Le marché des robo-advisors en France et dans le monde
Les robo-advisors gagnent en importance, en France comme à l’international. Leur poids reste encore marginal dans l’épargne mondiale, mais la dynamique de croissance est forte et durable.
Le marché des robo-advisors en France
Le marché français reste en développement, freiné par certains obstacles structurels, mais poussé par une digitalisation progressive de l’épargne.
Plusieurs startups robo advisor émergent sur ce marché encore jeune, en cherchant à moderniser la gestion d’épargne via des solutions entièrement digitales.
Taille et évolution du marché français
Les robo-advisors français affichent une croissance soutenue, mais leur part de marché reste faible :
- Environ 20 milliards d’euros d’encours gérés fin 2023, soit une part marginale de l’épargne des ménages (environ 6300 milliards d’€ fin 2024 d’après la Banque de France)
- Un marché encore jeune, marqué par des difficultés initiales (coûts d’acquisition élevés, faible notoriété, réglementation exigeante).
- Un taux de croissance positif, porté par la digitalisation des services financiers et une demande croissante pour des solutions simples, accessibles et peu coûteuses.
Acteurs et dynamiques en France
Le paysage français s’est structuré autour d’une poignée d’acteurs, dans un contexte de concentration :
- Certains acteurs historiques ont cessé leur activité ou ont été rachetés. C’est le cas de Fundshop et Nalo, tous deux désormais intégrés au groupe Apicil, un des principaux assureurs français.
- Des fintechs spécialisées axées sur l’expérience utilisateur, la pédagogie ou l’investissement responsable comme Yomoni, Goodvest, Finary ou Mon Petit Placement. Ces startups robo advisors misent sur l’innovation technologique pour moderniser l’investissement financier.
- Un basculement vers le B2B : plusieurs acteurs proposent désormais leur technologie en marque blanche à des banques ou assureurs.
- Une influence indirecte croissante : les robo-advisors ont poussé les acteurs traditionnels à adopter des parcours 100 % digitaux, des frais réduits et une meilleure transparence.
- Ramify se distingue par une approche hybride unique : automatisation algorithmique, optimisation fiscale, expertise patrimoniale intégrée et recherche quantitative propriétaire. Cette stratégie permet de proposer une gestion à la fois personnalisée, performante et adaptée à tous les profils.
Le marché des robo-advisors dans le monde
À l’échelle mondiale, le conseil automatisé connaît une adoption massive, portée par les géants américains et une forte demande dans les économies en croissance.
Chiffres clés à l’international
Les encours mondiaux gérés par des robo-advisors atteignent des niveaux significatifs :
- 1 500 milliards de dollars d’actifs gérés en 2023 à travers le monde.
- L’Amérique du Nord domine avec plus de 5 millions d’utilisateurs et 5,6 % des encours financiers pilotés par des robo-advisors en 2020.
- L’Europe suit avec un écosystème plus fragmenté.
- L’Asie enregistre la plus forte croissance, avec un taux de +30 % par an attendu dans les prochaines années.
Tendances globales et acteurs majeurs
Le marché évolue rapidement autour de quelques grandes tendances structurantes :
- Des leaders bien établis : Vanguard Digital Advisor (311 Mds$), Empower (~200 Mds$), Charles Schwab Intelligent Portofolio (~81 Mds$), Betterment et Wealthfront (40–70 Mds$ chacun).
- Une forte concentration : les 5 plus grands acteurs captent 60 % du marché mondial.
- Montée des modèles hybrides, mêlant automatisation et intervention humaine, qui pourraient représenter 40 % du marché en 2024.
- Adoption massive par les jeunes générations, attirées par la simplicité, les faibles frais et l’accessibilité dès quelques centaines d’euros.
- Des perspectives de croissance fortes : le marché mondial pourrait dépasser 7 000 milliards de dollars d’encours d’ici 2029.
Les robo-advisors s’imposent donc comme un vecteur central de transformation de la gestion d’actifs à l’échelle mondiale.
Source : Robo Advisors Market Statistics 2025: Market Size, Trends, and Opportunities
Robo advisor vs acteurs traditionnels : banque, CGP, banque privée
Les robo-advisors bousculent les acteurs historiques de la gestion financière. En misant sur la technologie et la transparence, ils redéfinissent les standards d’accès, de coûts et de qualité de service.
Robo advisor vs banque traditionnelle
Alors que les banques traditionnelles s’appuient encore sur une approche descendante et peu personnalisée, les robo-advisors misent sur la technologie pour adapter la gestion à chaque épargnant.
Les différences sont notables sur plusieurs aspects clés :
- Le niveau de personnalisation : Les banques proposent des solutions standardisées, souvent limitées aux produits maison. Les robo-advisors construisent un portefeuille adapté plus finement au profil de risque, à l’horizon de placement et aux objectifs de l’épargnant.
- Les frais de gestion : Les robo-advisors facturent en général entre 1 % et 2 % tout compris, en incluant les frais de mandat et ceux liés aux supports. Les banques classiques appliquent souvent des frais totaux de 2 % à 3 %, voire plus, en raison des frais de gestion, des produits maison et des rétrocommissions.
- L’expérience utilisateur : Tout se fait en ligne, en quelques minutes, avec un parcours fluide et intuitif. Dans une banque traditionnelle, les démarches sont souvent longues, peu transparentes et dépendantes de la disponibilité d’un conseiller.
- La transparence et la neutralité : Les robo-advisors ne vendent pas de produits maison et privilégient des ETF à faibles coûts, sélectionnés selon des critères objectifs. Les banques sont soumises à des logiques commerciales internes.
- La capacité d’innovation : Les robo-advisors évoluent rapidement et intègrent régulièrement des améliorations algorithmiques. Les banques, plus lourdes, innovent lentement et restent contraintes par leurs systèmes historiques.
Robo advisor vs conseiller en gestion de patrimoine
Le conseiller en gestion de patrimoine (CGP) propose un accompagnement humain et individualisé, mais qui reste coûteux, parfois opaque, et difficilement accessible sans un certain niveau de patrimoine.
Le robo-advisor constitue une alternative efficace sur plusieurs dimensions :
- Le mode de conseil : Le CGP propose une approche qualitative, utile dans des situations complexes (fiscalité, transmission). Le robo-advisor s’appuie sur des modèles algorithmiques éprouvés, appliqués de façon cohérente et sans biais émotionnel.
- La personnalisation : Un robo-advisor peut adapter automatiquement l’allocation en fonction des objectifs, de l’évolution des marchés et du profil de l’investisseur. Cette personnalisation à grande échelle est difficilement réplicable par un conseiller humain.
- Le niveau de frais : Les CGP appliquent des honoraires élevés ou des commissions intégrées, parfois peu lisibles. Les robo-advisors fonctionnent avec des frais fixes, transparents et compétitifs.
- L’accessibilité : Le CGP cible en priorité les foyers disposant d’un patrimoine conséquent. Les robo-advisors permettent d’accéder à une gestion professionnelle dès quelques milliers d’euros.
Pour la majorité des épargnants, dont la situation n’exige pas de structuration patrimoniale complexe, le robo-advisor offre un compromis optimal entre performance, coût et simplicité.
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Robo advisor vs banque privée
La banque privée est historiquement réservée à une clientèle fortunée, avec des montants d’entrée élevés et une gestion sur mesure.
Certains acteurs digitaux vont plus loin que le modèle du robo-advisor classique, en rendant cette logique de gestion accessible à un public plus large, sans compromis sur la qualité ou la personnalisation.
Cette démocratisation se traduit concrètement sur plusieurs plans :
- Le seuil d’entrée : La banque privée impose généralement plus de 250 000 € d’encours pour accéder à une gestion personnalisée. Un robo-advisor peut être souvent utilisé dès 1 000 voir moins selon les plateformes.
- La stratégie de gestion : Les deux proposent une diversification globale basée sur des portefeuilles multi-actifs, mais les robo-advisors utilisent des algorithmes pour ajuster les allocations en continu, sans intervention humaine.
- La transparence des frais : Dans la banque privée, la structure tarifaire est complexe et rarement présentée de façon exhaustive. Les robo-advisors annoncent des frais simples, compris entre 0,5 % et 1 %, sans frais d’entrée ni rétrocommissions.
- L’indépendance des choix d’investissement : Les robo-advisors s’appuient sur des ETF indépendants, choisis selon des critères objectifs de performance et de coût. Les banques privées privilégient souvent leurs propres fonds ou ceux de partenaires.
Des acteurs comme Ramify proposent une gestion réellement hybride, combinant expertise patrimoniale, optimisation fiscale et technologie de pointe, pour offrir un niveau de service comparable à celui de la banque privée mais sans les barrières à l’entrée.
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Comment fonctionne un robo-advisor ?
La promesse d’un robo-advisor repose sur un fonctionnement simple en surface, mais construit sur une technologie robuste et un cadre réglementaire strict.
Autrement dit, il s’agit d’un robot de placement financier, capable de piloter un portefeuille selon des règles prédéfinies et sans intervention humaine.
Les étapes clés du fonctionnement d’un robo-advisor
Un robo-advisor commence toujours par une étape clé : la définition de votre profil d’investisseur. Cette approche permet de proposer une gestion réellement adaptée à votre situation personnelle, vos objectifs et votre tolérance au risque.
Le fonctionnement suit généralement quatre étapes principales :
- Le questionnaire initial : Lors de votre inscription, vous remplissez un formulaire en ligne portant sur votre situation financière, votre horizon de placement, votre sensibilité au risque, ainsi que vos objectifs (préparer la retraite, épargner pour un projet, transmettre du capital…).
- L’analyse du profil investisseur : À partir de vos réponses, l’algorithme établit un score de risque et détermine le portefeuille adapté, en fonction de critères quantitatifs (volatilité, durée, rendement attendu).
- La proposition d’allocation : Le robo-advisor vous présente un portefeuille diversifié, généralement composé d’ETF, avec une répartition entre classes d’actifs (actions, obligations, immobilier, etc.).
- La gestion automatisée : Une fois le portefeuille mis en place, la plateforme assure le suivi en continu, les rééquilibrages périodiques, et parfois la réallocation dynamique en cas de forte variation de marché.
Le tout est piloté sans intervention humaine, mais selon des règles strictes, cohérentes et transparentes, ce qui limite les biais émotionnels et permet d’appliquer une stratégie rationnelle sur le long terme.
L’algorithme du Robo-advisor : au cœur de la stratégie d’investissement
L’algorithme est le véritable moteur d’un robo-advisor. Il ne se contente pas de proposer un portefeuille initial, il pilote activement la stratégie d’investissement dans le temps, en fonction des marchés et de votre profil.
L’action de l’algorithme se concentre sur plusieurs leviers clés :
- L’allocation stratégique : L’algorithme construit un portefeuille basé sur une allocation optimale entre différentes classes d’actifs, avec une logique de diversification internationale. L’objectif est de maximiser le rendement attendu pour un niveau de risque donné.
- Le rééquilibrage automatique : Régulièrement, les poids des actifs sont ajustés pour rester alignés avec le profil cible. Cela permet de garder le cap sans céder aux fluctuations de marché.
- Le pilotage du risque : Certains robo-advisors intègrent des mécanismes de gestion dynamique du risque, qui permettent de réduire l’exposition aux actifs risqués en période de forte volatilité.
- L’ajustement en fonction de la vie du client : En cas de changement de situation (retrait, versement, modification d’objectif), l’algorithme adapte la stratégie en conséquence.
Cette approche algorithmique permet une gestion disciplinée, sans biais comportementaux, qui suit des règles établies sur des principes financiers éprouvés.
Ramify est l’acteurs du marché de l’investissement qui a poussé le plus loin cette approche en mettant sur pied une équipe de recherche en finance quantitative à plein temps qui :
- Applique les mêmes méthodologies que les plus grandes institutions de la gestion d’actif (Goldman Sachs, Square Point Capital) dont ses membres sont issus.
- Optimise et ajuste au quotidien les stratégies d’investissements sur la base des données économiques et de marché les plus récentes
- Publie des indices financiers publics de référence sur le marché des SCPI ou du Private Equity
- Fait évoluer les portefeuilles en analysant par exemple l’intérêt d’une exposition supplémentaire à l’or, aux cryptomonnaies ou encore à l’art.
Les produits proposés
Les robo-advisors ne se limitent pas à une seule enveloppe. Ils s’appuient sur une large palette de produits financiers et d’enveloppes fiscales pour adapter la solution aux besoins de chaque investisseur.
Les principales solutions proposées sont les suivantes :
- Le contrat d’assurance vie : C’est l’enveloppe la plus couramment utilisée. Elle permet une fiscalité avantageuse au bout de 8 ans et offre une grande souplesse de gestion. Le robo advisor en assurance vie propose une allocation d’ETF au sein de contrats en unités de compte, avec ou sans fonds en euros.
- Le plan d’épargne en actions (PEA) : Pour les investisseurs éligibles, le PEA permet d’investir en actions européennes en bénéficiant d’une exonération d’impôt après 5 ans. Certains robo advisors proposent une gestion sous mandat via PEA.
- Le plan d’épargne retraite (PER) : Produit dédié à la préparation de la retraite, le PER offre des avantages fiscaux à l’entrée et une sortie souple à partir de la retraite. Il est proposé en gestion pilotée chez plusieurs robo-advisors.
- Le compte-titres ordinaire (CTO) : Il donne accès à une gestion plus libre, sans plafond de versement, mais avec une fiscalité moins avantageuse. Il convient bien à une gestion long terme diversifiée avec des ETF.
- Les ETF : Ce sont les véhicules d’investissement privilégiés des robo-advisors. Ils offrent une exposition diversifiée, à faibles frais, sur l’ensemble des marchés mondiaux.
- Les SCPI : Certains robo-advisors intègrent de l’immobilier pierre-papier dans leur allocation. Le robo advisor en SCPI permet d’ajouter une source de rendement stable et déconnectée des marchés financiers.
Ce large éventail de produits et d’enveloppes permet aux robo-advisors de personnaliser la stratégie d’investissement selon les objectifs (retraite, transmission, projet immobilier) et les contraintes fiscales de chaque client.
Robo advisors et cadre légal : régulation et sécurité
Malgré leur fonctionnement digitalisé, les robo-advisors évoluent dans un cadre légal strictement encadré, qui garantit la sécurité des clients et la conformité des pratiques.
Les garanties réglementaires sont nombreuses :
- Le statut réglementé : Les robo-advisors sont inscrits à l’ORIAS et agissent en tant que conseillers en investissements financiers (CIF). Ils sont régulés par l’Autorité des marchés financiers (AMF).
- La protection du capital : Les fonds investis sont séparés du patrimoine de la plateforme (ségrégation des fonds). En cas de défaillance, vos avoirs restent protégés et transférables.
- La conservation des titres : Les titres sont hébergés chez des dépositaires agréés, souvent des assureurs ou des banques partenaires, eux-mêmes encadrés par les régulateurs.
- La transparence des pratiques : Les robo-advisors doivent communiquer clairement leurs frais, leurs méthodes de gestion, et les risques associés. Des documents réglementaires (DIC, conditions générales, etc.) sont obligatoirement fournis.
Grâce à cet encadrement, les robo-advisors offrent une gestion sécurisée, fiable et conforme aux normes européennes, tout en combinant les avantages du digital et de l’automatisation.
Les avantages et inconvénients des robo advisors
Les robo-advisors présentent de nombreux atouts pour les épargnants, mais ne conviennent pas à tous les profils. Tour d’horizon des principaux bénéfices… et des limites à garder en tête.
Pourquoi utiliser un robo advisor ?
Les robo-advisors s’imposent comme une solution simple, performante et accessible pour gérer son épargne sans y consacrer trop de temps ni d’effort.
Autrement dit, pour comprendre qu’est-ce qu’un robot de placement financier, il faut le voir comme un outil digital qui permet de déléguer entièrement la gestion de ses investissements, avec une stratégie adaptée à son profil.
Des frais de gestion réellement compétitifs
L’un des grands atouts des robo-advisors est leur capacité à proposer une gestion pilotée à coût réduit. Contrairement aux banques ou CGP traditionnels, les frais sont optimisés à tous les niveaux :
- Frais de gestion du robo-advisor : En moyenne entre 1 % et 2 % par an, contre 2 % à 3 % pour une gestion classique.
- Frais liés à l’enveloppe d’investissement : Pour une assurance vie, les frais prélevés par l’assureur varient de 0,6 % à 0,85 % par an. Les PEA et CTO sont généralement sans frais d’enveloppe chez les robo-advisors.
- Frais des produits financiers : Les robo-advisors utilisent principalement des ETF à faibles frais, avec un coût moyen entre 0,2 % et 0,25 % par an, directement intégré à la performance.
- Frais annexes limités : Pas de frais d’entrée, de sortie ou d’arbitrage sur la majorité des plateformes, ni de rétrocommissions.
Cette structure simple et transparente permet de maximiser la performance nette sur le long terme, tout en limitant les frais superflus.
Une gestion déléguée 100 % automatisée
Le robo-advisor simplifie la gestion de l’épargne grâce à l’automatisation.
L’ensemble du processus est piloté automatiquement, de la construction du portefeuille à son rééquilibrage.
Vous n’avez pas besoin de suivre les marchés ou de prendre des décisions manuelles. Ce qui offre un confort total pour les épargnants non experts, qui souhaitent déléguer sans pour autant renoncer à la performance.
Cette approche convient parfaitement aux profils souhaitant une gestion passive, cadrée et sans effort.
Une diversification intelligente dès quelques centaines d’euros
Les robo-advisors permettent d’accéder à une gestion professionnelle, même avec un capital modeste :
- Dès 500 à 1 000 euros, il est possible d’investir dans un portefeuille diversifié à l’échelle mondiale.
- L’allocation couvre plusieurs classes d’actifs : actions, obligations, immobilier, marchés émergents, etc.
- La diversification est pensée pour lisser les risques, tout en maximisant le potentiel de performance.
Cette ouverture rend la gestion multi-actifs accessible à tous, sans ticket d’entrée élevé.
Une expérience utilisateur fluide et moderne
La promesse des robo-advisors repose aussi sur la simplicité d’usage :
- Interface claire, inscriptions rapides, accès 100 % en ligne.
- Applications mobiles pour suivre ses investissements à tout moment.
- Visualisation en temps réel des performances, des allocations et de l’évolution du portefeuille.
Ces éléments font des robo-advisors des outils pratiques, pédagogiques et adaptés aux attentes digitales des investisseurs actuels.
Des stratégies personnalisées selon votre profil
Les décisions d’investissement sont alignées avec votre situation et vos objectifs :
- Un questionnaire initial permet de définir votre profil investisseur, en tenant compte de votre âge, de vos projets, de votre tolérance au risque.
- L’algorithme construit un portefeuille sur mesure, cohérent avec votre horizon de placement.
- Les ajustements sont automatiques si votre situation évolue.
Cela permet une personnalisation fiable, objective et évolutive, sans les biais d’un conseil humain.
Une fiscalité optimisée automatiquement
Certains robo-advisors prennent en compte les meilleures options fiscales dans leur gestion :
- Choix de l’enveloppe la plus adaptée (assurance vie, PEA, compte-titres…).
- Arbitrages automatisés pour limiter l’impact fiscal (notamment via les versements ou les rachats partiels).
- Optimisation des retraits selon la fiscalité en vigueur.
Ces fonctionnalités permettent de réduire l’impact fiscal sur le long terme, sans nécessiter d’intervention manuelle.
Les inconvénients des robo advisors
Malgré leurs nombreux atouts, les robo-advisors présentent certaines limites, en particulier pour les patrimoines importants ou les situations spécifiques.
Une absence de conseil humain personnalisé
Les robo-advisors s’appuient uniquement sur des modèles algorithmiques :
- Aucun conseiller dédié pour discuter d’une stratégie patrimoniale globale.
- Peu de réponses personnalisées en cas de situation complexe ou de besoin spécifique (donation, fiscalité du non-résident…).
- Une logique standardisée, qui ne tient pas compte de l’intuition ou de l’expérience d’un expert humain.
Cela peut être un frein pour les investisseurs recherchant un accompagnement sur-mesure et humain.
Des limites pour les patrimoines importants ou atypiques
Les robo-advisors ne couvrent pas l’ensemble des problématiques patrimoniales :
- Allocation limitée en termes de classes d’actifs (souvent uniquement actions et obligations, plus rarement SCPI et Private Equity).
- Ils ne proposent pas de montage fiscal ou juridique complexe.
- Leur modèle est pensé pour des patrimoines financiers standards, généralement inférieurs à 500 000 euros.
Dans ce contexte, les clients fortunés ou avec des besoins spécifiques s’orienteront souvent vers un conseiller en gestion de patrimoine ou une banque privée.
Une gestion dépendante des marchés financiers
La stratégie adoptée est passive et exposée aux aléas des marchés.
Les portefeuilles sont majoritairement composés d’ETF, répliquant les indices. En cas de baisse généralisée des marchés, le robo-advisor ne protège pas activement le capital.
De plus, ils ne permettent pas de gestion tactique ou d’arbitrages manuels en fonction des tendances économiques.
Ce fonctionnement implique donc d’accepter une certaine volatilité à court terme, en échange d’un potentiel de performance sur le long terme.
Une transparence parfois incomplète sur les algorithmes
Tous les robo-advisors ne communiquent pas de façon exhaustive sur leur méthode :
- Certains restent flous sur la logique exacte de leur allocation.
- Les critères utilisés par les algorithmes ne sont pas toujours détaillés.
- Peu d’informations disponibles sur les ajustements en période de stress de marché.
Pour l’investisseur exigeant, ce manque de lisibilité peut limiter la confiance accordée à la plateforme.
Performances : Robo-advisor vs Ramify
Les performances d’un robo-advisor dépendent surtout du profil de risque choisi et de l’horizon d’investissement. Les portefeuilles dynamiques offrent historiquement les meilleurs rendements, mais avec une volatilité marquée, tandis que les profils prudents privilégient la stabilité.
Sur un horizon 3 à 5 ans, les robo-advisors français affichent des rendements annualisés attractifs malgré les crises récentes :
¹ A noter : Ramify n’est pas un robo-advisor. Contrairement aux solutions automatisées classiques, Ramify propose une gestion pilotée combinant expertise humaine, technologie propriétaire et diversification poussée sur 9 classes d’actifs. Son positionnement s’apparente davantage à une alternative digitale à la banque privée, avec un accompagnement patrimonial individualisé.
Les profils prudents, eux, progressent plus modestement (+1 à +3 %/an en moyenne), mais ont tendance à limiter la volatilité lors des périodes de krach.
On distingue ainsi trois trajectoires de rendement selon le niveau de risque :
- Prudent : +1 à +3 %/an, stabilité mais gains limités.
- Équilibré : +4 à +7 %/an, compromis rendement/risque.
- Dynamique : +8 à +15 %/an, meilleures performances sur le long terme mais fortes fluctuations à court terme.
L’investissement responsable (ISR) affiche un léger retard : entre 2021 et 2024, les portefeuilles ISR ont généré environ +3 à +4 %/an, contre +7 %/an pour des portefeuilles mondiaux classiques.
Goodvest a toutefois fait un peu mieux que Nalo ISR sur cette période, malgré des critères plus stricts.
En somme, les robo-advisors confirment leur promesse : sur longue durée, les profils dynamiques captent la performance des marchés actions, tandis que les profils prudents sécurisent le capital avec des gains plus modestes.
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Robo advisor et fiscalité : comment optimiser vos impôts
La fiscalité est un élément central dans la performance d’un investissement. Les robo-advisors aident à optimiser ce paramètre en choisissant les enveloppes adaptées et en procédant à des arbitrages intelligents pour limiter la facture fiscale.
Le choix de l’enveloppe fiscale est déterminant pour maximiser le rendement net d’impôt. Les robo-advisors orientent l’épargnant vers la solution la plus adaptée à son profil et à son horizon de placement :
- L’assurance-vie : Idéale pour les projets de long terme, elle bénéficie d’une fiscalité dégressive après 8 ans et permet de transmettre le capital dans un cadre fiscal avantageux.
- Le plan d’épargne en actions (PEA) : Réservé aux résidents français, il permet d’investir en actions européennes avec une exonération d’impôt sur les gains après 5 ans de détention, hors prélèvements sociaux. Un robo advisor PEA assure une gestion pilotée alignée avec ce cadre fiscal.
- Le compte-titres ordinaire (CTO) : Sans plafond de versement, il donne accès à une grande diversité d’actifs. En contrepartie, les gains sont soumis à la flat tax de 30 % (ou au barème progressif si plus favorable).
En fonction de la situation et des objectifs de l’épargnant, le robo-advisor peut orienter automatiquement vers l’enveloppe la plus pertinente.
Comment choisir le meilleur robo advisor ?
Tous les robo-advisors ne se valent pas. Pour sélectionner celui qui correspond le mieux à vos besoins, plusieurs critères doivent être examinés attentivement.
- La transparence : Un bon robo-advisor doit communiquer clairement sur sa performance historique, sa méthodologie, ses frais et la nature des produits proposés. Les plateformes floues sur leurs algorithmes ou leurs coûts sont à éviter.
- Les frais de gestion : Même faibles, les frais ont un impact significatif sur la performance à long terme. Comparer les frais annuels est essentiel, en tenant compte aussi des frais liés aux supports (ETF, SCPI…).
- L’expérience utilisateur (UX) : L’interface doit être simple, intuitive et accessible depuis ordinateur et mobile. La possibilité de suivre son portefeuille en temps réel est un atout majeur.
- La personnalisation : Le robo-advisor doit proposer une allocation adaptée à votre profil de risque, votre horizon d’investissement et vos objectifs personnels. Plus le processus de profilage est précis, plus la stratégie sera pertinente.
- La diversité des produits et enveloppes : Assurance-vie, PEA, compte-titres, ETF, SCPI, etc. Un robo-advisor complet doit offrir un large choix d’enveloppes et d’actifs pour s’adapter à toutes les situations.
- Le support client : Même si la gestion est automatisée, la possibilité de joindre un conseiller par chat, mail ou téléphone en cas de besoin reste un critère de qualité.
- La réputation et les avis au sujet du robot advisor : Consulter les retours d’expérience permet d’évaluer la fiabilité du service et la satisfaction des utilisateurs.
- La solidité des partenaires : Vérifier l’identité des assureurs et dépositaires partenaires assure une meilleure sécurité pour vos avoirs.
Choisir le meilleur robo-advisor, c’est trouver le bon équilibre entre frais réduits, simplicité d’utilisation et qualité de gestion, tout en s’assurant d’un cadre transparent et sécurisé.
Comment investir dans un robo-advisor ?
Investir via un robo-advisor se fait en quelques clics. Le processus est simple, fluide et entièrement digitalisé, mais comporte quelques étapes clés à connaître.
Étape 1 : Choisir sa plateforme de robo-advisor
Le choix de la plateforme est décisif. Tous les robo-advisors ne se valent pas : les frais, les produits proposés et l’expérience utilisateur peuvent varier fortement.
Les critères essentiels à comparer sont :
- Les frais de gestion.
- La diversité des portefeuilles : exposition mondiale via des ETF, intégration d’enveloppes comme le PEA ou l’assurance-vie, options d’investissement durable, etc.
- La qualité du support client et de l’interface : un service fluide, une application claire et un accompagnement réactif font la différence.
Étape 2 : Ouvrir son compte en ligne
L’ouverture d’un compte se fait en quelques minutes. Tout est digitalisé, depuis la création de l’espace personnel jusqu’à la signature électronique.
Il faut généralement fournir une pièce d’identité, un justificatif de domicile et un RIB. L’investisseur choisit ensuite l’enveloppe la plus adaptée.
Étape 3 : Remplir le questionnaire de profil investisseur
Le robo-advisor a besoin de connaître votre profil pour adapter la gestion. Le questionnaire permet d’évaluer :
- Vos objectifs financiers : retraite, achat immobilier, constitution de capital, etc.
- Votre horizon d’investissement : court, moyen ou long terme.
- Votre tolérance au risque : de prudente à dynamique, selon votre appétence aux fluctuations de marché.
Le questionnaire détermine ensuite votre portefeuille cible, conçu pour être cohérent avec votre situation et vos ambitions financières.
Étape 4 : Découvrir et valider son allocation
Le robo-advisor propose une allocation personnalisée. L’investisseur visualise la répartition entre actions, obligations, ETF et immobilier coté, ainsi que le niveau de risque associé.
Cette étape permet de vérifier que la stratégie correspond à vos attentes avant de la valider définitivement.
Étape 5 : Effectuer son premier versement
Le portefeuille est activé après un premier dépôt. Selon les plateformes, le minimum requis varie souvent entre 500 et 1 000 euros.
Il est aussi possible de mettre en place des versements programmés, une stratégie efficace pour investir régulièrement et lisser les variations de marché.
Étape 6 : Laisser le robo-advisor gérer et suivre l’évolution
Une fois lancé, le portefeuille est géré automatiquement : rééquilibrages périodiques, réinvestissement des dividendes et ajustements en fonction du profil.
L’investisseur conserve un suivi en temps réel via l’application mobile ou l’espace en ligne, avec des indicateurs clairs de performance et d’allocation.
Les meilleurs robo advisors en France
Top 5 des meilleurs robo advisors en France
Cette sélection s’adresse à un investisseur particulier en quête de simplicité, de frais contenus et d’offres éprouvées. Les performances sont indicatives et non garanties.
Notre méthodologie de sélection repose sur une grille de plusieurs critères importants :
- Frais globaux.
- Expérience utilisateur (UX) et facilité d’inscription.
- Diversité des enveloppes (Assurance-vie, PEA, PER, CTO).
- Performance historique.
- Accompagnement et pédagogie (support, contenus).
- Investissement responsable (ISR/ESG).
La néobanque Revolut propose depuis peu un service de gestion pilotée automatisée, accessible dès 10 €, via un compte-titres ordinaire (CTO).
L’offre repose sur des portefeuilles d’ETF thématiques, avec des frais de gestion de 0,75 %/an, auxquels s’ajoutent 0,10 à 0,20 % de frais liés aux ETF.
Les performances affichées en 2023 varient entre +9,31 % et +19,84 %, selon le portefeuille choisi. Une option ESG est proposée.
Cependant, ce produit reste très récent, et il y a encore peu de visibilité sur l’historique de performance réel, contrairement aux autres acteurs du marché.
C’est pourquoi nous avons choisi de ne pas l’inclure dans notre sélection principale, en attendant plus de visibilité sur son fonctionnement et ses résultats dans le temps.
Pourquoi Ramify ne figure pas dans ce classement ?
Bien qu’il soit souvent comparé aux robo-advisors, Ramify n’en est pas un.
Ramify ne propose pas une gestion 100 % automatisée. Il s’agit d’une plateforme hybride qui combine technologie quantitative, accompagnement humain et sélection d’actifs patrimoniaux.
Contrairement aux robo-advisors classiques, l’investisseur bénéficie d’un suivi personnalisé, d’une optimisation fiscale intégrée, et d’un accès à des produits réservés jusque-là à une clientèle privée : SCPI, private equity, assurance-vie luxembourgeoise, produits structurés, etc.
Ce positionnement unique, à mi-chemin entre la banque privée et la gestion en ligne, justifie que Ramify soit présenté à part.
L’approche Ramify : bien plus qu’un simple robo-advisor
Ramify va au-delà d’un robo-advisor classique en combinant technologie quantitative, expertise patrimoniale et optimisation fiscale.
L’objectif est de fournir une gestion personnalisée, transparente et performante sur le long terme.
Une méthodologie complète
La construction des portefeuilles suit une logique précise :
- Choix des enveloppes fiscales les plus adaptées (assurance-vie, PEA, PER).
- Sélection rigoureuse des classes d’actifs selon leur rendement, leur diversification et leur liquidité.
- Définition d’un score de risque évolutif, qui s’ajuste à l’horizon et aux projets de l’investisseur.
- Optimisation quantitative pour trouver la répartition la plus efficiente, nette de frais et d’impôts.
Cette approche est portée par notre équipe QIS (Quantitative Investment Strategies), issue des plus grandes institutions financières internationales.
Nos experts ont exercé chez Goldman Sachs (New York), Squarepoint Capital (Londres) et Nomura (Londres), apportant à Ramify une expertise de pointe en gestion algorithmique.
Une sélection tournée vers l’efficacité nette
Ramify privilégie les ETF pour leur transparence et leur faible coût, et intègre des actifs complémentaires comme les SCPI ou le private equity si le profil le justifie. Les fonds actifs onéreux et opaques sont exclus, afin de préserver la performance nette réelle.
Une gestion continue et optimisée
Les portefeuilles sont suivis en permanence et rééquilibrés régulièrement. Les versements programmés servent à ajuster les allocations avec un minimum de frais et d’impact fiscal. L’exécution est pensée pour rester efficace, même avec de petits montants.
Des frais simples et transparents
La tarification est claire : 0,9 % à 1,3 % par an tout compris, sans frais d’entrée, de sortie, d’arbitrage ni de versement. Les frais liés aux supports sont explicités (ETF ~0,2 %, SCPI ~2 %). Cette structure garantit une visibilité totale sur le coût de la gestion.
Trois offres adaptées à chaque niveau de patrimoine
Ramify propose trois niveaux d’accompagnement, selon votre profil et vos besoins :
Pour aller plus loin : Livre Blanc : Découvrez la méthodologie derrière vos placements
Conclusion
Les robo-advisors redéfinissent les codes de la gestion d’épargne, en combinant technologie, simplicité et accessibilité.
Grâce à une gestion automatisée fondée sur des algorithmes robustes, ils permettent à chacun d’investir de manière diversifiée, dès quelques centaines d’euros, avec un accompagnement adapté à son profil.
Leur principal avantage réside dans leur structure de frais optimisée. En effet, il n’y a pas de frais d’entrée, des coûts de gestion réduits, et une utilisation privilégiée des ETF à faibles frais.
Cette efficacité tarifaire contribue directement à améliorer la performance nette sur le long terme.
Portés par la digitalisation et les nouvelles attentes des épargnants, les robo-advisors gagnent du terrain, en France comme à l’international.
Ils s’imposent comme une alternative crédible aux banques et aux CGP, notamment pour les patrimoines inférieurs à 500 000 euros.
À condition de bien choisir sa plateforme, un robo-advisor peut offrir une solution d’investissement à la fois performante, transparente et sans complexité inutile.
