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Qu’est-ce qu’un ETF ? Définition, avantages et risques

Ramify
November 4, 2022
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À l’origine créés aux États-Unis dans les années 1990, les ETF ont d’abord séduit les grands investisseurs, les institutionnels. Mais au cours de la décennie précédente, ils sont aussi devenus la coqueluche des petits investisseurs désabusés par les performances médiocres des OPCVM traditionnels. Aujourd’hui, ces instruments financiers pullulent, et la gamme des thématiques d’investissement ne fait que s’étendre.
Devez-vous vous aussi sauter sur ces opportunités ? Mais au fait, qu’est-ce qu’un ETF ?

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Qu’est-ce qu’un ETF en bourse ?

ETF est l’acronyme de « Exchange Traded Fund » (fonds coté en bourse). Il s’agit des titres représentatifs d’un panier de valeurs, c’est-à-dire, d’un fonds de placement en valeurs mobilières. Mais leur particularité, c’est qu’ils copient un actif ou un portefeuille de valeurs (indice boursier, fonds, certains titres d’un secteur, etc.). Ils permettent ainsi d’obtenir les mêmes performances boursières que leur sous-jacent (on appelle sous-jacent cet indice ou cet ensemble de titres).

Les ETF se comportent comme des actions. Leur valorisation évolue tout au long de la journée, en fonction de l’offre et de la demande, contrairement aux OPCVM, dont l’évaluation est actualisée une fois par jour en général. Et comme les actions, ils sont très liquides : on peut les acheter ou les revendre à tout moment de la journée.

Bon à savoir : Certains ETF sont éligibles pour les PEA ou l’assurance-vie, mais ce n’est pas systématique.

Les ETF sont aussi nommés « trackers », parce qu’ils reproduisent fidèlement la cotation de leur sous-jacent (« to track » signifie suivre en anglais). On parle également de fonds indiciels, lorsqu’ils répliquent des indices boursiers tels que le CAC 40 ou le Dax, par exemple. Toutefois, ils peuvent avoir des pondérations différentes de celles de leur sous-jacent.

Des sous-jacents très variés

Mais on trouve aussi des ETF basés sur des classes d’actifs très variées. Les ETF sectoriels suivent l’évolution d’un secteur particulier, comme celui de l’énergie ou de l’immobilier, ou celle d’un pays ou d’une zone géographique déterminée (l’ETF iShares Core S&P 500 UCITS suit l’indice américain S&P 500 Composite, qui ne comprend que des parts de firmes étasuniennes).

Il existe aussi des ETF obligataires, des ETF indexés sur des matières premières (l’or, le pétrole, etc.). Certains permettent de miser sur la baisse d’un secteur ou d’un marché (ETF courts, ou « short ETF »), tandis que d’autres peuvent combiner différents profils de risques (ETF structurés). Il y a même des ETF d’ETF.

Les ETF Crypto

Sans surprise, on trouve désormais des ETF de cryptomonnaies. Ils sont adossés sur le bitcoin, Ethereum, Litecoin, Polkadot, Tezos, entre autres, ou sur un portefeuille composé de plusieurs cryptoactifs. Ils permettent de s’exposer à ces cryptoactifs en toute simplicité sans avoir à supporter les risques associés à une détention directe.

En effet, la conservation des cryptomonnaies pose certains défis, comme l’ont révélé de multiples vols réalisés sur les plates-formes d’échange. Et comme les trackers se négocient en bourse comme les actions, les ETF Crypto suppriment la nécessité de s’inscrire sur les plateformes d’échange de cryptomonnaies.

ETF physiques et ETF synthétiques

On parle d’ETF physique lorsqu’un fonds indiciel réplique fidèlement les valeurs (ou une partie des valeurs) qui composent un indice (réplication directe). Ce type de tracker est largement majoritaire en Europe.

Mais parfois, cette duplication est difficile à mettre en œuvre. C’est le cas lorsqu’un indice comprend une trop grande quantité d’actions différentes, comme le Russel 2000, un indice boursier représentatif de 2000 petites entreprises cotées à New York. Les frais de négociation qu’il faudrait débourser pour acquérir l’intégralité des titres du panier de référence généreraient des frais de gestion prohibitifs.

La société de gestion peut alors décider de ne reproduire que partiellement la composition de l’indice de référence. Pour répliquer ses performances, elle peut conclure un swap (un instrument financier qui permet d’opérer un échange à terme contre un autre titre) avec une banque. Ce swap permet de neutraliser les éventuels écarts de performance (la banque prend en charge les éventuels écarts de  performance négatifs, et elle se rémunère sur les écarts positifs).

L’ETF résultant de ce montage est appelé ETF synthétique.

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ETF distribuant et ETF capitalisant

Les ETF étant le plus souvent des portefeuilles d’actions, ils sont susceptibles de percevoir des dividendes des entreprises représentées par ces actions. Se pose alors la question de leur distribution.

Un ETF distribuant est un fonds qui procèdera systématiquement à la distribution des dividendes aux investisseurs. C’est une solution idéale pour les investisseurs qui souhaitent que leur portefeuille dégage un revenu annuel, ou qui veulent réinvestir leurs gains sur d’autres instruments financiers.

En revanche, un ETF capitalisant réinvestira automatiquement les dividendes perçus. Ce dernier est donc à privilégier si vous souhaitez maximiser vos rendements, puisqu’il génère des intérêts composés. Il vous évitera d’avoir à passer des ordres pour réinvestir les dividendes en question, si vous préférez que cet argent soit placé.

Pourquoi investir dans les ETF ?

Des produits de diversification simples et accessibles

Les ETF permettent de diversifier facilement son portefeuille, puisqu’un seul d’entre eux peut être représentatif de centaines, voire de milliers de titres. Ils contribuent aussi à mieux lisser les variations des cours de bourse et à réduire les risques pris par l’investisseur.

Les ETF offrent également aux investisseurs d’avoir accès à des valeurs qu’ils n’auraient pu acquérir autrement (parce que le cours unitaire de ces actions est trop élevé, par exemple). Ils peuvent ainsi saisir des opportunités et profiter des tendances haussières du marché.

Pour l’investisseur non professionnel, c’est aussi un produit en général plus facile à appréhender que d’autres OPCVM plus complexes, tels que les fonds alternatifs.

Des frais de gestion réduits

Le second gros avantage de ces fonds, c’est qu’ils offrent des performances égales, voire supérieures à celles des fonds de placement en valeurs mobilières traditionnels, en raison de frais de gestion inférieurs. L’ETF MSCI World, créé en 1969, enregistre une performance moyenne de 10 % par an.

En effet, un OPCVM est le reflet des choix de titres d’une équipe de gestionnaires qui analysent constamment la conjoncture et les marchés boursiers pour tenter de « battre le marché ». C’est le principe de la gestion active. Mais il faut rétribuer ces experts financiers, ce qui se traduit par des frais de gestion plus élevés. Ces frais entament la performance globale du titre.

Par contraste, la gestion de l’ETF est dite passive, dans la mesure où le tracker ne fait que copier les répartitions de son sous-jacent. Personne ne prend de décisions pour modifier sa composition. Cela aboutit à des frais aussi faibles que 0,04 % par an pour Lyxor Core Morningstar US.

Et comme les ETF sont cotés en bourse, il n’est pas nécessaire de passer par un réseau affilié qu’il faut rémunérer pour en acquérir. En conséquence, il n’y a pas de frais d’entrée à l’achat.

Bon à savoir : L’écart est particulièrement important sur les « ETF Core », des fonds indiciels à réplication physique « low-cost ». En effet, ils sont conçus pour offrir des frais de gestion extrêmement réduits, grâce à une simplification de leur gestion (réplication directe).

À titre d’exemple, l’un des produits de cette gamme, Lyxor Core MSCI World, qui réplique l’indice américain MSCI World Net Total Return USD (ce dernier suit les performances de 1600 entreprises de 23 pays développés), se targue de ne prendre que 0,12 % par an de frais de gestion !

Malheureusement, ces produits sont assez récents, et bien souvent, ils ne sont pas éligibles pour être intégrés dans les PEA et l’assurance-vie.

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Quels sont les risques associés aux ETF ?

Des produits volatils… comme les autres

Cependant, même s’ils permettent de mieux amortir les fortes baisses du marché, les ETF subissent tout de même la volatilité de leur sous-jacent. Ils n’éliminent donc pas le risque de pertes en capital, puisque leur cours peut dévisser, en cas de baisse du cours des titres qui composent l’indice de référence.

L’erreur de suivi

En outre, comme nous l’avons vu, certains trackers ne répliquent pas fidèlement leur indice/portefeuille de référence. Dans ce cas, il est possible que leur cours s’écarte de la valorisation de l’indice en question. C’est ce que l’on nomme écart de suivi, ou erreur de suivi (« tracking error »).

En général, ces erreurs sont assez faibles sur les fonds indiciels qui répliquent les indices boursiers. Mais sur d’autres types d’ETF, elles peuvent devenir significatives. Cela peut poser un problème si la performance de l’ETF s’avère inférieure à celle de son indice de référence, ou du portefeuille qu’il est censé répliquer.

Le risque de change

Comme les OPCVM, les ETF qui comprennent des valeurs étrangères peuvent être exposés à un risque de change, lorsque les titres sous-jacents sont exprimés en devises étrangères. Par exemple, un tracker investi en actions américaines implique une valorisation en dollars, et donc, un risque de change.

Le risque de fermeture de l’ETF

Enfin, et puisque les ETF sont des fonds de placement en valeurs mobilières, ils peuvent être fermés. Ce scénario peut se produire si, lors d’un mouvement de panique, de nombreux investisseurs décident de revendre leurs parts au même moment. Le fonds risque alors de ne plus être en mesure de satisfaire ces multiples demandes de remboursement, ce qui provoquera sa mise en cessation de paiement.

Les ETF sont donc un formidable instrument de diversification du portefeuille, mais compte tenu de leur prolifération (et, il faut bien le dire, de la créativité débridée qui préside parfois à leur conception), il est indispensable de les choisir avec discernement pour éviter des déconvenues en termes de performances.

On recommande généralement de sélectionner des ETF adossés à de grands indices, plus populaires et disposant d’un encours important (au moins 50 millions d’euros), plutôt que des fonds plus exotiques. Enfin, quoi qu’il arrive, n’oubliez jamais l’essentiel : leur objectif est de reproduire la performance d’un sous-jacent, mais pas de faire mieux.

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“ Pour optimiser le versement des intérêts, nous vous recommandons d’effectuer un versement sur votre LDDS le plus tard possible (le 13) car il ne produira des intérêts qu’à partir de la quinzaine suivante (le 16). Pour le retrait des fonds, veillez à le faire le plus tôt possible, pour la même raison. ”

Mehdi, Client Portfolio Manager chez Ramify

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