stratégie patrimoniale.
C’est la meilleure solution pour être en phase avec son épargne, et tenir une stratégie patrimoniale de long terme qui sera plus rémunératrice.
Les statistiques du patrimoine des Français de 40 à 49 ans
Selon les données de l’INSEE de 2021, voici le type d’actifs dont les Français entre 40 et 49 ans disposent :
- 86,1% possèdent un livret d’épargne
- 61,3% ont un patrimoine immobilier
- 46,8% disposent d’une assurance-vie ou d’une épargne retraite
Votre répartition patrimoniale idéale à 40 ans
Votre patrimoine doit être réparti à la manière d’une pyramide :
À la base de votre pyramide : l’épargne de court terme
- Couple rendement / risque faible.
- Utile pour les dépenses imprévues et les projets à court terme (réparation de la voiture, paiement des prochaines vacances, etc).
Aux étages intermédiaires : les investissements classiques (Bourse et Immobilier)
- Couple rendement / risque moyen (ETF et SCPI par exemples).
- Utile pour financer vos projets à moyen ou long terme (préparer le futur achat d’une maison, les études supérieures des enfants ou sa retraite, etc).
Au sommet de la pyramide : les investissements “exotiques”
- Couple rendement / risque élevé
- Investissements “plaisir” comme les cryptomonnaies, les métaux précieux, l’art, etc.
Cette catégorie d’actifs ne doit pas dépasser 5% à 10% de votre patrimoine, sauf si vous êtes un expert dans le domaine.
Vous devez adapter la composition de votre patrimoine selon l’échéance de vos projets et votre appétence au risque.
L’épargne de court terme
Si vous n’avez pas de matelas de sécurité pour vos dépenses imprévues, ou que vous avez des projets à financer à court terme, il est recommandé de commencer par vous constituer une épargne de court terme.
Certes, elle rapportera peu, mais votre épargne sera sécurisée et disponible immédiatement.
Il est généralement recommandé de conserver 3 à 6 mois de salaire en épargne de précaution.
Pour vous aider à trouver le montant qui vous convient, voici quelques pistes :
- Votre situation professionnelle est-elle stable ou au contraire avez-vous des variations de revenus ?
- Avez-vous des risques de dépenses imprévues ? (voiture, maison avec travaux, enfants à charge, etc.)
- Avez-vous des grosses dépenses prévues à court terme ? (achat d’équipement, voyage, etc.)
Une fois cette première étape passée, vous pouvez envisager de faire travailler votre argent grâce à l’investissement.
Les produits d’épargne de court terme
Les livrets bancaires réglementés comme le Livret A ou le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) sont les plus simples à gérer.
Leur taux d’intérêt est fixé légalement pour toutes les banques. Ces livrets permettent une grande souplesse d’utilisation.
Si vous dépassez les plafonds de ces livrets, il existe également des livrets bancaires non réglementés aussi appelés “comptes à terme”.
A lire aussi : Plafond Livret A atteint : que faire et où placer son argent ?
Enfin, les fonds euros d’assurance-vie offrent une alternative aux livrets.
A lire aussi : Assurance-vie ou Livret A : Que choisir en2024 ?
Votre épargne y sera sécurisée, mais la rémunération nette d’impôt ne sera pas forcément meilleure que sur les livrets réglementés.
L’investissement en Bourse
Selon votre appétence au risque, vous pourrez allouer une part plus ou moins importante de votre patrimoine aux actifs volatils comme la Bourse.
Cette classe d’actif requiert du sang froid car les marchés financiers fluctuent quotidiennement et sont sensibles à l’actualité.
Ce type d’investissement requiert une stratégie de long terme pour ne pas se retrouver obligé de vendre ses titres durant une période baissière.
Pour appréhender au mieux l’investissement en Bourse, il est généralement recommandé aux profils moins experts de passer par la gestion pilotée.
Cette méthode d'investissement en Bourse vous permet de confier les opérations de gestion (achat et reventes des titres) à un professionnel.
Au préalable, vous aurez simplement à déterminer votre profil de risque afin que le gestionnaire adapte ses décisions d’investissement.
L’investissement dans l’immobilier
L’immobilier offre une volatilité plus faible que la Bourse. Il est davantage représenté dans le patrimoine des investisseurs plus prudents.
L’autre avantage de l’immobilier est qu’il permet un effet de levier.
Cela signifie que vous pouvez investir à crédit, et rembourser vos mensualités d’emprunt grâce aux loyers encaissés.
En revanche, l’investissement locatif est généralement plus chronophage, notamment à cause de la gestion du bien.
Les épargnants souhaitant investir dans la pierre sans les contraintes de gestion apprécient particulièrement les SCPI (aussi appelées “pierre papier”).
Mais il est plus difficile d’obtenir un crédit immobilier pour financer des SCPI.
Lire aussi :
Les investissements exotiques
Les investissements exotiques, aussi appelés investissements plaisir sont la classe d’actif au sommet de votre pyramide.
Cette classe d’actif étant la plus risquée et la plus volatile, il est recommandé de ne pas dépasser 5% à 10% de son patrimoine.
Encore une fois, tout va dépendre de votre niveau d’expertise dans les actifs exotiques que vous sélectionnerez, ainsi que votre appétence au risque.
Un expert en cryptomonnaie ou dans l’art, aura davantage de connaissances pour faire les bons choix d’investissement.
Pour les domaines que vous maîtrisez moins, formez-vous et entourez-vous de professionnels pour être conseillés au mieux.
Choisir les bonnes enveloppes pour investir à 40 ans
L’assurance-vie : le couteau suisse de l’investissement
L'assurance-vie est une enveloppe polyvalente qui permet d’investir dans différentes typologies d’actifs :
1. Des fonds sécurisés : le fonds euros
2. Des actifs plus risqués : les Unités de Comptes
- Marchés Boursiers : OPCVM, ETF et parfois actions
- Obligations : dettes émises par les Etats et les grandes entreprises
- Immobilier : SCPI
- Private Equity : entreprises non cotées et startups
L’assurance-vie offre également une fiscalité avantageuse sur les plus-values.
En effet, en cas de retrait sur un contrat de plus de 8 ans, vous bénéficiez d’un abattement d’impôts sur les gains.
Le Plan Epargne Retraite (PER) : investir tout en défiscalisant
Le PER, est l’enveloppe idéale pour préparer votre retraite car vous pouvez déduire les versements de votre revenu imposable (limite annuelle à respecter).
Pour tout comprendre : Quelle fiscalité pour le PER (plan épargne retraite) ?
Le PER fonctionne comme une assurance-vie, il offre les mêmes typologies d’actifs.
Son principal inconvénient est le blocage des sommes placées jusqu’à la retraite.
À l’exception de quelques motifs de déblocage anticipé comme l’achat de votre résidence principale, vous ne pourrez pas effectuer de retraits.
Vous devez donc privilégier ce plan d’épargne retraite uniquement si vous avez déjà mis de côté pour vos projets avant la retraite.
Par ailleurs, selon votre revenu imposable, le mécanisme de défiscalisation ne sera pas forcément intéressant.
Le PER est donc plutôt réservé aux épargnants ayant une Tranche Marginale d’Imposition (TMI) supérieure ou égale à 30%.
Si ces points sont bloquants pour vous, privilégiez l’assurance-vie.
Pour vous aider à comparer : PER ou Assurance-vie, lequel choisir ?
Les autres enveloppes d’investissement : Plan Epargne en Actions (PEA) et Compte Titres Ordinaire (CTO)
Ces 2 enveloppes s’adressent uniquement à celles et ceux qui veulent investir en Bourse.
Le PEA offre une fiscalité allégée sur les plus-values si le contrat a plus de 5 ans au moment du retrait. En contrepartie, vous ne pourrez investir qu’en Europe.
Le CTO n’offre pas d’avantage fiscal sur les gains, mais vous pourrez investir partout dans le monde avec cette enveloppe.
Ces 2 enveloppes s’adressent plutôt aux épargnants à l’aise avec les opérations de Bourse. Il est en effet plus rare de trouver des services de gestion pilotée avec ces 2 placements.
Les critères de sélection des meilleurs produits d’épargne
Les livrets réglementés (Livret A, LDDS, etc.) sont les seuls placements à présenter exactement les mêmes caractéristiques dans toutes les banques.
Tous les autres placements sont différents d’une banque à l’autre.
Le catalogue d’actifs disponibles
Quand vous recherchez la meilleure enveloppe pour investir, vous devez vérifier la sélection d’actifs proposée par votre partenaire.
Les banques et les assurances ne proposent pas toutes la même qualité d’offre.
Avant de signer un contrat, demandez la liste des fonds disponibles. Plus elle est longue, mieux c’est, car vous aurez plus de choix parmi les différentes classes d’actifs.
Regardez également si votre partenaire vous propose des gérants de fonds extérieurs à son groupe. Si c’est le cas, c’est bon signe, car cela vous donne accès à une offre plus variée et donc plus compétitive.
L’historique des rendements
Même si les rendements passés ne préjugent pas des rendements futurs, grâce aux historiques de performance des fonds, vous pourrez comparer les gestionnaires entre eux.
Soyez vigilant à bien comparer le même type de fonds.
Une mauvaise comparaison serait par exemple un fonds investi dans des actions Américaines avec un fonds principalement investi en Europe ou dans l'immobilier.
Les différents frais appliqués
Les frais viennent en déduction du taux de rendement de votre épargne. Vous devez donc être particulièrement vigilants aux différentes couches de frais.
Les frais doivent faire partie intégrante de vos processus de comparaison car ils affectent la performance.
Il existe de nombreuses lignes de frais dans les contrats. Pour réaliser un comparatif précis, demandez la liste exhaustive des frais avant de choisir un partenaire.
Généralement, plus cette dernière est longue, moins vous avez de chance d’obtenir un rendement net satisfaisant pour votre épargne !
Notre simulateur gratuit pour vous aider : Comparez l’impact des frais sur vos investissements
Conclusion : combien avoir de côté à 40 ans ?
De toutes les études que nous avons présentées, il ressort que vous devriez avoir entre 1 à 3 ans de salaire de côté à l’âge de 40 ans.
Toutefois, on observe des recommandations supérieures dans les pays avec moins de protection sociale comme le Canada (2,1 années de salaire) ou les Etats-Unis (3 années de salaires).
Il convient donc d’adapter son niveau d’épargne selon la stabilité de sa situation professionnelle, et l’envergure de ses projets personnels.
D’ailleurs, l’épargne n’est pas la seule forme de patrimoine. L’immobilier est aussi une manière de mettre de côté.
L’INSEE a mesuré que le patrimoine net médian est de 181 500 euros chez les français entre 40 et 49 ans.
Pour vous aider à vous constituer votre système d’épargne, il existe des enveloppes avec avantages fiscaux comme le PER ou l’assurance-vie.
Ce sont des leviers intéressants pour accélérer la constitution de votre patrimoine.
Ils vous permettront d’investir dans des actifs qui offrent des rendements supérieurs aux livrets, comme la Bourse ou l’immobilier.
Echangez avec nos experts
“ Pour optimiser le versement des intérêts, nous vous recommandons d’effectuer un versement sur votre LDDS le plus tard possible (le 13) car il ne produira des intérêts qu’à partir de la quinzaine suivante (le 16). Pour le retrait des fonds, veillez à le faire le plus tôt possible, pour la même raison. ”